Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 6

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Page 39 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 71 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 45 - Confonds dans ses conseils une reine cruelle. Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 18 - Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De l'aimable vertu doux et puissants attraits! Tout respire en Esther l'innocence et la paix : Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres.
Page 43 - Retrouvez-vous au temple avec ce même zèle. Dieu pourra vous montrer, par d'importants bienfaits, Que sa parole est stable et ne trompe jamais.
Page 306 - A cause qu'elle manque à parler Vaugelas! Je vous le dis, ma sœur, tout ce train-là me blesse; Car c'est, comme j'ai dit , à vous que je m'adresse.
Page 42 - L'impie Achab détruit , et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé; Près de ce champ fatal Jézabel immolée , Sous les pieds des chevaux cette reine foulée , Dans son sang inhumain les chiens désaltérés , Et de son corps hideux les membres déchirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l'autel descendue...
Page 419 - J'ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant : La mort , déployant ses ailes , Couvrait d'ombres éternelles La clarté dont je jouis ; Et , dans cette nuit funeste , Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 36 - D'adorateurs zélés à peine un petit nombre Ose des premiers temps nous retracer quelque ombre. Le reste pour son Dieu montre un oubli fatal, Ou même, s'empressant aux autels de Baal, Se fait initier à ses honteux mystères , Et blasphème le nom qu'ont invoqué leurs pères. Je tremble qu'Athalie, à ne vous...
Page 15 - II me fit d'un empire accepter l'espérance. A ses desseins secrets, tremblante, j'obéis; Je vins : mais je cachai ma race et mon pays. Qui pourrait cependant t'exprimer les cabales Que formait en ces lieux ce peuple de rivales, Qui toutes, disputant un si grand intérêt, Des yeux d'Assuérus attendaient leur arrêt?

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