Œuvres complettes de M. de Belloy, Volume 4Chez Moutard, 1779 - French drama |
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affez Ainfi ainſi Arts auffi augufte avoit Bayard beau befoin Belloy c'eft c'eſt céfure cher chofe cœur Comte de Clermont confonnes Coucy deftins Dieux Difcours digne efprits eſt étoit Fable faifant fang fans ceffe fans doute Fayel fcène fecond fecrets fein femble fens fentir ferait fervir feul fiècle fimple foins foit fommes font fous fouvent Françaiſe ftyle fublime fuccès fuis fuivant fujets fuprême fur-tout fyllabes Gabrielle génie genre gloire goût grace Grecs harmonie imitative Harpe Henriade Héros homme ïambe imitative j'ai jamais jour jufqu'à jufte juſtice l'ame l'Amour l'efprit l'harmonie laiffe Langue lorfque Louis Louis XIV mêlange Melpomène MESSIEURS n'eft n'eſt néceffaire Obfervations paffer paffion paroît perfonne Peuple Phédre Pièce plaifir plufieurs Poéfie Poëme Poëtes préfente prefque Prince qu'un raifon refpect refte Rois s'eft ſes Siége de Calais ſon Sophocle talens tion Titus Tragédie trifte vertus Voltaire voyelles yeux دو
Popular passages
Page 450 - ... l'avez exercé , monsieur , avec tout succès; je puis le dire. Mais il m'est impossible de vous louer par le détail des choses qui vous flatteraient le plus: je sais seulement, avec le public , que vous avez maintenu pendant plusieurs années, dans des temps difficiles, l'intimité de l'union entre les deux plus grandes puissances de l'Europe; je sais que devant nous...
Page 457 - ... entière de la nation par les grands exemples, et par les beaux modèles qui l'ont illustrée ? Les étrangers ont avant nous senti cette vérité.
Page 116 - Je n'appelle plus Rome un enclos de murailles Que ses proscriptions comblent de funérailles; Ces murs, dont le destin fut autrefois si beau, N'en sont que la prison , ou plutôt le tombeau : Mais , pour revivre ailleurs dans sa première force , Avec les faux Romains elle a fait. plein divorce; Et comme autour de moi j'ai tous ses vrais appuis, Rome n'est plus dans Rome , elle est toute où je suis.
Page 112 - Il étale à son tour des revers équitables, Par qui les grands sont confondus; Et les glaives qu'il tient pendus Sur les plus fortunés coupables Sont d'autant plus inévitables, Que leurs coups sont moins attendus.
Page 456 - Ulife ou le fier Agamemnon, entre nos Potentats & ces Rois de village , dont toutes les forces réunies feroient à peine un détachement de nos armées? quelle différence dans l'art même î n'eft-il pas plus aifé de monter l'imagination des hommes que d'élever leur raifon...
Page 454 - ... jour, c'est les étendre et les multiplier: mais qu'entre eux les gens de lettres se suffoquent d'encens ou s'inondent de fiel, rien de moins honnête, rien de plus préjudiciable en tout temps, en tout lieu.
Page 421 - ... souviendra qu'après la campagne la plus brillante il offrit lui-même la paix à ses ennemis. Elle n'oubliera point la constance sublime avec laquelle, se voyant dans les bras de la mort, en...
Page 453 - ... de la critique; au lieu de défendre ce que nous avons fait, recueillons nos forces pour faire mieux; ne nous célébrons jamais entre nous que par l'approbation ; ne nous blâmons que par le silence ; ne faisons ni tourbe , ni coterie...
Page 357 - C'eft dans leurs écrits que j'ai puifé la morale renfermée dans ces vers : Le lien fraternel qui joint tous les Humains , Se ferre en chaque Etat par d'autres nœuds plus faints.
Page 452 - ... vœux. Les lettres dans leur état actuel ont plus besoin de concorde que de protection ; elles ne peuvent être dégradées que par leurs propres dissensions. L'empire de l'opinion n'est-il donc pas assez vaste pour que chacun puisse y habiter en repos ? Pourquoi se faire la guerre ! Eh, messieurs , nous demandons la tolérance , accordons-la donc , exercons -la pour en donner l'exemple. Ne nous identifions pas avec nos...