Œuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 12Méquignon-Marvis, 1820 |
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... sortes de sujets sur tous les tons . C'est le poëte moral par excellence ; c'est aussi celui du sentiment . Il y a dans ses vers je ne sais quoi d'antique et d'attique , qui n'appar- tient qu'à eux . Ce sont des enfants de la na- ture ...
... sortes de sujets sur tous les tons . C'est le poëte moral par excellence ; c'est aussi celui du sentiment . Il y a dans ses vers je ne sais quoi d'antique et d'attique , qui n'appar- tient qu'à eux . Ce sont des enfants de la na- ture ...
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... sorte sur la scène à la vérité , c'est en seconde ligne . Alphésibée met en dialogue avec d'au- tres femmes une bergère éperdue d'amour , qui veut rappeler à elle son amant par des sortiléges . La neuvième églogue roule à - peu près sur ...
... sorte sur la scène à la vérité , c'est en seconde ligne . Alphésibée met en dialogue avec d'au- tres femmes une bergère éperdue d'amour , qui veut rappeler à elle son amant par des sortiléges . La neuvième églogue roule à - peu près sur ...
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... lumière du so- leil , y joint souvent celle de la Divinité , qu'il invoque au commencement de ses ouvrages . Il a senti que si le soleil était en quelque sorte le dieu de la nature physique , Dieu était DE LA NATURE . 51.
... lumière du so- leil , y joint souvent celle de la Divinité , qu'il invoque au commencement de ses ouvrages . Il a senti que si le soleil était en quelque sorte le dieu de la nature physique , Dieu était DE LA NATURE . 51.
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Bernardin de Saint-Pierre. sorte le dieu de la nature physique , Dieu était le soleil de la nature intelligente . En effet , si la lumière du soleil se subdivise en gerbes de rayons , et se décompose en mille et mille couleurs qui ...
Bernardin de Saint-Pierre. sorte le dieu de la nature physique , Dieu était le soleil de la nature intelligente . En effet , si la lumière du soleil se subdivise en gerbes de rayons , et se décompose en mille et mille couleurs qui ...
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... sorte son bienfaiteur , le consul Pollion . Dans la cinquième , deux bergers , Mopsus et Ménalque , célèbrent l'apothéose de Daphnis , qu'on croit avoir été un célèbre poëte bucolique . Mopsus introduit d'abord les nym- phes qui le ...
... sorte son bienfaiteur , le consul Pollion . Dans la cinquième , deux bergers , Mopsus et Ménalque , célèbrent l'apothéose de Daphnis , qu'on croit avoir été un célèbre poëte bucolique . Mopsus introduit d'abord les nym- phes qui le ...
Common terms and phrases
à-la-fois agarics algues animaux arbres atmosphère austral bergers bois bords Bouguer branches cap de Bonne-Espérance cerf-volant chaleur ciel cieux circonférence continents Corydon couches couleurs croissent d'air d'autres d'eau débris détroit dilatation doute eaux effets églogue électrique Énéide enfants équateur espèces feuilles fibres fleurs fleuves flots fluide forêts forme fruits fucus gétaux glaces globe graminées harmonies HARMONIES AQUATIQUES hommes îles îles de Scilly insectes j'ai l'air l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'horizon l'Ile-de-France l'océan souterrain lumière lune lycopode madrépores mers mousses nature non-seulement nord nuages océans oiseaux paysage Pérou plantes marines pluies poëte poissons pôles puissance végétale qu'un quelquefois racines radicule rayons du soleil reflets renferme rivages rivière rochers roches ruisseau sables semblables semences sent servent seul sommets sorte souvent Spitzberg sur-tout surface tempêtes terre terrestres Thyrsis tige tions Tityre trachées tronc trouve vaisseau vallons vapeurs végétaux vent Virgile volcans zone torride zones glaciales
Popular passages
Page 24 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci ; Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 24 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
Page 26 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 23 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 138 - ... digue venant à passer sous notre vaisseau, elle le faisait tellement pencher, que ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ses mâts, de sorte qu'il était au moment de chavirer.
Page 253 - LORSQUE j'étais en pleine mer , et que je n'avais d'autre spectacle que le ciel et l'eau , je m'amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes de montagnes, qui voguaient à la suite les uns des autres sur l'azur des cieux.
Page 24 - Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants, Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon, le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 201 - Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent, et tous continuent à danser et à chanter. Leur vie, après tout, est une image de la nôtre. Les hommes se bercent de vaines illusions autour de quelques vapeurs qui s'élèvent de la terre, tandis que la mort, comme un oiseau de proie, passe au milieu d'eux, et les engloutit tour à tour sans interrompre la foule qui cherche le plaisir.
Page 256 - L'astre des nuits, la triple Hécate, qui répète par des harmonies plus douces celles de l'astre du jour, en se levant sur l'horizon, dissipa l'empire de la lumière, et fit régner celui des ombres. Bientôt des étoiles innombrables et d'un éclat éternel brillèrent au sein des ténèbres. Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et...
Page 273 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau. Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.