Œuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre, Volume 12Méquignon-Marvis, 1820 |
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... rayons parallèle- ment à nos yeux , et se détachent les uns des autres par de grandes ombres . Celles du soir me semblent plus intéres- santes que celles du matin , parce que le ciel étant alors plus vaporeux , la lumière y pro- duit de ...
... rayons parallèle- ment à nos yeux , et se détachent les uns des autres par de grandes ombres . Celles du soir me semblent plus intéres- santes que celles du matin , parce que le ciel étant alors plus vaporeux , la lumière y pro- duit de ...
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... moindre vent qui , d'aventure , Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front , au Caucase pareil , Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort 2 . 3 DE LA NATURE . 25.
... moindre vent qui , d'aventure , Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front , au Caucase pareil , Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort 2 . 3 DE LA NATURE . 25.
Page 26
Bernardin de Saint-Pierre. Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort de la tempête . Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphyr . Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage , Vous n ...
Bernardin de Saint-Pierre. Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort de la tempête . Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphyr . Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage , Vous n ...
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... l'éclaire des derniers rayons du soleil couchant ; ou plutôt , comme le su- jet en est tout mélancolique , il n'y exprime que des ombres , et les approches du froid de la nuit , par la condensation des fumées . Non- 34 HARMONIES.
... l'éclaire des derniers rayons du soleil couchant ; ou plutôt , comme le su- jet en est tout mélancolique , il n'y exprime que des ombres , et les approches du froid de la nuit , par la condensation des fumées . Non- 34 HARMONIES.
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... . Nous remarquerons qu'il répand toujours les derniers rayons , ou plutôt les dernières ombres du soleil couchant sur ses paysages , lorsqu'il y introduit un sujet mêlé de tris- tesse . Telle est la fin de l'églogue où il 48 HARMONIES.
... . Nous remarquerons qu'il répand toujours les derniers rayons , ou plutôt les dernières ombres du soleil couchant sur ses paysages , lorsqu'il y introduit un sujet mêlé de tris- tesse . Telle est la fin de l'églogue où il 48 HARMONIES.
Common terms and phrases
à-la-fois agarics algues animaux arbres atmosphère austral bergers bois bords Bouguer branches cap de Bonne-Espérance cerf-volant chaleur ciel cieux circonférence continents Corydon couches couleurs croissent d'air d'autres d'eau débris détroit dilatation doute eaux effets églogue électrique Énéide enfants équateur espèces feuilles fibres fleurs fleuves flots fluide forêts forme fruits fucus gétaux glaces globe graminées harmonies HARMONIES AQUATIQUES hommes îles îles de Scilly insectes j'ai l'air l'astre du jour l'atmosphère l'eau l'horizon l'Ile-de-France l'océan souterrain lumière lune lycopode madrépores mers mousses nature non-seulement nord nuages océans oiseaux paysage Pérou plantes marines pluies poëte poissons pôles puissance végétale qu'un quelquefois racines radicule rayons du soleil reflets renferme rivages rivière rochers roches ruisseau sables semblables semences sent servent seul sommets sorte souvent Spitzberg sur-tout surface tempêtes terre terrestres Thyrsis tige tions Tityre trachées tronc trouve vaisseau vallons vapeurs végétaux vent Virgile volcans zone torride zones glaciales
Popular passages
Page 24 - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci ; Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.
Page 24 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
Page 26 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 23 - Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau , Vous oblige à baisser la tête; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 138 - ... digue venant à passer sous notre vaisseau, elle le faisait tellement pencher, que ses grandes vergues trempaient à moitié dans la mer qui mouillait le pied de ses mâts, de sorte qu'il était au moment de chavirer.
Page 253 - LORSQUE j'étais en pleine mer , et que je n'avais d'autre spectacle que le ciel et l'eau , je m'amusais quelquefois à dessiner les beaux nuages blancs et gris, semblables à des groupes de montagnes, qui voguaient à la suite les uns des autres sur l'azur des cieux.
Page 24 - Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants, Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon, le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 201 - Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent, et tous continuent à danser et à chanter. Leur vie, après tout, est une image de la nôtre. Les hommes se bercent de vaines illusions autour de quelques vapeurs qui s'élèvent de la terre, tandis que la mort, comme un oiseau de proie, passe au milieu d'eux, et les engloutit tour à tour sans interrompre la foule qui cherche le plaisir.
Page 256 - L'astre des nuits, la triple Hécate, qui répète par des harmonies plus douces celles de l'astre du jour, en se levant sur l'horizon, dissipa l'empire de la lumière, et fit régner celui des ombres. Bientôt des étoiles innombrables et d'un éclat éternel brillèrent au sein des ténèbres. Oh ! si le jour n'est lui-même qu'une image de la vie, si les heures rapides de l'aube du matin, du midi et du soir, représentent les âges, si fugitifs, de l'enfance, de la jeunesse, de la virilité et...
Page 273 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ; Que ce soit aux rives prochaines. Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau. Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.