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SECONDE PARTIE.

CHAPITRE 1er. Premières recherches fur la lumière, et

CHAP.

comment elle vient à nous. Erreurs de Defcartes à ce fujet. Définition fingulière par les péripatéticiens. L'efprit fyftématique a égaré Defcartes. Son fyfteme. Faux. Du mouvement progreffif de la lumière. Erreur du Spectacle de la nature. Démonftration du mouvement de la lumière, par Roëmer. Expérience de Roemer conteftée et combattue mal-àpropos. Preuves de la découverte de Roëmer par les découvertes de Bradley. Hiftoire de ces découvertes. Explication et conclufion.

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11. Syftême de Mallebranche auffi erroné que celui de Defcartes. Nature de la lumière, ses routes, fa rapidité. Erreur du père Mallebranche. Définition de la matière de la lumière. Feu et lumière font le même être. Rapidité de la lumière. Petiteffe de fes atomes. Progreffion de la lumière. Preuve de l'impoffibilité du plein. Obftination contre ces vérités. Abus de la fainte écriture contre ces vérités.

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CHAP. III. La propriété que la lumière a de fe réfléchir n'était point véritablement connue ; elle n'eft point réfléchie par les parties folides des corps, comme on le croyait. Aucun corps uni. Lumière non réfléchie par les parties folides. Expériences decifives. Comment et en quel fens la lumière rejaillit du vide même. Comment on en fait l'expérience.

Conclufion de cette expérience. Plus les pores font petits, plus la lumière paffe. Mauvaises objections contre ces vérités.

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CHAP. IV. Des miroirs, des télescopes; des raifons que les mathématiques donnent des myftères de la vifion; que ces raisons ne font point fuffifantes. Miroir plan Miroir convexe. Miroir concave. Explications géométriques de la vifion. Nul rapport immédiat entre les règles d'optique et nos fenfations. Exemple en preuve.

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CHAP. V. Comment nous connaiffons les diftances,

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les grandeurs, les figures, les fituations. Les angles ni les lignes optiques ne peuvent nous faire connaître les diftances. Exemple en preuve. Ces lignes optiques ne font connaître ni les grandeurs ni les figures. Exemple en preuve. Preuve par l'expérience de l'aveuglené guéri par Chefelden. Comment nous connaiffons les diftances et les grandeurs. Exemple. Nous apprenons à voir comme à lire. La vue ne peut faire connaître l'étendue.

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VI. Pourquoi le foleil et la lune paraiffent plus grands à l'horizon qu'au méridien ?

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CHAP. VII. De la cause qui fait briller les rayons de la lumière, en paffant d'une fubftance dans une autre ; que cette cause eft une loi générale de la nature, inconnue avant Newton; que l'inflexion de la lumière eft encore un effet de cette

cause, &c. Ce que c'est que réfraction. Pro portion des réfractions trouvée par Snellius. Ce que c'est que finus de réfraction. Grande découverte de Newton. Lumière brifée avant que d'entrer dans les corps. Examen de l'at traction. Il faut examiner l'attraction avant que de fe révolter contre ce mot. Impulfion et attraction également certaines et inconnues. En quoi l'attraction eft une qualité occulte. Preuves de l'attraction. Inflexion de la lumière auprès des corps qui l'attirent.

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CHAP. VIII. Suite des merveilles de la réfraction de la lumière. Qu'un feul rayon de la lumière contient en foi toutes les cou

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couleurs poffibles. Ce que c'est que la réfrangibilité. Découvertes nouvelles. Imagination de Defcartes fur les couleurs. Erreur de Mallebranche. Expérience et démonftration de Newton. Anatomie de la lumière. Couleurs dans les rayons primitifs. Vaines objections contre ces découvertes. Critiques encore plus vaines. Expérience importante. 134 IX. De l'arc-en-ciel; que ce météore eft une fuite néceffaire des lois de la réfrangibilité. Mécanisme de l'arc-en-ciel, inconnu à toute l'antiquité. Ignorance d'Albert legrand. L'archevêque Antonio de Dominis eft le premier qui ait expliqué l'arc-en-ciel. Son expérience. Imitée par Defcartes. La réfrangibilité, unique raifon de l'arc-en-ciel. Explication de ce phénomène. Les deux arcs-en-ciel. Ce phénomène vu toujours en demi-cercle.

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CHAP.

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