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LIVRES NOUVEAUX.

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FRANCE.

Lettres de madame de Sévigné, de sa famille et de ses amis, recueillies et annotées par M. de Monmerqué; nouvelle édition revue sur les autographes, les copies les plus authentiques et les plus anciennes impressions, et augmentées de lettres inédites, d'une nouvelle notice, d'un lexique des mots et locutions remarquables, de portraits, vues, fac-simile. Paris, 1862, chez L. Hachette et C, imprimerie de Lahure, t. I, xxiv-568, t. II, 554 pages, in-8° (faisant partie des Grands écrivains de la France, publiés sous la direction de M. Ad. Régnier, membre de l'Institut). Cette nouvelle édition est un véritable événement littéraire. Elle nous est présentée par M. de Monmerqué, l'un des amis les plus passionnés, les plus délicats qu'ait eus madame de Sévigné, et par M. Ad. Régnier, l'un de nos érudits dont le nom a le plus d'autorité. Depuis l'année 1818, époque où il publiait son édition réputée à bon droit l'une des meilleures, M. de Monmerqué s'est occupé sans interruption de revoir ou de compléter le texte des Lettres, et de perfectionner le commentaire. En 1818, le savant éditeur s'en était tenu, le plus souvent, au texte du chevalier de Perrin, lequel avait usé avec une entière liberté des pleins pouvoirs que lui avait donnés madame de Simiane. Aujourd'hui que madame de Sévigné n'appartient plus à sa famille, mais à l'histoire, on a cru qu'il était permis de s'affranchir des scrupules que Perrin avait pris pour règle de critique dans les éditions de 1734 et de 1754. Il est vrai que, pour ôter aux éditeurs futurs tout désir ou toute possibilité de commettre des indiscrétions, il a détruit ce qu'il possédait de Lettres en original. Cependant il existait encore quelques lettres autographes; on possédait des éditions antérieures à celles de Perrin; on avait mis la main sur un grand nombre de copies authentiques, et le travail que M. Cousin et M. Feugère avaient exécuté sur l'ensemble des Pensées de Pascal, M. de Monmerqué et M. Régnier l'ont tenté pour toutes les lettres de madame de Sévigné qu'il était encore possible de ramener à leur physionomie primitive; ils ont pensé que madame de Sévigné n'avait rien à y perdre, et que l'histoire littéraire pouvait y gagner. Secondés avec un louable et généreux empressement par M. Hachette, les nouveaux éditeurs n'ont épargné ni le temps, ni les fatigues, ni les soins, pour nous donner un texte aussi exact et aussi correct que le comportait l'état des manuscrits et des imprimés. L'Avertissement fait connaître avec détail les recherches auxquelles on s'est livré, les sources d'informations auxquelles on a puisé; de plus, l'excellente notice biographique que M. Mesnard, auteur de l'Histoire de l'Académie française, a mise en tête du premier volume des Lettres nous initie à tous les secrets de cette correspondance dont le charme s'accroît à mesure qu'on la lit davantage. Outre l'Avertissement et la Notice, le premier volume contient ce que les éditeurs appellent les préliminaires, le prélude de la vraie Correspondance: ce sont les lettres à Bussy-Rabutin, Lenet, Mademoiselle, Ménage, Pompone, la marquise

d'Uxelles; puis, les lettres écrites à madame de Sévigné par divers personnages; enfin, les lettres de Bussy, de Corbinelli, etc. - Le deuxième volume renferme les lettres écrites à Bussy, à Coulanges, à M. et à madame de Grignan, à Guitaut, à Hacqueville; les lettres de Bussy à madame de Sévigné, et d'autres lettres échangées entre des membres de sa fam ille ou des amis.

OEuvres complètes d'Hippocrate, traduction nouvelle, avec le texte grec en regard, collationné sur les manuscrits et toutes les éditions, accompagné d'une introduction, par É. Littré. Paris, 1861, chez J. B. Baillière et fils, imprimerie de Ch. Lahure; tomes IX et X, ensemble LXXX-850 pages in-8°.-M. Littré vient de publier, chez MM. J. B. Baillière et fils, les deux derniers volumes de son édition d'Hippocrate. Nous reviendrons prochainement sur ce travail, qui fait le plus grand honneur à l'érudition française; nous nous contenterons pour aujourd'hui d'indiquer brièvement le contenu de ces volumes. Le tome IX renferme le le livre des Prorrhétiques, les opuscules qui ont pour titre, Du cœur, De l'aliment, De la vision (M. Littré a confié le soin d'éditer et de commenter cet opuscule à M. le D' Sichel), De la nature des os; Du médecin; De la bienséance; Des préceptes; Des aises; Des jours critiques; Lettres, décrets et harangues; enfin un nouveau texte latin du traité des semaines découvert par M. Daremberg à la bibliothèque ambroisienne de Milan. Le tome X est occupé, presque tout entier, par une excellente Table des matières, qui est, pour chaque sujet, un véritable résumé des doctrines et des faits de la collection hippocratique. On ne saurait trop remercier M. Littré d'avoir couronné son œuvre par un répertoire si précieux et si exact. Des remarques rétrospectives sur divers points de critique, et de nouvelles études sur quelques manuscrits appartenant aux bibliothèques étrangères, complètent ce dixième volume, et témoignent que M. Littré, avant de prendre congé d'Hippocrate, n'a voulu négliger aucun des documents nouveaux qui pouvaient améliorer le texte ou aider à son interprétation. L'Histoire romaine à Rome, par J. J. Ampère, de l'Académie française et de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Paris, 1861, chez Michel Lévy frères, imprimerie de Simon Raçon, t. I, LXII-495 pages; t. II, 577 pages in-8°, avec deux plans de Rome. — M. Ampère a voulu écrire l'histoire de Rome en présence des monuments qui rappellent encore, tout mutilés et défigurés qu'ils sont, les principales scènes de la vie civile, politique, religieuse et militaire du peuple romain; il s'inspire de ces ruines pour animer son récit; il puise aux sources mêmes les textes qui viennent contrôler les enseignements que fournissent le marbre, le bronze ou la pierre; il trouve jusque dans la configuration des lieux certains arguments dont on pouvait tirer parti pour expliquer les commencements de Rome et les premières phases de son développement historique; l'étude géologique du sol lui a même permis de remonter par delà les temps historiques, et d'émettre des idées nouvelles sur la physionomie primitive ou sur le caractère des peuples italiques; il a pu suivre longtemps dans les différentes races la persistance des types, que les progrès de la civilisation et les longs malheurs publics ont à peine effacés. Les deux volumes que nous annonçons aujourd'hui nous conduisent, après une brillante Introduction, de la fondation de Rome jusqu'à l'invasion des Gaulois; la vieille Rome se repeuple, ses monuments se relèvent, ses rues s'alignent, les personnages se meuvent; en un mot, l'histoire vit sous la plume de M. Ampère. L'ouvrage se divise en vingt chapitres, qu'on peut ranger sous quelques chefs principaux : les origines de Rome; les rois, qui appartiennent, les premiers surtout, plus encore à la tradition poétique qu'à l'histoire; la république, qui débute par les guerres d'affranchissement, et qui se fortifie par les le sentiment nouorages que

veau de la liberté soulève entre les patriciens et les plébéiens; enfin, les premières guerres étrangères amènent les Gaulois aux portes de Rome. Mais ce n'est pas seulement l'histoire proprement dite que M. Ampère a, pour ainsi dire, rajeunie; les études archéologiques qu'il encadre ingénieusement dans le récit, et qui servent de pièces justificatives, donnent un attrait tout particulier aux deux volumes que nous annonçons. Beaucoup d'érudits ont écrit sur les antiquités romaines; mais aucun, n'a peut-être passé de si longues années au milieu de Rome ou dans les environs, que l'a fait M. Ampère. Pour mieux justifier le titre de son ouvrage, l'auteur a cherché la Rome ancienne sous la Rome moderne, et, dans les mœurs actuelles, il a plus d'une fois retrouvé les mœurs des antiques habitants du Latium. Deux plans, composés avec beaucoup d'habileté et gravés avec soin, permettent aux lecteurs de suivre M. Ampère dans ses plus savantes pérégrinations.

Lettres de Me Swetchine, publiées par le comte de Falloux, de l'Académie française, 2 vol. in-8°, viI-495, 539. Paris, Auguste Vaton, 1862.-Les deux volumes de lettres que vient de publier M. le comte de Falloux ajouteront encore à la juste renommée de Mme Swetchine. On voit son cœur, plus encore que son rare esprit, dans cette correspondance intime; ses rapports avec M Edling, de Nesselrode, A. Galitzin, de Larochefoucauld, de Lillers, etc. comme avec MM. Turquety, de Melun, Gagarin, etc. sont à la fois les épanchements de l'amitié délicate et fidèle et les conseils d'un directeur aussi ferme que tendre. C'est toujours la vie intérieure qui remplit surtout ces volumes nouveaux, mais avec plus d'abandon et plus de réalité encore que dans les précédents. Les âmes pieuses y trouveront un charme infini et des directions profitables; car ce qui donne tant de force aux leçons de M Swetchine, c'est la sincérité la plus parfaite avec la charité la plus intelligente; c'est l'union des qualités les plus solides avec les plus suaves. L'éditeur de ces lettres peut se rassurer sur les périls de la publicité qu'il semble craindre pour Mm Swetchine, en s'excusant de les lui imposer pour la seconde fois. Le public ne se plaindra pas de pouvoir mieux connaître et goûter celle âme admirable, qui tiendra dans l'histoire du mysticisme pratique une place si particulière et si haute. Nouvelles recherches historiques sur la vie et les ouvrages du chancelier de L'Hospital, par A. H. Taillandier, conseiller à la cour de cassation. 1861, 1 vol. in-8°, de iv et 364 pages, avec portrait. Paris, Firmin Didot. L'auteur explique dans un avantpropos l'origine de son livre: MM. Didot lui demandèrent, il y a quelques années, pour leur nouvelle Biographie générale, l'article Michel de L'Hospital. Dans le travail qu'il fit à ce sujet, M. Taillandier n'eut pas de peine à reconnaître que, jusqu'à présent, la vie de cet homme illustre n'avait pas été suffisamment étudiée, et que d'imparfaites ébauches faisaient mal connaître cette grande figure. Pénétré de ce sentiment, qu'un historien digne de ce nom doit la vérité à ses lecteurs, M. Taillandier résolut de la chercher aux sources où ses devanciers avaient négligé de puiser. « Je dirigeai, dit-il, mes investigations vers la Bibliothèque impériale, et j'y trouvai, principalement dans la collection Dupuy, des documents précieux, qui semblaient avoir échappé à mes prédécesseurs, et qui m'ont mis à même, du moins je le pense, de connaître à fond le chancelier dont j'avais à m'occuper. » C'est ce consciencieux travail que publie aujourd'hui l'honorable magistrat. Nous nous bornons à l'annoncer ici; le Journal des Savants en fera prochainement l'objet d'un examen approfondi.

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Etudes sur la géographie ancienne appliquée au département de l'Aube, par M. Boutiot, membre résident de la Société archéologique de l'Aube. Imprimerie de Dufour-Bouquot, à Troyes, librairie de Techener, à Paris, 1861, in-8° de 180 pages

avec une carte. Après des notions préliminaires sur la constitution géologique et l'hydrographie du département de l'Aube, M. Boutiot essaye de reconstituer les circonscriptions géographiques de cette contrée à l'époque celtique, pendant la domination romaine et sous les deux premières races royales. La délimitation des pagi est une des questions que l'auteur a particulièrement étudiées. On doit citer aussi, comme une des parties les plus intéressantes de cette étude, des recherches sur les lieux habités avant l'an 1000 dans cette partie de la Champagne.

La Bhagavad-Guitâ, ou le Chant des bienheureux, poëme indien, publié par l'académie de Stanislas, traduit par M. Emile Burnout. Nancy, imprimerie de V⚫ Raybois ; Paris, librairie de Benjamin Duprat, 1861, in-8°, XXII-235 pages. M. Émile Burnouf, qui s'est déjà fait connaître dans les études sanscrites par sa grammaire conçue d'après un plan tout nouveau, donne la Bhagavad-Guîtâ, qui est aussi destinée aux commençants. Le texte dévanagari est transcrit en lettres latines, suivant un système propre à l'auteur, et la traduction en est faite avec la plus scrupuleuse fidélité. On ne saurait trop encourager des travaux de ce genre, poursuivis dans une province avec le zèle le plus persévérant et le plus utile. M. Emile Burnouf se propose de publier bientôt un dictionnaire pour compléter, avec sa grammaire et le texte aujourd'hui donné, les instruments qui, selon lui, doivent vulgariser la connaissance du sanscrit parmi nous. Nous souhaitons, comme le jeune philologue, que ce vœu se réalise bientôt; mais on peut croire que cet avenir est plus éloigné encore qu'il ne le suppose.

M. Émile Burnouf vient aussi de faire paraître une nouvelle édition de la grammaire sanscrite qu'il avait publiée il y a deux ans, en collaboration avec M. Leupol. Dans cette seconde édition (in-8° de xv-139 pages, Nancy et Paris, Benjamin Duprat), les auteurs ont amélioré notablement leur travail, en y introduisant les caractères devanâgaris à côté de la transcription en caractères romains, et en développant ou modifiant un assez grand nombre de passages, de manière à diminuer encore les difficultés de l'étude du sanscrit.

Φιλοσοφούμενα, ἢ περὶ πασῶν αἱρέσεων έλεγχος. — Philosophoumena, sive hæresium omnium confutatio, opus Origeni adscriptum, e codice parisino productum recensait, latine vertit, notis variorum suisque instruxit, prolegomenis et indicibus auxit Patricius Cruice. Paris, imprimé à l'Imprimerie impériale avec autorisation de l'Empereur, 1860, in-8°, XL-548 pages. On sait que c'est M. Mynoïde Mynas qui, en 1839, découvrit le manuscrit des Diλooooouueva en Grèce, où M. Villemain, ministre de l'instruction publique, lui avait donné une mission. M. E. Miller, de l'Institut, publia le texte grec pour la première fois, à Oxford, en 1851. M. P. Cruice l'a reproduit d'une manière plus correcte d'après le manuscrit collationné de nouveau et mis à contribution dans l'intervalle par d'autres éditeurs ou commentateurs. Il y a joint une traduction latine très-fidèle; et les dix livres des PocoĢouμeva paraissent aujourd'hui sous une forme qu'on peut regarder comme définitive. M. Cruice n'admet pas que l'ouvrage soit d'Origène, comme on l'avait d'abord pensé et comme l'ont soutenu plusieurs philologues éminents. Il n'admet pas davantage, comme l'a prétendu M. Bunsen, que saint Hippolyte en soit l'auteur. D'après les doctrines exposées dans l'ouvrage, il paraîtrait bien plutôt qu'il faut considérer cet écrivain anonyme comme un ennemi de l'Église latine, qu'il attaque vivement dans la personne du pape saint Calliste; et alors l'auteur des 2000Coupeva, quel qu'il soit, devrait être rangé dans le nombre des hérétiques qu'il a lui-même combattus. C'est la conclusion à laquelle aboutit M. Cruice. En attendant que quelque hasard heureux vienne trancher la question, le nouvel éditeur, actuellement évêque de Mar

seille, après avoir si bien dirigé l'école normale ecclésiastique de Saint-Sulpice, n'en aura pas moins rendu un véritable service à la théologie et à l'histoire de la philosophie par cette belle et savante publication.

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Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut impérial de France, tome xxxIII. Paris, imprimerie et librairie de F. Didot, 1861, in-4° de LXXIII-944 pages, avec un atlas petit in-folio. Ce volume contient : 1° l'Éloge historique de M. Magendie, par M. Flourens; 2° l'Exposé d'un moyen de définir et de nommer les couleurs, d'après une méthode précise et expérimentale, avec l'application de ce moyen à la définition et à la dénomination des couleurs d'un grand nombre de corps naturels et de produits artificiels, par M. E. Chevreul.

ANGLETERRE.

The religious aspects of Hindu philosophy, by the rev. Joseph Mullens. London, 1860, xv-440 pages. Christianity contrasted with Hindu philosophy, by James R. Ballantyne. London, 1859, XXXVII-236 pages. — Vues religieuses de la philosophie hindoue, par le révérend Joseph Mullens. Le Christianisme mis en opposition avec la philosophie hindoue, par M. James R. Ballantyne.

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Les deux ouvrages de M. J. Mullens et de M. J. R. Ballantyne ont partagé le prix qu'avait fondé un employé du service civil de la compagnie des Indes. Ce prix, de la valeur de 7,500 francs (300 liv. st.) a été généreusement remis au concours, ainsi que nous l'avons annoncé dans le Journal des Savants, cahier de juin 1861, page 386; c'est dire que les travaux de MM. Mullens et Ballantyne n'ont pas répondu entièrement à la pensée du fondateur, tout estimables qu'ils sont. Celui de M. Mullens se rapproche beaucoup plus du programme qui avait été tracé aux concurrents, et il traite avec régularité et méthode de la plupart des systèmes de la philosophie indienne, qu'il réfute on s'attachant spécialement au Sânkya, au Nyâya et au Védânta. M. Ballantyne, qui a bien le même but, n'y va pas aussi directement, et il substitue aux systèmes indigènes un système personnel sur les vérités du christianisme, qu'il expose en anglais et qu'il traduit en sanscrit sous forme d'aphorismes. Ces aphorismes, précédés d'une introduction sur le Nyâya, le Sânkhya et le Védânta, sont suivis de notes et d'explications sur quelques points principaux. Nous comptons revenir prochainement sur ces deux ouvrages, qui attestent les plus louables efforts pour éclairer les Hindous et combattre leurs superstitions. Paramésvaradjnyunagoshti, a dialogue of the knowledge of the supreme Lord, in which are compared the claims of christianity and hinduism. Cambridge, 1856, in-8°, XII-566 pages. Dialogue sur la connaissance du vrai Dieu, où les titres du christianisme sont comparés à ceux de l'hindouisme.

Cet ouvrage anonyme, dédié à M. John Muir, esq. qui en a fait les frais, a le même objet que ceux de MM. Mullens et Ballantyne. C'est un long dialogue entre un ministre anglais et un pandit hindou, qu'il cherche à convaincre des vérités du christianisme. Les théories des principaux systèmes de la philosophie indienne, et surtout celles du bouddhisme et du védantisme, sont réfutées tout au long, ainsi que la chronologie des brahmanes, sans oublier leur littérature. Les principaux dogmes de la foi chrétienne sont mis en regard, et l'auteur s'efforce d'en faire voir à son interlocuteur l'incontestable supériorité. Il semble qu'il y parvient, et à la fin du dialogue, si le pandit n'est pas absolument converti, il semble bien près de l'être. Cet ouvrage, dont nous rendrons compte comme de ceux de MM. Mullens et

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