PROLOGUE. Le théâtre représente un vallon qui s'étend entre Ossa, Pelion et quelques autres des principales montagnes de la Thessalie. SCÈNE I. LA FÉLICITÉ qui descend du ciel, BERGERS de Thessalie. CHEUR de bergers assis sur des rochers et des gazons. DESCENDEZ, descendez, divinité charmante Faites chez les humains briller tous vos appas : Descendez, descendez, divinité charmante, LA FÉLICITÉ descendue du ciel. Que je fusse toujours inconnue à la terre: Tome III. A a Que tous vos cœurs d'intelligence Célèbrent ses dons à jamais ; Egalent sa puissance. CHEUR. Que tous nos cœurs d'intelligence Jupiter veut que ses bienfaits Une éternelle paix. Vont désormais Combler notre espérance. (Danses des bergers.) LA FÉLICITÉ. Amours, si les soupçons, les craintes inquiètes Mais s'il se peut que les ris et les graces, Que les plaisirs marchent seuls sur vos traces (Aux bergers.) Aimez, aimez sans répandre de larmes, L'amour n'aura pour vous que de douces langueurs ; Quand il est sans alarmes, Il n'en touche pas moins les cecurs; Il n'a pas besoin de rigueurs Pour redoubler ses charmes. CHUR. Aimons, aimons sans répandre de larmes, L'amour n'aura pour nous que de douces langueurs ; Quand il est sans alarmes, Il n'en touche pas moins les cœurs ; Il n'a pas besoin de rigueur Pour redoubler ses charmes. LA FELICITÉ. Quand vos hautbois, quand vos musettes L'auguste nom du Dieu qui vous fait de beaux jours. CHEUR. Quand nos hautbois, quand nos musettes Font de notre bonheur retentir ces retraites, Jusques dans nos amours Mêlons toujours L'auguste nom du Dieu qui nous fait de beaux jours. |