Histoire de la guerre civile en France, et des malheurs qu'elle a occasionnés: depuis l'époque de la formation des États-Généraux, en 1789, jusqu'au 18 brumaire de l'an VIII (1799) ... Ouvrage qui contient des anecdotes sur les principaux personnages qui ont figuré dans la révolution, ainsi que sur les plus illustres victimes, et des particularités qui n'avoient jamais été publiées, Volume 3

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Page 11 - Les prisonniers d'Olmutz, heureux de devoir leur délivrance a la bienveillance de leur patrie et à vos irrésistibles armées, avaient joui dans leur captivité , de la pensée que leur liberté et leur vie étaient attachées aux triomphes de la république et à votre gloire personnelle : ils jouissent aujourd'hui de l'hommage qu'ils aiment à rendre à leur libérateur. Il nous...
Page 189 - ... j'ai trouvé cela fort bien pour le jour et fort mal pour la nuit ; je me suis plainte de cette indécence, le Comité n'a pas jugé à propos d'y faire attention ; je crois que c'est de l'invention de Chabot, il n'ya qu'un capucin qui puisse avoir ces idées.
Page 204 - ... décrets particuliers de la convention nationale , sont chargés de dresser , chacun dans son arrondissement, la liste des gens suspects , de décerner contre eux des mandats d'arrêt, et de faire apposer les scellés sur leurs papiers. Les commandants de la force publique , à qui seront remis ces mandats , seront tenus de les mettre à exécution sur-lechamp , sous peine de destitution.
Page 190 - Je n'ai point besoin d'affecter d'insensibilité sur mon sort, car jusqu'à cet instant je n'ai pas la moindre crainte de la mort. Je n'estimai jamais la vie que par l'utilité dont elle devait être.
Page 189 - Chabot avait l'air d'un fou, l,egendre voulait m'avoir vue le matin chez lui, moi qui n'ai jamais songé à cet homme ; je ne lui crois pas d'assez grands moyens pour être le tyran de son pays, et je ne prétendais pas punir tant de monde.
Page 190 - C'est demain à huit heures que l'on me juge, probablement à midi j'aurai vécu, pour parler le langage romain.
Page 394 - Qui que tu sois qui me trouves gisant, respecte mes restes; ce sont ceux d'un homme qui consacra toute sa vie à être utile, et qui est mort comme il a vécu, vertueux et honnête. « Puissent mes concitoyens prendre des sentiments plus doux et plus humains ! Le sang qui coule par torrents dans ma patrie me dicte cet avis.
Page 188 - Champs-Elysées avec Brutus et quelques anciens. Pour les modernes, il est peu de vrais patriotes qui sachent mourir pour leur pays ; presque tout est égoïsme.
Page 363 - Lyon ne doit plus exister; vous l'appellerez Ville affranchie; et sur les ruines de cette infâme cité il sera élevé un monument qui fera l'honneur de la convention,- et qui attestera le crime et la punition des ennemis de la liberté. Ce seul mot dira tout : Lyon fit la guerre à la liberté ; Lyon n'est plus.
Page 386 - Quand ils partirent pour le tribunal, Danton et Lacroix affectèrent une gaieté extraordinaire ; Philippeaux descendit avec un visage calme et serein, Camille Desmoulins avec un air rêveur et affligé. Il dit, avant d'entrer chez le concierge : « Je vais à l'échafaud pour avoir versé quelques larmes sur le sort des malheureux ; mon seul regret, en mourant, est de n'avoir pu les servir.

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