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Membre de l'Académie française, Professeur d'Eloquence à la Faculté des Lettres.

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DE

LITTÉRATURE

10475

FRANÇAISE.

PAR M. VILLEMAIN,

MEMBRE DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE, PROFESSEUR D'ELOQUENCE A LA FACULTY

DES LETTRES DE PARIS.

TABLEAU

DU DIX-HUITIEME SIÈCLE.

DEUXIÈME PARTIE.

PARIS,

PICHON ET DIDIER, ÉDITEURS,

LIBRAIRES - COMMISSIONNAIRES, SUCCESSEURS DE BÉCHET AINÉ,
QUAL DES AUGUSTINS, N. 47.

1828.

ENOX LIBRARY

NEW YORK

mm

AVIS DES ÉDITEURS.

M. Villemain s'était proposé d'observer l'influence sociale et politique de la littérature française sur toute l'Europe du dixhuitième siècle. Cette influence de la Fran

ce,

M. Villemain l'a cherchée en Angleterre et en Italie, pays célèbres, l'un par le génie politique et l'étude des sciences sérieuses, l'autre par l'éclat de l'imagination et le bon goût dans les arts. Après avoir caractérisé les travaux historiques de Robertson, de Hume, de Gibbon, il a examiné les ouvrages de Beccaria, de Filangieri, et en dernier lieu il a soumis à une discussion détaillée les écrits et le système théâtral d'Alfieri. On a remarqué des réflexions à la fois ingénieuses et profondes sur l'état social de l'Italie et sur les résultats salutaires de la conquête française. De là le professeur a jeté un

coup d'œil rapide sur les rapports de la France du dix-huitième siècle avec l'Allemagne. Les noms de Joseph II, de Frédéric de Catherine, l'ont conduit à tracer quelques-unes de ces esquisses élégantes qu'il sème avec tant de facilité dans ses improvisations. Ramené à la France, il a indiqué, comme sujet de ses études ultérieures, les disciples de ces premiers penseurs qui avaient agité l'esprit de l'Europe. « Ce n'est plus, dit-il, par des noms d'hommes que nous caractérisons l'époque qu'il nous reste à retracer. Il n'y a plus d'hommes dont les noms parlent assez haut; mais nous examinerons dans les écrivains du second ordre la philosophie, la théorie des arts ou la critique, et enfin l'application du talent à tous les objets d'utilité sociale, à toutes les questions d'ordre politique. Ainsi nous serons conduits par une pente insensible à cette grande épooù la théorie fit place à l'action; et nous que aurons vu la littérature, après avoir dévoré tous les sujets spéculatifs, après s'être exercée sur tout ce qui intéresse l'imagination

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