Petites causeries

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H,Holt, 1875 - French language - 178 pages
 

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Popular passages

Page 135 - Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ; Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Page 23 - Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt.
Page 135 - Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net. A ces mots on cria haro sur le baudet. Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu'il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal.
Page 134 - Le Lion tint conseil, et dit: " Mes chers amis, Je crois que le Ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 134 - Se font un chimérique empire. Ainsi dit le renard ; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L'âne vint à son tour, et dit: J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue ;...
Page 71 - D'une manière délicate, Écarte un peu la cendre, et retire les doigts ; Puis les reporte à plusieurs fois, Tire un marron, puis deux, et puis trois en escroque ; Et cependant Bertrand les croque.
Page 147 - Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes , Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes.
Page 151 - Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, Plein de plume choisie, et blanc ! et fait pour moi ! Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête, Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi ! Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir; Ils ont toujours sommeil.
Page 133 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie : Ni loups, ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient ; Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit...
Page 113 - ... J'ai vu l'air du soir Des mers recevoir Ces nuages frais." Oiseau, dis-tu vrai? "Ah! j'ai vu, j'ai vu!" Chante l'hirondelle ; "Ah! j'ai .vu, j'ai vu!"— Oiseau, qu'as-tu vu? "J'ai vu les déserts, J'ai passé les mers; J'ai tout vu dans l'air, Excepté l'hiver.

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