Mémoires de M. de Bourrienne, ministre d'état: sur Napoléon, le directoire, le consulat, l'empire et la restauration, Volume 3 |
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18 brumaire agens Ajaccio Anglais appelait arrivée assez bataille bataille de Novi Bernadotte Bona bonheur Bourrienne c'était cabinet Cambacérès cent CHAPITRE chef choses citoyens directeurs Collot commandant connaissances conseil des anciens conseil des cinq-cents constitution consulaire consulat conversation corps-législatif d'Abouqu'yr d'Égypte débarquement décret département dîner dire directoire donner drapeaux Duroc Égypte ennemis Ex-constituant Ex-conventionnel Fréjus général Bonaparte gloire Gohier gouvernement grand-visir guerre Haute-Égypte heures hommes j'ai jamais Joséphine jour Junot Kléber l'Angleterre l'armée l'Europe laissé législation lettre liberté lois long-temps Lucien Luxembourg madame Bonaparte majesté Malmaison matin membre ment mille ministre Moreau de Worms Murat n'avait n'était naparte nation négociations paix parler passé patrie patriote Paul Ier pensée personnes peuple police politique porte pouvait premier consul présent président représentans républicain république reste révolution rien Saint-Cloud sera seul Sieyes soldats sorte souvent talens Talleyrand tion tribunat troupes Tuileries vérité victoire VIII visite voulait Washington
Popular passages
Page 151 - N'est-il donc aucun moyen de s'entendre ? « Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe, puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance , peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur le bien du commerce, la prospérité intérieure, le bonheur des familles? Comment ne sententelles pas que la paix est le premier des besoins, comme la première des gloires...
Page 92 - Anciens m'avaient recu et applaudi; je venais rappeler à la majorité ses volontés, et l'assurer de son pouvoir. Les stylets qui menaçaient les députés sont aussitôt levés sur leur libérateur; vingt assassins se précipitent sur moi, et cherchent ma poitrine; les grenadiers du Corps législatif, que j'avais laissés à la porte de la salle , accourent et se mettent entre les assassins et moi.
Page 67 - La République est mal gouvernée depuis deux ans. Vous avez espéré que mon retour mettrait un terme à tant de maux ; vous l'avez célébré avec une union qui m'impose des obligations que je remplis: vous remplirez les vôtres, et vous seconderez votre général avec l'énergie, la fermeté et la confiance que j'ai toujours vues en vous. » La liberté , la victoire et la paix replaceront la République française au rang qu'elle; occupait en Europe, et que l'ineptie ou la trahison a pu .seule...
Page 78 - Citoyens rcpréscntans, la république périssait; vous l'avez su , et votre décret vient de la sauver. Malheur à ceux qui voudraient le trouble et le désordre ! Je les arrêterai , aidé du général Lefebvre, du général Berthier et de tous mes compagnons d'armes.
Page 356 - Il est des hommes prodigieux qui apparaissent, d'intervalle en intervalle, sur la scène du monde, avec le caractère de la grandeur et de la domination. Une cause inconnue et supérieure les envoie , quand il en est temps , pour fonder le berceau ou pour réparer les ruines des empires.
Page 66 - Le décret extraordinaire du conseil des Anciens est conforme aux articles 102 et 103 de l'acte constitutionnel. Il m'a remis le commandement de la ville et de l'armée. « Je l'ai accepté pour seconder les mesures qu'il va prendre, et qui sont tout entières en faveur du peuple.
Page 102 - L'un de ces braves grenadiers (Thomé) est frappé d'un coup de stylet dont ses habits sont percés; ils m'enlèvent. Au même moment les cris de hors la loi se font entendre contre le défenseur de la loi. C'était le cri farouche des assassins , contre la force destinée à les réprimer. Ils se pressent autour du...
Page 87 - Je vous déclare que ces audacieux brigands, sans doute soldés par l'Angleterre, se sont mis en rébellion contre le Conseil des Anciens et ont osé parler de mettre hors la loi le général chargé de l'exécution de son décret; comme si nous étions encore...
Page 183 - ... journellement ; je dis que, dans ce cas, vous ne devez pas vous hasarder à soutenir la campagne prochaine, et vous êtes autorisé à conclure la paix avec la Porte...
Page 179 - ... essais de fonderie faits n'ont point réussi ; la manufacture de poudre établie à Raouda n'a pas encore donné, et ne donnera probablement pas le résultat qu'on se flattait d'en obtenir; enfin, la réparation des armes à feu est lente, et il faudrait, pour activer tous ces établissements, des moyens et des fonds que nous n'avons pas.