Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1855 - Authors, French |
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... naturel , exprime mieux l'état de l'opinion courante que ne le ferait un jugement formel : << Boileau , est - il dit , qui vint ensuite ( après Regnier ) , mit dans ce qu'il écrivit << en ce genre la raison en vers harmonieux et pleins ...
... naturel , exprime mieux l'état de l'opinion courante que ne le ferait un jugement formel : << Boileau , est - il dit , qui vint ensuite ( après Regnier ) , mit dans ce qu'il écrivit << en ce genre la raison en vers harmonieux et pleins ...
Page 24
... naturel , Et la dose de sens , d'agrément et de sel , Ces talents - là , si vrais , pourtant plus que les autres Sont sujets aux rebuts des temps comme les nôtres , Bruyants , émancipés , prompts aux neuves douceurs , Grands écoliers ...
... naturel , Et la dose de sens , d'agrément et de sel , Ces talents - là , si vrais , pourtant plus que les autres Sont sujets aux rebuts des temps comme les nôtres , Bruyants , émancipés , prompts aux neuves douceurs , Grands écoliers ...
Page 54
... naturel d'oubliance et de paresse , s'accoutuma insensiblement à vivre comme s'il n'a- vait eu ni charge ni femme . Il n'était pourtant pas encore poëte , ou du moins il ignorait qu'il le fût . Le hasard le mit sur la voie . Un officier ...
... naturel d'oubliance et de paresse , s'accoutuma insensiblement à vivre comme s'il n'a- vait eu ni charge ni femme . Il n'était pourtant pas encore poëte , ou du moins il ignorait qu'il le fût . Le hasard le mit sur la voie . Un officier ...
Page 60
... naturels qu'il réussit le mieux à exprimer . Aux pieds de madame de La Sablière et des autres femmes distinguées qu'il célébrait en les respec- tant , sa muse , parfois souillée , reprenait une sorte de pureté et de fraîcheur , que ses ...
... naturels qu'il réussit le mieux à exprimer . Aux pieds de madame de La Sablière et des autres femmes distinguées qu'il célébrait en les respec- tant , sa muse , parfois souillée , reprenait une sorte de pureté et de fraîcheur , que ses ...
Page 81
... naturel féroce gronde depuis longtemps en son âme et n'épie que l'occasion de se déchaîner ; ila déjà essayé d'un poison lent contre Britan- nicus . La débauche l'a saisi : il est soupçonné d'avoir souillé l'adolescence de sa future ...
... naturel féroce gronde depuis longtemps en son âme et n'épie que l'occasion de se déchaîner ; ila déjà essayé d'un poison lent contre Britan- nicus . La débauche l'a saisi : il est soupçonné d'avoir souillé l'adolescence de sa future ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 402 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 135 - J-ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort déployant ses ailes Couvrait d-ombres éternelles La clarté dont je jouis , Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ,*votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 403 - Il ya des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit , l'humeur , la passion , le goût , et les sentiments.
Page 391 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 391 - De même, on ne saurait en écrivant rencontrer le parfait, et s'il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation.
Page 63 - Térence est dans mes mains ; je m'instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse.
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 386 - On me l'a dépeint , dit l'abbé d'Olivet , comme un philosophe qui « ne songeait qu'à vivre tranquille avec des amis et des livres ; faisant « un bon choix des uns et des autres; ne cherchant ni ne fuyant le « plaisir; toujours disposé à une joie modeste, et ingénieux à la faire « naître ; poli dans ses manières , et sage dans ses discours ; craignant « toute sorte d'ambition, même celle de montrer de l'esprit3.
Page 121 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions en soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 387 - C'est un fort honnête homme , et à qui il ne manquerait rien si la nature l'avoit fait aussi agréable qu'il a envie de l'être. Du reste, il a de l'esprit, du savoir et du mérite.