Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1855 - Authors, French |
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... n'avait pas la tournure d'esprit rêveuse et que son jeune âge n'était pas environné de tendresse , il s'accoutuma de bonne heure à voir les choses avec sens , sévérité et brusquerie mordante . On le mit bientôt au collége , où il ...
... n'avait pas la tournure d'esprit rêveuse et que son jeune âge n'était pas environné de tendresse , il s'accoutuma de bonne heure à voir les choses avec sens , sévérité et brusquerie mordante . On le mit bientôt au collége , où il ...
Page 9
... n'avait pas survécu en France au XVIe siècle ; l'invasion grecque et romaine de la Renaissance l'avait étouffé . Toutefois , en attendant que cette grande et longue décadence du moyen âge fût menée à terme , ce qui n'arriva qu'à la fin ...
... n'avait pas survécu en France au XVIe siècle ; l'invasion grecque et romaine de la Renaissance l'avait étouffé . Toutefois , en attendant que cette grande et longue décadence du moyen âge fût menée à terme , ce qui n'arriva qu'à la fin ...
Page 36
... n'avait été qu'ébau- chée en province . Il se mit en relation avec les beaux - esprits et les poëtes du temps , surtout avec ceux de son âge , Mairet , Scudery , Rotrou : il apprit ce qu'il avait ignoré jusque - là , que Ronsard était ...
... n'avait été qu'ébau- chée en province . Il se mit en relation avec les beaux - esprits et les poëtes du temps , surtout avec ceux de son âge , Mairet , Scudery , Rotrou : il apprit ce qu'il avait ignoré jusque - là , que Ronsard était ...
Page 43
... n'avait pas un de ces tempéra- ments poétiques qui s'imposent à volonté une continence de quinze ans , comme fit plus tard Racine . Il suffit donc d'un encouragement et d'une libéralité de Fouquet , pour le ren- traîner sur la scène où ...
... n'avait pas un de ces tempéra- ments poétiques qui s'imposent à volonté une continence de quinze ans , comme fit plus tard Racine . Il suffit donc d'un encouragement et d'une libéralité de Fouquet , pour le ren- traîner sur la scène où ...
Page 44
... n'avait pas le génie assez artiste pour étendre au drame entier cette confi- guration concentrique qu'il a réalisée par places ; et , d'autre part , sa fantaisie n'était pas assez libre et alerte pour se créer une forme mouvante ...
... n'avait pas le génie assez artiste pour étendre au drame entier cette confi- guration concentrique qu'il a réalisée par places ; et , d'autre part , sa fantaisie n'était pas assez libre et alerte pour se créer une forme mouvante ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 402 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 135 - J-ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort déployant ses ailes Couvrait d-ombres éternelles La clarté dont je jouis , Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ,*votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 403 - Il ya des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit , l'humeur , la passion , le goût , et les sentiments.
Page 391 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 391 - De même, on ne saurait en écrivant rencontrer le parfait, et s'il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation.
Page 63 - Térence est dans mes mains ; je m'instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse.
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 386 - On me l'a dépeint , dit l'abbé d'Olivet , comme un philosophe qui « ne songeait qu'à vivre tranquille avec des amis et des livres ; faisant « un bon choix des uns et des autres; ne cherchant ni ne fuyant le « plaisir; toujours disposé à une joie modeste, et ingénieux à la faire « naître ; poli dans ses manières , et sage dans ses discours ; craignant « toute sorte d'ambition, même celle de montrer de l'esprit3.
Page 121 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions en soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 387 - C'est un fort honnête homme , et à qui il ne manquerait rien si la nature l'avoit fait aussi agréable qu'il a envie de l'être. Du reste, il a de l'esprit, du savoir et du mérite.