Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1855 - Authors, French |
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... coups sont prévus , expliqués , justifiés ; et de ce spectacle harmonieux il résulte par degrés , dans l'âme du lecteur , une satisfaction pacifique où se repose l'intelligence . Cette mé- thode ne triomphe jamais avec une évidence plus ...
... coups sont prévus , expliqués , justifiés ; et de ce spectacle harmonieux il résulte par degrés , dans l'âme du lecteur , une satisfaction pacifique où se repose l'intelligence . Cette mé- thode ne triomphe jamais avec une évidence plus ...
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... ; l'âme seule d'un Milton pou- vait en retrouver quelque chose , et Boileau . ne voyait guère dans une cathédrale que de gras chanoines et un lutrin . Aussi que sort - il tout à coup , et pour 8 PORTRAITS LITTÉRAIRES .
... ; l'âme seule d'un Milton pou- vait en retrouver quelque chose , et Boileau . ne voyait guère dans une cathédrale que de gras chanoines et un lutrin . Aussi que sort - il tout à coup , et pour 8 PORTRAITS LITTÉRAIRES .
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Charles-Augustin Sainte-Beuve. que sort - il tout à coup , et pour premier essai , de cette verve de vingt - quatre ans , de cette existence de poëte si longtemps misérable et comprimée ? Ce n'est ni la pieuse et sublime mélancolie du ...
Charles-Augustin Sainte-Beuve. que sort - il tout à coup , et pour premier essai , de cette verve de vingt - quatre ans , de cette existence de poëte si longtemps misérable et comprimée ? Ce n'est ni la pieuse et sublime mélancolie du ...
Page 20
... coup , chez Boileau la métaphore évidemment ne surgit presque jamais une , entière , indivisible et tout armée : il la compose , il l'achève à plusieurs reprises ; il la fabrique avec labeur , et l'on aperçoit la trace des sou- dures ...
... coup , chez Boileau la métaphore évidemment ne surgit presque jamais une , entière , indivisible et tout armée : il la compose , il l'achève à plusieurs reprises ; il la fabrique avec labeur , et l'on aperçoit la trace des sou- dures ...
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... coups des neveux dans leur ingratitude ? Ceux surtout dont le lot , moins fait pour l'avenir , Fut d'enseigner leur siècle et de le maintenir , De lui marquer du doigt la limite tracée , De lui dire où le goût modérait la pensée , Où s ...
... coups des neveux dans leur ingratitude ? Ceux surtout dont le lot , moins fait pour l'avenir , Fut d'enseigner leur siècle et de le maintenir , De lui marquer du doigt la limite tracée , De lui dire où le goût modérait la pensée , Où s ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 402 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 135 - J-ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort déployant ses ailes Couvrait d-ombres éternelles La clarté dont je jouis , Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ,*votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 403 - Il ya des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit , l'humeur , la passion , le goût , et les sentiments.
Page 391 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 391 - De même, on ne saurait en écrivant rencontrer le parfait, et s'il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation.
Page 63 - Térence est dans mes mains ; je m'instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse.
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 386 - On me l'a dépeint , dit l'abbé d'Olivet , comme un philosophe qui « ne songeait qu'à vivre tranquille avec des amis et des livres ; faisant « un bon choix des uns et des autres; ne cherchant ni ne fuyant le « plaisir; toujours disposé à une joie modeste, et ingénieux à la faire « naître ; poli dans ses manières , et sage dans ses discours ; craignant « toute sorte d'ambition, même celle de montrer de l'esprit3.
Page 121 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions en soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 387 - C'est un fort honnête homme , et à qui il ne manquerait rien si la nature l'avoit fait aussi agréable qu'il a envie de l'être. Du reste, il a de l'esprit, du savoir et du mérite.