Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1855 - Authors, French |
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... a dit très - judicieusement : « Nous croyons qu'il est inutile de vouloir donner << au public une idée plus particulière des Satires de M. Despréaux . Qu'ajou- << terions - nous à l'idée qu'il en a déjà ? Devenues l'appui ou la ...
... a dit très - judicieusement : « Nous croyons qu'il est inutile de vouloir donner << au public une idée plus particulière des Satires de M. Despréaux . Qu'ajou- << terions - nous à l'idée qu'il en a déjà ? Devenues l'appui ou la ...
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... aurait bien fallu Sortir , chez nous , du cercle où ta raison s'est plu . Tout poëte aujourd'hui vise au parlementaire ; Après qu'il a chanté , nul ne saura se taire : Il parlera sur tout , sur vingt sujets au choix ; * Son gosier le ...
... aurait bien fallu Sortir , chez nous , du cercle où ta raison s'est plu . Tout poëte aujourd'hui vise au parlementaire ; Après qu'il a chanté , nul ne saura se taire : Il parlera sur tout , sur vingt sujets au choix ; * Son gosier le ...
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... aurait affronté Chantilly ni Versailles , Et , s'il l'avait osé , son impudent essor Se fût brisé du coup sur le ... a sa goutte au front , Tel autre en a sa douche , et l'autre nage au fond . Comment tout démêler , tout dénoncer , tout ...
... aurait affronté Chantilly ni Versailles , Et , s'il l'avait osé , son impudent essor Se fût brisé du coup sur le ... a sa goutte au front , Tel autre en a sa douche , et l'autre nage au fond . Comment tout démêler , tout dénoncer , tout ...
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... aurait sans doute mieux valu pour son repos , et peut - être aussi pour sa gloire ; mais il n'avait pas un de ces tempéra- ments poétiques qui s'imposent à volonté une continence de quinze ans , comme fit plus tard Racine . Il suffit ...
... aurait sans doute mieux valu pour son repos , et peut - être aussi pour sa gloire ; mais il n'avait pas un de ces tempéra- ments poétiques qui s'imposent à volonté une continence de quinze ans , comme fit plus tard Racine . Il suffit ...
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... aurait commentées Voltaire . Pour nous , le style de Corneille nous semble avec ses négligences une des plus grandes ... a livré ses feuilles au vent d'automne , leur na- ture vivace jette encore par endroits des rameaux perdus et PIERRE ...
... aurait commentées Voltaire . Pour nous , le style de Corneille nous semble avec ses négligences une des plus grandes ... a livré ses feuilles au vent d'automne , leur na- ture vivace jette encore par endroits des rameaux perdus et PIERRE ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 402 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 135 - J-ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant; Au midi de mes années Je touchais à mon couchant. La Mort déployant ses ailes Couvrait d-ombres éternelles La clarté dont je jouis , Et dans cette nuit funeste Je cherchais en vain le reste De mes jours évanouis. Grand Dieu ,*votre main réclame Les dons que j'en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu'elle m'a tissus...
Page 403 - Il ya des lieux que l'on admire; il y en a d'autres qui touchent, et où l'on aimerait à vivre. Il me semble que l'on dépend des lieux pour l'esprit , l'humeur , la passion , le goût , et les sentiments.
Page 391 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 391 - De même, on ne saurait en écrivant rencontrer le parfait, et s'il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation.
Page 63 - Térence est dans mes mains ; je m'instruis dans Horace ; Homère et son rival sont mes dieux du Parnasse.
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 386 - On me l'a dépeint , dit l'abbé d'Olivet , comme un philosophe qui « ne songeait qu'à vivre tranquille avec des amis et des livres ; faisant « un bon choix des uns et des autres; ne cherchant ni ne fuyant le « plaisir; toujours disposé à une joie modeste, et ingénieux à la faire « naître ; poli dans ses manières , et sage dans ses discours ; craignant « toute sorte d'ambition, même celle de montrer de l'esprit3.
Page 121 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions en soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 387 - C'est un fort honnête homme , et à qui il ne manquerait rien si la nature l'avoit fait aussi agréable qu'il a envie de l'être. Du reste, il a de l'esprit, du savoir et du mérite.