Histoire de la littérature française du moyen age aux temps modernes |
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... LETTRES DE PARIS MAITRE DE CONFÉRENCES A L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE . Faites que vos études coulent dans vos mœurs , et que tout le profit de vos lectures se tourne en vertu . Mme DE LAMBERT . ID PARIS . J. DELALAIN , IMPRIMEUR DE L ...
... LETTRES DE PARIS MAITRE DE CONFÉRENCES A L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE . Faites que vos études coulent dans vos mœurs , et que tout le profit de vos lectures se tourne en vertu . Mme DE LAMBERT . ID PARIS . J. DELALAIN , IMPRIMEUR DE L ...
Page ix
... lettres latines , et même à la poésie provençale , qui ne nous a rien donné ou fort peu de chose , et qui se rattache plus naturellement , par l'analogie de la langue comme par l'influence des senti- ments , à l'Italie et à l'Espagne ...
... lettres latines , et même à la poésie provençale , qui ne nous a rien donné ou fort peu de chose , et qui se rattache plus naturellement , par l'analogie de la langue comme par l'influence des senti- ments , à l'Italie et à l'Espagne ...
Page xi
... lettres , comme l'histoire politique , offre une matière toujours nouvelle . Le choix des faits et l'ordre dans le- quel on les dispose , y tenant lieu d'invention , donnent à chacun un droit indéfini d'appropriation sur ce do- maine ...
... lettres , comme l'histoire politique , offre une matière toujours nouvelle . Le choix des faits et l'ordre dans le- quel on les dispose , y tenant lieu d'invention , donnent à chacun un droit indéfini d'appropriation sur ce do- maine ...
Page xii
... lettres , où il m'a été donné de parler comme professeur , après avoir longtemps écouté comme élève . C'est , j'ose le dire , et je ne crains pas d'en être désavoué , l'esprit dominant de cette Université de France dont on n'a tant ...
... lettres , où il m'a été donné de parler comme professeur , après avoir longtemps écouté comme élève . C'est , j'ose le dire , et je ne crains pas d'en être désavoué , l'esprit dominant de cette Université de France dont on n'a tant ...
Page xvi
... lettres persanes . Considérations sur les causes de la grandeur des Romains . L'Esprit des lois . - Boulainvilliers , Dubos et Mably . Caractère de Montesquieu . CHAP . III . Avénement de Voltaire . OEdipe . La Henriade . - · Voltaire ...
... lettres persanes . Considérations sur les causes de la grandeur des Romains . L'Esprit des lois . - Boulainvilliers , Dubos et Mably . Caractère de Montesquieu . CHAP . III . Avénement de Voltaire . OEdipe . La Henriade . - · Voltaire ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 510 - Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables:" Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne!
Page 310 - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme gerait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui. L'univers n'en sait rien.
Page 332 - Lorsque vous peignez des héros, vous faites ce que vous voulez; ce sont des portraits à plaisir où l'on ne cherche point de ressemblance, et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature; on veut que ces portraits ressemblent , et vous n'avez rien fait si vous n'y faites reconnoître les gens de votre siècle.
Page 404 - certains animaux farouches , des mâles et des femelles : répandus par la campagne , noirs , livides , et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée , et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine...
Page 457 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique , pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher , si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête j et ils ont le nez si écrasé , qu'il est presque impossible de les plaindre.
Page 248 - Un malheur inconnu glisse parmi les hommes , Qui les rend ennemis du repos où nous sommes : La plupart de leurs vœux tendent au changement ; Et comme s'ils...
Page 308 - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme, en regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis , ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 170 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage...
Page 282 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Page 403 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.