Oeuvres de Molière: Avec un commentaire historique et littéraire; précédées du tableau des moeurs du dix-septième siècle, et de la vie de Molière, Volume 4Aillaud, 1829 |
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... ici épouser ses inquiétudes ; et , parce qu'il est amou- reux , il faut que , nuit et jour , je n'aie aucun repos . Mais voici des flambeaux ; et sans doute c'est lui . SCÈNE III . ADRASTE ; DEUX LAQUAIS , PORTANT CHACUN LE SICILIEN ,
... ici épouser ses inquiétudes ; et , parce qu'il est amou- reux , il faut que , nuit et jour , je n'aie aucun repos . Mais voici des flambeaux ; et sans doute c'est lui . SCÈNE III . ADRASTE ; DEUX LAQUAIS , PORTANT CHACUN LE SICILIEN ,
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... nuit ? Hors vous et moi , monsieur , je ne crois pas que personne s'avise de courir maintenant les rues . ADRASTE . Aussi ne crois - je pas qu'on puisse voir personne qui sente dans son cœur la peine que je sens . Car enfin ce n'est ...
... nuit ? Hors vous et moi , monsieur , je ne crois pas que personne s'avise de courir maintenant les rues . ADRASTE . Aussi ne crois - je pas qu'on puisse voir personne qui sente dans son cœur la peine que je sens . Car enfin ce n'est ...
Page 61
... nuit et en robe de chambre , avec une épée sous son bras . Il y a quelque temps que j'entends chanter à ma porte ; et sans doute cela ne se fait pas pour rien . Il faut que dans l'obscurité je tâche à découvrir quelles gens ce peuvent ...
... nuit et en robe de chambre , avec une épée sous son bras . Il y a quelque temps que j'entends chanter à ma porte ; et sans doute cela ne se fait pas pour rien . Il faut que dans l'obscurité je tâche à découvrir quelles gens ce peuvent ...
Page 64
... voir toujours avec moi . Il n'est pas mal de s'assurer un peu contre les soins des surveillants ; et cette nuit encore on est venu chanter sous nos fenêtres . ISIDORE . Il est vrai : la musique en étoit 64 LE SICILIEN .
... voir toujours avec moi . Il n'est pas mal de s'assurer un peu contre les soins des surveillants ; et cette nuit encore on est venu chanter sous nos fenêtres . ISIDORE . Il est vrai : la musique en étoit 64 LE SICILIEN .
Page 67
... nuit et jour celle que je voudrois gagner . C'est un admirable un admirable moyen d'a- vancer ses affaires ; et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin et de la colère que donnent à l'esprit d'une femme la contrainte et la servitude ...
... nuit et jour celle que je voudrois gagner . C'est un admirable un admirable moyen d'a- vancer ses affaires ; et l'on ne tarde guère à profiter du chagrin et de la colère que donnent à l'esprit d'une femme la contrainte et la servitude ...
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Common terms and phrases
ACANTE ACTE ADRASTE affaire aime ALCMÈNE Allons amant âme amour AMPHITRYON ANSELME assez avez avoit beau belle bonté céans charmante chose ciel CLEANTE CLEANTHIS cœur comédie comique COMMISSAIRE connoître consentir coups courroux crois DAMIS DAPHNÉ dessein dévot Dieu dieux dire discours don Pèdre DORINE doute doux ÉLISE ELMIRE enfin époux ÉROXÈNE Est-ce êtes étoit Euclion fâcheux femme fille fils FLÈCHE frère FROSINE gens HALI HARPAGON Hélas homme ISIDORE j'ai j'aurois j'avois j'en jamais JUPITER l'amour L'AVARE LICARSIS LYCAS m'en MADAME PERNELLE main MAÎTRE JACQUES MARIANE MÉLICERTE MERCURE mieux mille Molière monde monsieur MYRTIL NAUCRATES NICANDRE ORGON parler paroître pendard pense père personne PHILÈNE Plaute prendre qu'à Qu'est-ce raison rien s'il vous plaît sais sauroit SCÈNE VII sentiments seroit seul soin sort SOSIE souffrir Strobile TARTUFFE tendresse théâtre du Palais-Royal TIRÈNE traître trouve vais VALÈRE valet veut veux vœux voilà vois voulez-vous vrai yeux zèle
Popular passages
Page 471 - Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! je suis perdu, je suis assassiné ; on m'a coupé la gorge : on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête.
Page 471 - Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ! et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde ! Sans toi il m'est impossible de vivre. C'en est fait ; je n'en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré.
Page 132 - Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres. L'apparence du mal a chez eux peu d'appui, Et leur âme est portée à juger bien d'autrui. Point de cabale en eux, point d'intrigues à suivre; : . On les voit, pour tous soins, se mêler de bien vivre.
Page 131 - À prix de faux clins d'yeux et d'élans affectés; Ces gens, dis-je, qu'on voit, d'une ardeur non commune...
Page 98 - C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde. On souffre aisément des répréhensions, mais on ne souffre point la raillerie. On veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule.
Page 128 - II m'avertit des gens qui lui font les yeux doux, Et plus que moi six fois il s'en montre jaloux. Mais vous ne croiriez point jusqu'où monte son zèle...
Page 128 - II s'impute à péché la moindre bagatelle; Un rien presque suffit pour le scandaliser ; Jusque-là qu'il se vint l'autre jour accuser D'avoir pris une puce en faisant sa prière, Et de l'avoir tuée avec trop de colère ". CLÉANTE Parbleu ! vous êtes fou, mon frère, que je croi.
Page 198 - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
Page 125 - II passa dans sa chambre au sortir de la table; Et dans son lit bien chaud il se mit tout soudain, Où, sans trouble, il dormit jusques au lendemain.
Page 131 - Ce titre par aucun ne leur est débattu. Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu, On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine et traitable.