Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et étrangères, Volume 4

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Société royale des antiquaires de France, 1823 - France
 

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Page 354 - Plu l arque rapporte (de claris mulieribus] « que les fiançailles s'accomplissaient en faisant « boire les deux amans dans une même coupe > en « signe d'union et d'amour. » § 7- Bientôt tout le monde se met à table; les femmes y arrivent tard et y font une courte apparition ; mais les hommes y passent bravement la nuit à boire et à chanter. § 8. La célébration religieuse du mariage a toujours lieu dans la paroisse où la fille avait son habitation. L'heure étant venue de quitter le...
Page 76 - H n'y existe malheureusement aucune inscription ; mais sa dénomination vulgaire et traditionnelle sous ses deux acceptions, sa forme, le sujet qu'elle retrace, sa position sur les confins de la cité, tout porte à croire qu'elle était originairement la pierre monumentale du champ des supplices. Les trois têtes qui s'y trouvent, figurent les Triumvirs capitaux C Triumviri capitales), qui étaient les magistrats chargés 'de veiller à la garde des prisonniers et de présider aux exécutions. A.UTEL....
Page 106 - Cela s'appctte faire le brasillet. On danse autour du feu , on s'arrache les châtaignes, on se pousse, on crie, on fait grand tumulte , et chacun rentre chez soi plus content que s'il sortait de l'opéra. La veille de Noël, après souper, on se réunit chez les métayers les plus aisés. Le maître de la maison se fait apporter une souche énorme, et entouré de tous les assistans recueillis dans le respect et le silence ; il répand sur cette bûche de l'eau et du sel. Elle est ensuite mise au...
Page 374 - On allumait, à cette occasion, dit M. David de Saint-Georges, traducteur d'Ossian (dans des recherches manuscrites qu'il a laissées , touchant plusieurs lieux du département du Jura), on allumait un grand feu sur une hauteur , à portée d'une fontaine ou d'un amas d'eau quelconque, et l'on y faisait de grandes réjouissances. Cet usage, ajoute-t-il, s'est conservé par les feux que les bergers de nos campagnes, où le printemps est plus reculé, allument encore la veille de la Saint-Jean , »...
Page 474 - Avrcsscs et Mélans. On a vu de ces combats durer plus de deux heures sans aucun avantage réel de part ni d'autre. Tantôt les uns gagnent du terrain , tantôt les autres le reprennent ; et les corps de réserve qui viennent au secours, rétablissent souvent les affaires. Enfin, lorsqu'un des deux partis commence à plier, l'autre occupe le terrain , s'y range en bataille , fait agiter son drapeau , et crie victoire.
Page 382 - Le deux février est aussi connu sous le nom de la Chandeleur , solennité ainsi nommée du grand nombre de cierges que les fidèles font bénir à la messe, et avec lesquels ils vont en procession dans l'église ou au-dehors. Dans le canton d'Orgelet , au retour de l'office , le père de famille , après avoir récité le Pater et l'Ave, fait découvrir l'épaule à toutes les personnes de la maison , et y forme une croix de quatre ou cinq gouttes de cire. Il marque aussi du même signe le fond...
Page 337 - J'ai lu des mémoires sur les usages de différentes provinces, qui prou vent que, partout ailleurs, les générations ne le cèdent aux nôtres ni pour le nombre ni pour l'absurdité des erreurs. D'ailleurs, tout en recueillant ces notes sur des usages singuliers, qui sautent à l'œil de l'observateur le moins attentif, j'ai reconnu que ce qu'il y avait de marqué au sceau de l'antiquité dans notre esprit et dans nos mœurs, n'est pas tout à blâmer; et que, par des vertus et des qualités essentielles,...
Page 471 - Ce qu'il ya de comique dans cette sorte de divertissement, c'est de voir derrière ces géans, des filles et des femmes se trémousser, gesticuler et crier toutes à la fois, pour animer leurs amans ou maris. Elles leur donnent des liqueurs pour ranimer leurs forces...
Page 110 - Une gâtinelle, qui ne danse pas, tâche au moins de jouer à \embertounage avec son parsounier, c'est-à-dire avec le valet qui sert avec elle dans la même métairie. Ils s'asseoient tous deux par terre, l'un devant l'autre; et, s'appuyant pieds contre pieds, se tenant par les mains, ils se balancent par un mouvement de tangage. C'est ce qui a fait aussi donner à ce jeu le nom de vogue la galère. Le nom patois âiemberlounage signifie jeu d'amourette.
Page 476 - ... garnis de rubans de la même couleur. Ils portent à la main droite une épée émoussée, et tenant chacun de la gauche la pointe de celle de leur compagnon, sans jamais l'abandonner, ils font mille mouvements et...

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