La Décade philosophique, littéraire et politique, Volume 4; Volume 26

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J.B. Say, 1800
 

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Popular passages

Page 29 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 107 - ... l'onde eût péri l'adultère Dont les feux ont souillé la cour de Ménélas ! Pleurante, et te cherchant trop vainement, hélas ! Je ne languirais point dans mon lit solitaire ; Je ne me plaindrais pas de la lenteur des jours; Et, pour tromper des nuits la course encor plus lente, Je ne déferais pas, d'une main défaillante, L'ouvrage ingénieux que je refais toujours. Combien j'ai tremblé pour ta vie! L'amour craint tout; l'amour, me peignant ton trépas, Te prétait des dangers que tu ne...
Page 108 - J'ai su tous ces détails célèbres D'un fils qui de Nestor les avait tous appris. Il m'a conté Dolon par tes regards surpris, Et Rhésus par ton bras frappé dans les ténèbres. Mais comment, oubliant ton épouse et ton fils, Osas-tu pénétrer le camp du roi de Thrace, Et, d'un seul homme aidé, braver tant d'ennemis? Jadis plus amoureux , Ulysse eut moins d'audace.
Page 415 - ... or il est remarquable que dans l'histoire, ce ne sont pas tant les faits majeurs et marquants qui sont instructifs, que les faits accessoires, et que les circonstances qui les ont préparés ou produits ; car ce n'est qu'en connaissant ces circonstances préparatoires, que l'on peut parvenir à éviter ou à obtenir de semblables résultats : ainsi dans une bataille, ce n'est pas son issue qui est...
Page 107 - Ilion , haï des filles de la Grèce; Mais at-il pu souffrir autant que la tendresse De l'épouse qui t'a perdu? Plût aux dieux que sur l'onde eût péri l'adultère Dont les feux ont souillé la cour de Ménélas ! Pleurante, et te cherchant trop vainement, hélas ! Je ne languirais point dans mon lit solitaire ; Je ne me plaindrais pas de la lenteur des jours; Et, pour tromper des nuits la course encor plus lente, Je ne déferais pas, d'une main défaillante, L'ouvrage ingénieux que je refais...
Page 240 - Ces pâles peupliers, tout t'invite à la paix. Respire donc enfin de tes tristes chimères, Vois accourir vers toi les époux et les mères, Regarde ces...
Page 159 - ... fust estaing. Son gros diamant (qui estoit un des plus gros de la chrestienté) où pendoit une grosse perle, fut levé par un Suisse, et puis remis en son...
Page 86 - Considérations sur les sourds-muets de naissance, et sur les moyens de donner l'ouïe et la parole à ceux qui en sont susceptibles...
Page 359 - Seul, sous des. traits divers, tu fécondes ces lieux : C'est toi qui vas chercher, aux bornes de la terre, Des travaux nourriciers l'aliment salutaire : Ta main fournit le fer au soc agriculteur; Le sucre au loin jauni sous l'ardent équateur, Transporté par tes soins sur ces rives humides , S'épure et se blanchit dans des flammes liquides. Etrangère autrefois dans ces champs imparfaits , Gérés, à leurs moissons , reconnaît tes bienfaits.
Page 180 - Chacun est un héros , plein de la noble envie D'étendre sa mémoire au-delà de sa vie ; Et son regard perçant dans la nuit du tombeau , De l'immortalité voit luire le flambeau. Parmi tous ces guerriers dans la fleur de leur âge , Toi de qui la prudence égalait le...

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