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TABLE DES MATIÈRES.

CHAPITRE XXII.

1687-1688.

État de la maison de Condé en 1687.

Quels changements apporte la mort de Condé dans les caractères de M. le Prince son fils, de Mme la Princesse, de M. le Duc et de Mme la Duchesse. Situation particulière de la Bruyère auprès des Altesses auxquelles il est attaché. Leçons de littérature à Me la Duchesse, de blason à M. le Duc. Quelles sont les graves occupations de M. le Duc. Le carrosse d'un grand, ou la faveur de M. de Xaintrailles. Les bonnes fortunes de M. le Duc. Le roi casse la chambre des filles d'honneur de Mme la Dauphine. . De l'opinion morale et religieuse au commencement de l'an 1688. - Le livre des Caractères est achevé d'imprimer; cartons de la première édition. - Publication de l'ouvrage; effet qu'il produit à la cour, à la ville, jusqu'en Hollande, auprès des protestants et des catholiques. - L'Histoire des variations par Bossuet n'a pas d'abord un succès aussi prompt ni aussi étendu.......

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CHAPITRE XXIII.

1688.

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M. le Prince approuve le livre de la Bruyère; l'auteur se hâte de faire deux correc-
tions nécessaires dans la deuxième édition. - M. le Prince reconnaît que la Bruyère
peut lui être utile.
Vues politiques de M. le Prince. Amitié de Mme la Du-
chesse avec Mile de Bourbon; sa liaison avec Mme de Caylus. · Situation nouvelle
du prince de Conti. — Préparatifs de son mariage avec Mile de Bourbon. · Céré-
monies et noces à Versailles. Fête de l'hôtel de Conti à Paris. - - Fête Dauphine
à Chantilly. Génie mécanique de M. le Prince. Comment agit Gourville
dans la maison de Condé. Vanité des artistes et leurs prétentions. Mala-
dresse des connaisseurs.. Contes et faux bruits sur M. le Prince. Sa véritable
faute. La Bruyère défend Son Altesse contre les critiques des mécontents, et
remplit consciencieusement ses fonctions d'homme de lettres dans la maison de
Condé..

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La guerre de la ligue d'Augsbourg est décidée. Horreur de la Bruyère pour la

guerre.

Sentiments du peuple, de la noblesse et de la cour. Ms' le Dauphin au

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-

siège de Philippsbourg. - M. le Duc et le prince de Conti font campagne en-
semble. Leur ardeur pour se distinguer; jalousie qu'ils inspirent. Prise de
Philippsbourg et siège de Manheim. Répétitions d'Esther. Opéra-ballet de
l'abbé Genest. Le musicien Lalande. — Imprudences de Mme la Duchesse.
Retour subit de M. le Duc. Intrigues galantes de la cour. Manque de mé-
moire de M. le Prince. - Réflexions de la Bruyère sur la révolution d'Angleterre.
M. le Prince lieutenant criminel. Comment M. le Duc découvrit l'art de se

faire aimer de sa femme. Rivalité de Mme la Duchesse avec Mme la princesse

de Conti, la veuve. — - La Bruyère homme d'esprit dans la maison de Condé, non

comme Voiture et Sarrasin, mais en quelque sorte journaliste. Il défend M. le

Duc contre les envieux, Mme la Duchesse contre les flatteurs, et cache un bon con-

seil dans le roman d'Émire......

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populaire. Qu'entendait-il par le peuple? Il passe en revue les différentes
classes de la société depuis la plus basse jusqu'à la plus haute, et tire de cette
revue une conclusion morale qui convient à toutes : il ne faut mortifier personne.
- Ensuite il applique ce précepte aux divers âges de l'homme indifféremment, à
l'enfance, à la jeunesse, à l'âge mûr et à la vieillesse. Il traite des caractères de
chaque âge et décrit les passions qui lui appartiennent, comme l'amour, l'amitié,
l'ambition, l'avarice, la vanité, l'égoïsme et l'esprit de routine. Il prouve avec
Mme Dacier que le cœur humain est toujours et partout le même, en Grèce, à Rome
et à Paris. Mais s'il signale bien des vices et abus, il montre aussi des réformes
dont il a été témoin.

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guerre de la ligue d'Augsbourg.

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Dans la société du XVIIe siècle, la tragédie d'Esther fut un événement considérable.
La Bruyère imite Racine auprès de Mme la Duchesse. Sa théorie littéraire expliquée
d'après les écrivains du XVIe et du XVIIe siècle : le goût des anciens pour le simple et
le naturel brille dans Molière et la Fontaine, mais ni dans l'Homme à bonnes fortunes,
ni dans le Débauché de Baron. - Aventures galantes de M. de Béthune, dit Cassepot.
- Querelle de M. le duc d'Estrées et de M. le duc de Gesvres; M. le Prince paraît
les réconcilier. - Il gagne son procès et fait rompre le testament de Mile de Guise.
Il cherche querelle à Mme la Duchesse, et fait si bien que le roi casse la cham-
bre de ses filles d'honneur. Il en est désolé, tombe malade; Mme la Duchesse va
le consoler et le distraire à Chantilly. - Mlle de Croissy remplace les filles d'hon-
neur. Mme la Duchesse prend un ascendant singulier dans la maison de Condé ;
elle se moque de son mari, qui s'en prend à la Bruyère. Le philosophe rit de
M. le Duc trop bien marié, de M. de Marsan mal marié, de M. de Mailly, l'heureux
époux de Mue de Sainte-Hermine. Satisfaction de Gourville qui vient d'obtenir
son brevet d'honnête homme en faisant de la fausse monnaie. - Xaintrailles ne
veut pas saluer la Bruyère : le moraliste n'en est pas plus fier pour cela.
Il exa-
mine les effrontés qui fourmillent à la cour. Lanjamet et Lassay sont deux
types curieux. -Leur histoire pour ces gens-là le moraliste est un rustre, un
Vulteius, un Vespasien. — Il aime mieux être du peuple que des grands, mais il
reconnaît qu'il n'est pas bon de passer pour un philosophe....

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214

CHAPITRE XXIX.

1690.

Querelle d'Étienne Michallet avec les Célestins: il veut amener son auteur à faire
L'auteur regimbe.
une 5e édition.

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Raisons que chacun d'eux fait valoir en
Perrault même
Pourquoi? Il se moque des

La Bruyère aspire à l'Académie. l'en juge digne, mais Charpentier s'y oppose.

-

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gens. Triste métier que celui d'écrivain. - L'auteur hésite à publier sa 5o édi-
tion. Il n'est plus curieux de raconter les folies des autres au public; il est un
homme de bien, c'est-à-dire un chanteur enrhumé qui ne peut plus chanter.
D'ailleurs il est triste et pense à la mort. Qu'est-ce que la vie? Un sommeil ;
l'homme qui pense, quel qu'il soit, se pose le problème de la destinée humaine.
La Bruyère ne cherche pas d'autre solution que celle du christianisme : il rap-
pelle quelques-uns des grands motifs qui l'ont déterminé à croire, et fait l'histoire
de ses propres pensées depuis sa jeunesse jusqu'à l'année 1690. - Il raconte même
ses illusions sur l'éloquence de la chaire et du barreau, sur les joies de la vie,
sur l'amour, sur la philosophie; revenu de ses erreurs, il raille celles des autres : à
quoi pensent l'arbitre des bons morceaux, le joueur, celui qui veut faire fortune,
le riche, l'homme très riche, le premier noble de sa race, le puissant bourgeois,
le grand seigneur, le courtisan, le voyageur, le misanthrope, le sceptique, le favori
des modes et du bel air? - La vertu seule va au delà des temps; où la trouver, si
ce n'est dans la religion? mais dans la religion sincère, non pas dans celle des
mondains. Être l'apôtre d'un seul homme suffirait à l'ambition de notre auteur:
c'est pourquoi il achève et publie sa 5e édition......

CHAPITRE XXX.

Page.

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1690-1691.

État de l'Europe en 1690. Politique des puissances coalisées.

dans la société française.

Guerre sur terre et sur mer.

Opinions diverses
Bataille de Fleurus.

Combat naval du cap Beveziers. Victoire de Guillaume d'Orange à la Boisne en Irlande. On le croit tué; réjouissances à Paris.

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en Allemagne. Le roi veut commander en personne. Imprécations de la
Bruyère contre l'amour de la gloire. — Congrès de la Haye. — Siège et prise de
Mons. Siège et prise de Nice par Catinat.
La Bruyère a le tort de parler des événements militaires au point de vue politi-
que. On lui en sait mauvais gré. Ses inquiétudes et ses malédictions contre
la police. — Profession de foi politique en faveur de l'humanité et de la vertu ;
résumé du cours qu'il avait fait à M. le Duc sur l'histoire moderne et contem-
poraine...

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des femmes et des hommes De la forme des cofres et da moavement pl Lowcę taque- Caracteres de la novelle devotice. Ifrence des directeurs de Les directeurs indices - Les hypocrites : Onugüne et Tatum Eference des deux personnages - Cingizes remarqualões dans à a schre & - Benserade vieilli et baisse. — Racine à la mode - Fontenelle wat evlys ser Exier avec Tagen Ese et Larivie- · Bacine ne peut faire jouer d’ht ̃NG • Comparison de ce poeme tragique avec la pièce de Fontenelle. Mort de Vi laper: sorte de Benserade ocutre la Bruyère. - Fontenelle est élu à 7Acadmin Som discours de reception efface Racine.- Le Mercure triomphe.- La BrewY manque d'esprit. - La Fontaine et Cornelle en manquent aussi, mais ils ont du talent. Developpement du caractere de Santeul ou Theodas Portrait de Socrate. Rapports de la Bruyère avec Mezage. Le moraliste ecrit par humeur; Bonaventure d'Argonne veat imiter.- Michallet le presse d'achever son ouvraga I code enfin pour le rendre plas complet, plus fini et plus reguler, volume de la 6+ edition n'est guère plus gros que celui de la 3o.

CHAPITRE XXXIII.

Le

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1691-1692.

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Grandeur et

Situation politique de la France en Europe au mois de juin 1691. faiblesse de Louis XIV. - Empire de Louvois, son activité febrile, ses inquietudes, sa mort. Effet que produit cette mort en France et en Europe, Le roi de France veut gouverner seul. Succès de Guillaume d'Orange en Irlande; combat de Leuse en Flandre; Catinat, chassé du Piémont, prend Montmelian en Savoie. - Role politique de Mme de Maintenon: sa réforme à Saint-Cyr et à la cour de France. On fait marier Courtanvaux et Barbézieux, fils de Louvois, le duc du Maine et le duc de Chartres. — Étranges intrigues, — L'abbé Dubois se révèle : il réduit le duc de Chartres à épouser, malgré sa mère, Mile de Blois. Le due du Maine est amené par Mme de Maintenon à épouser Me de Charolais, fille de M. le Prince. Scènes curieuses à la cour de France et dans la maison de Conde,

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