Lettres de Georges Bizet: impressions de Rome (1857-1860) : la commune (1871) |
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Lettres de Georges Bizet: Impressions de Rome (1857-1860); La Commune (1871 ... Georges Bizet No preview available - 2018 |
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acte Adieu artiste assez Auber avons Bas-Prunay beau Berlioz blaguer camarades Carafa Carmen cent charmant charmant garçon cher père Chère madame Halévy Chère maman chose Clapisson cœur Colin complètement crains crois d'Hector David Deum diable Didier dire Don Procopio embrasse Enfin envoi Faust fils aimant fils GEORGES BIZET Florence garçon gens GEORGES BIZET Rome Gounod Guiraud Hector Heim heures heureux homme huit jours Italiens J'ai J'attends j'aurai j'écrirai j'en j'espère jamais l'Académie l'Opéra-Comique LOUIS GANDERAX Ludovic Halévy madame Zimmerman ment merveilleux messieurs Meyerbeer mieux mille mois monsieur Mozart musicale musicien musique n'ai Naples Napoléon III opéra bouffe opéra-comique papa parle passer peintre pense pensionnaire plaisir Pompéi presque prix de Rome prochaine lettre quinze raison reste rien Rossini sais santé Schnetz semaines sera seul soir sommes splendide succès symphonie t'ai t'écrirai talent théâtre Théâtre-Lyrique trouvé vais Vasco de Gama Venise Vésinet veux Villa Médicis voilà vois voyage Wagner
Popular passages
Page v - Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer? Va-t'en, pauvre oiseau passager; Que Dieu te mène à ton adresse! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un adolescent, Les derniers à peine d'un homme.
Page 64 - ... connaître, vu l'exclusion complète des Français de la société italienne ; mais, s'ils ferment leurs maisons, les Italiens ne peuvent fermer leurs musées, leur campagne, leurs églises, leur ciel, et l'homme qui sent le beau et le vrai, artiste ou non, trouve ici de quoi admirer et penser... « Plus je vais et plus je plains les imbéciles qui n'ont pas su comprendre le bonheur du pensionnaire de l'Académie. Du reste, j'ai remarqué que ces derniers n'ont jamais fait grand'chose.
Page xxvii - On peut être un grand artiste sans avoir le' motif, et alors il faut renoncer à l'argent et au succès populaire ; mais on peut être aussi un homme supérieur et posséder ce don précieux, témoin Rossini. Rossini est le plus grand de tous, parce qu'il a, comme Mozart, toutes les qualités : l'élévation, le style, et enfin le motif. » Sans très bien comprendre la différence, insuffisamment expliquée, du motif et de l'idée, ne retrouve-t-on pas encore ici le besoin, l'amour de la clarté,...
Page 118 - Mon goût se prononce définitivement pour le théâtre, et je sens vibrer certaines fibres dramatiques que j'ignorais jusqu'à ce jour. Enfin, j'ai bon espoir. Encore une bonne chose. Jusqu'à ce moment, je flottais entre Mozart et Beethoven, Rossini et Meyerbeer. Maintenant je sais ce qu'il faut adorer. Il ya deux sortes de génies : le génie de la nature et le génie de la raison. Tout en admirant immensément le second, je ne te cacherai pas que le premier a toutes mes sympathies. Oui, mon cher,...
Page 118 - Seulement c'est une affaire de goûts ; un ordre d'idées exerce sur ma nature une plus forte attraction que l'autre. Quand je vois le Jugement dernier, quand j'entends la Symphonie Héroïque ou le quatrième acte des Huguenots, je suis ému, surpris et je n'ai pas assez d'yeux, d'oreilles, d'intelligence pour admirer. Mais quand je vois...
Page 311 - Wagner n'est pas mon ami, et je le tiens en médiocre estime ; mais je ne puis oublier les immenses jouissances que je dois à ce génie novateur. Le charme de cette musique est indicible, inexprimable. C'est la volupté, la tendresse, l'amour...
Page 312 - L'expérience a été faite, on la refait tous les ans avec le même résultat. Seulement, Beethoven est mort depuis cinquante ans et la mode est de trouver cela beau. Jugez bien vous-même, en oubliant tout ce que vous avez entendu dire, en oubliant les sots et méchants articles et le plus méchant livre publié par Wagner, et vous verrez. Ce n'est pas la musique de l'avenir, — ce qui ne veut rien dire; mais c'est, comme vous le dites si bien, la musique de tous les temps, parce qu'elle est admirable....
Page 123 - L'habileté dans l'art est presque indispensable, mais elle ne cesse d'être dangereuse qu'au moment où l'homme et l'artiste sont faits. Je ne veux rien faire de chic, je veux avoir des idées avant de commencer un morceau, et ce n'est pas ainsi que je travaillais à Paris.
Page v - Ce livre est toute ma jeunesse ; Je l'ai fait sans presque y songer. Il y paraît, je le confesse, Et j'aurais pu le corriger. Mais quand l'homme change sans cesse, Au passé pourquoi rien changer ? Va-t'en, pauvre oiseau passager ; Que Dieu te mène à ton adresse ! Qui que tu sois, qui me liras, Lis-en le plus que tu pourras, Et ne me condamne qu'en somme. Mes premiers vers sont d'un enfant, Les seconds d'un...
Page 103 - Je suis plus que jamais convaincu que Mozart et Rossini sont les deux plus grands musiciens. Tout en admirant de toutes mes facultés Beethoven et Meyerbeer, je sens que ma nature me porte plus à aimer l'art pur et facile que la passion dramatique. De même, en peinture, Raphaël est le même homme que Mozart ; Meyerbeer sent comme sentait Michel-Ange. Ne va...