Étude historique sur la philosophie de la renaissance en Italie: (Cesare Cremonini).

Front Cover
Librairie Hachette, 1881 - Philosophy - 390 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 14 - La première était d'obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant en toute autre chose suivant les opinions les plus modérées et les plus éloignées de l'excès qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés de ceux avec lesquels j'aurais à vivre.
Page 271 - Ciel, je ne doute point toutefois qu'il y ait un ordre naturel entre elles, lequel est régulier et déterminé. Et la connaissance de cet ordre est la clef et le fondement de la plus haute et plus parfaite Science que les hommes puissent avoir touchant les choses matérielles; d'autant que par son moyen on pourrait connaître a priori toutes les diverses formes et essences des corps terrestres, au lieu que, sans elle, il nous faut contenter de les deviner a posteriori, et par leurs effets»1.
Page 196 - La vie est en lui, car l'action de l'intelligence est une vie, et Dieu est l'actualité même de l'intelligence ; cette actualité prise en soi, telle est sa vie parfaite et éternelle.
Page 222 - Cielo, in vano è che voi temiate di quello che voi medesimo reputate inalterabile e impassibile ; quanto alla Terra, noi cerchiamo di nobilitarla e perfezionarla, mentre procuriamo di farla simile ai corpi celesti e in certo modo metterla quasi in cielo, di dove i vostri filosofi l'hanno bandita.
Page 214 - Une tradition venue de l'antiquité la plus reculée, et transmise à la postérité sous le voile de la fable, nous apprend que les astres sont des dieux, et que la divinité embrasse toute la nature...
Page 16 - Crémonin était un grand personnage, un esprit vif et capable de tout, un homme déniaisé et guéri du sot. qui savait bien la vérité, mais qu'on n'ose pas dire en Italie. Tous les professeurs de ce...
Page 213 - La nature des astres, avait dit Aristote, étant une certaine essence éternelle, et ce qui meut étant éternel aussi et antérieur à ce qui est mû..., il est évident qu'autant il ya de planètes, autant il doit y avoir d'essences, éternelles de leur nature, et chacune immobile en soi L'une est la première, l'autre la seconde, dans un ordre correspondant au mouvement des astres entre eux...
Page 169 - La troisième opinion est celle d'Aristote ; elle consiste à dire que l'agent fait du même coup le composé de la matière et de la forme, en donnant le mouvement à la matière et la transformant jusqu'à ce que tout ce qui y était en puissance passe à l'acte. Dans cette opinion...
Page 169 - La nature produit tout cela avec ordre, avec perfection, et comme si elle était guidée par une intelligence supérieure, bien qu'elle soit dénuée d'intelligence. Ces proportions et cette énergie productive, que les mouvements du soleil et des étoiles donnent aux éléments, sont ce que Platon appelait les Idées. Dans l'opinion d'Aristote, l'agent ne crée aucune forme, car s'il en créait, quelque chose pourrait sortir du néant. C'est la fausse imagination d'après...
Page 242 - ... d'animaux , et il doit les contenir pour «être parfait. Si je leur donnais moi-même la «naissance et la vie, ils seraient semblables aux « dieux. Afin donc qu'ils soient mortels et que cet «univers soit réellement un tout achevé, appli«quez-vous, selon votre nature, à former ces «animaux, en imitant la puissance que j'ai dé« ployée moi-même dans votre formation.

Bibliographic information