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QUESTIONNAIRE.

1. Qui errait après sa défaite ?-2. Comment errait-il ?—3. Avec qui errait-il?—4. A quoi était-il quelque fois réduit?—5. Par qui était-il poursuivi ?—6. Que fit-il un jour ?-7. Comment les fit-il?-8. Quelle en fut la conséquence ?-9. Où entra-t-il?—10. Que lui demanda le fils du roi ?-11. Que savait-il?-12. Que croyait-il?-13. De quoi était-il couvert ?-14. Que lui dit-il de faire de ces lambeaux?-15. De qui étaient-ils les dépouilles ?— 16. Qui fut touché ?-17. Que lui donna-t-il ?-18. Que gardat-il ?-19. Qui fut accusé ?-20. Quand fut-il accusé ?-21. De quoi fut-il accusé ?—22. Où fut-il cité ?—23. Où se présenta-t-il? -24. Comment se présenta-t-il ?-25. Que demanda-t-il aux juges?-26. Que fit le tribunal?

XIV.

LA DUCHESSE DE WITTEMBERG.

Conrad III., qui avait été élu empereur en 1138, assiégeait Weinsperg, petite ville des états du duc de Wittemberg, en Allemagne. Ce duc, qui s'était vivement opposé à l'élection de Conrad, et qui avait même refusé de le reconnaître, se tenait avec sa femme renfermé dans cette ville. Il en soutint le siège avec une bravoure héroïque, et ne céda qu'à la force.

L'empereur, irrité, voulait mettre tout à feu et à sang cependant il fit grâce aux femmes, et leur permit de sortir et d'emporter avec elles tout ce qu'elles avaient de plus précieux.

L'épouse du duc profita aussitôt de cette permission pour sauver les jours de son mari. Elle le prit sur ses épaules; toutes les femmes de la ville en firent autant, et Conrad les vit sortir ainsi chargées, la duchesse à leur tête. Il ne put tenir contre un spectacle si touchant, et cédant à l'admiration qu'il lui causait, il fit grâce aux hommes en faveur des femmes. La ville fut sauvée.

QUESTIONNAIRE.

1. Qui était Conrad III. ?-2. A quelle époque fut-il élu Empereur?-3. Qu'assiégeait-il ?-4. Où est Weinsperg ?-5. Qui est-ce qui s'était opposé à cette élection?-6. Qu'avait-il même refusé ?—7. Où se tenait-il enfermé ?-8. Avec qui se tenait-il enfermé ?-9. Que soutint-il ?-10. A quoi céda-t-il cependant ?-11. Qui était irrité ?-12. Que voulait-il faire ?13. A qui fit-il grâce ?—14. Que leur permit-il d'emporter ?—15. Qui est-ce qui profita de cette permission ?-16. Pourquoi en profita-t-elle ?-17. Comment le sauva-t-elle ?-18. Qui est-ce qui en fit autant ?—19. Que vit Conrad ?-20. Qui était à leur tête ?— 21. Devant quoi ne put-il tenir ?-22. A quoi céda-t-il ?—23. A qui fit-il aussi grâce? 24. En faveur de qui leur fit-il grâce ? 25. Qu'est-ce qui fut ainsi sauvé?

XV.

ARNOLD DE WINKELRIED.

A la bataille de Sempach, un chevalier du canton d'Unterwalden, en Suisse, nommé Arnold de Winkel

ried, voyant que ses compatriotes ne pouvaient rompre la ligne de bataille des Autrichiens, qui étaient armés de pied en cap, et qui formaient une colonne trèsserrée, conçut le généreux dessein de se sacrifier pour sa patrie.

"Mes amis," dit il aux Suisses qui l'environnaient, "je vais sacrifier ma vie pour ma patrie, je vous recommande seulement ma famille; suivez-moi!" A ces mots, il les rangea en forme de triangle, dont il formait la pointe, marcha vers le centre des ennemis, et, embrassant autant de piques qu'il pouvait tenir, il se jeta par terre, ouvrant ainsi à ceux qui le suivaient, un chemin pour pénétrer dans cette épaisse colonne. Les Autrichiens, une fois rompus, furent vaincus, la pesanteur de leurs armes leur devenant funeste.

QUESTIONNAIRE.

1. Qui était Arnold de Winkelried ?-2. Où est le Canton d'Unterwalden ?-3. En quelle occasion fit-il preuve de courage? -4. Qu'est-ce que ses compatriotes ne pouvaient rompre ?-5. Comment étaient-ils armés ?—6. Comment étaient-ils rangés ? 7. Quel dessein conçut Arnold de Winkelried? 8. A qui s'adressa-t-il ?-9. Que leur dit-il ?-10. Que leur recommandat-il ?-11. Quelle forme donna-t-il à son armée ?-12. Quelle partie du triangle occupait-il ?—13. Où marcha-t-il ?—14. Qu' embrassa-t-il ?-15. A qui ouvrit-il ainsi un chemin ?-16. Qu' arriva-t-il aux Autrichiens ?-17. Qu'est-ce qui leur devint funeste?

XVI.

COURAGE D'UN JEUNE CHRÉTIEN.

Le gouverneur d'une ville japonaise avait fait comparaître devant lui un grand nombre de Chrétiens, et les menaçait des plus cruels supplices s'ils persistaient dans leur rebellion contre les édits de l'empereur. Le plus jeune de la troupe prit la parole, et l'assura au nom de tous, du peu de crainte que cette menace leur_inspirait. Alors le gouverneur, irrité, se fait apporter du feu, et se tournant vers celui qui venait de parler :— "Jeune insensé," lui dit il, "as-tu la moindre idée du supplice affreux que tu braves? Tu ne pourrais tenir ton doigt dans ce brasier ardent; comment donc pourrais-tu supporter l'activité dévorante de cet élément terrible s'il environnait et consumait ta personne entière ?"

A ces mots, le jeune homme, pour toute réponse, se lève, s'approche du feu, enfonce sa main dans l'endroit le plus ardent du brasier, et la regarde tranquillement brûler, comme s'il eût été insensible.

Le gouverneur, tout hors de lui-même à la vue d'un tel prodige, prend le généreux Chrétien dans ses bras, l'embrasse, le baigne de larmes, et, le serrant étroitement contre son sein :-"Va," dit-il, "sois libre, ainsi que tes compagnons; conserve une croyance qui peut donner un courage aussi sublime! Je serai désormais votre défenseur; et, pour vous sauver tous, je saurai même, s'il le faut, m'exposer à tout le ressentiment de l'empereur."

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QUESTIONNAIRE.

1. Qui fit-il comparaître devant lui ?-2. De quoi était-il gouverneur ?-3. De quoi les chrétiens étaient-ils menacés ?—4. Pourquoi étaient-ils menacés ?—5. Qui d'entre eux prit la parole? -6. De quoi l'assura-t-il ?-7. Au nom de qui lui assura-t-il cela ?--8. Qui est-ce qui s'irrita ?-9. Que se fait-il apporter ?10. Vers qui se tourna-t-il ?—11. Que lui dit-il ?—12. Qu'est-ce que le jeune homme bravait ?-13. Que croyait le gouverneur ?— 14. Que croyait-il qu'il ne pourrait supporter ?-15. Quelle fut la réponse du jeune homme ?-16. Où enfonça-t-il sa main ?-17. Que regardait-il ?—18. Qui fut hors de lui-même ?—19. Devant quoi fut-il hors de lui-même ?-20. Que fit le gouverneur ?-21. De quoi le baigne-t-il ?—22. A qui donna-t-il la liberté ?—23. Que lui dit-il de conserver ?-24. Que peut donner une telle foi ?-25. Que leur promit-il ?-26. A quoi était-il même prêt ?

XVII.

L'HONNÊTE MATELOT.

Un marchand turc_avait perdu sa bourse, qui contenait deux cents pièces d'or. Il s'adressa au crieur public, à qui il ordonna de déclarer qu'il donnerait la moitié de la somme à celui qui l'aurait trouvée.

Elle était tombée entre les mains d'un matelot, qui aima mieux faire un gain légitime, en se bornant_au salaire proposé, que de se rendre coupable d'un vol; car, par_un article de l'Alcoran, celui qui conserve une chose perdue et criée publiquement, est déclaré voleur. Il confesse donc_au crieur qu'il a trouvé la bourse, et offre à la rendre en recevant la moitié de ce qu'elle contenait.

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