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Changes also into ci in the two terminations tium and tius; such are Actium, Latium, Grotius, Helvétius, etc.; also in these words, impatience, impatienter, satiété.

Exception.-When ti is preceded by an s, it retains its natural sound. Ex.: Bestial, dynastie, modestie, amnistie, célestial, suggestion, combustion, indigestion, sacristie, Sebastien.

Same sound as in English.

Final is not heard. Ex.: Perdrix, feux, tour, doux, heureux. In the words soixante, Bruxelles, six, dix, it has the sound of double s. Prononnce, soissante.

Final is not sounded. Ex.: Nez, chez, assez, prenez.

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ON THE CONNEXION OF WORDS.

When a word ending in a consonant stands immediately before a word beginning with a vowel or silent h, the sound of the consonant is carried on to the ensuing vowel, and forms only one sound with the first syllable of the word.

Some consonants change their sound when thus connected.

For instance, the 8 and ≈ have always the sound of z.
Final d, not preceded by r, sounds like t.
Lastly, g and c hard, sound like k.

T, being always mute in the conjunction et, it remains so even before a vowel, or a silent h.

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The apostrophe takes the place of a vowel, when another vowel or an h mute immediately follow. These consonants must only form one sound with the following syllable.-Ex.

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SECONDE PARTIE.

MORCEAUX CHOISIS.

I.

AMOUR FRATERNEL.

UN51 Turc, esclave à Livourne, ayant23 gagné66 par son travail73 mille74 piastres, les12 portal au26 fisc, pour racheter 56 son frère cadet, qui était esclave98 comme lui. Le gouverneur surpris, lui demanda15 pourquoi42 il ne payait pas la rançon54 pour lui-même: "C'est,"101 répondit-il, "parce que mon frèrell n'ayant aucun55 talent, resterait toute sa vie32 en esclavage;45 et que, lorsque j'aurai101 travaillé71 encore quelques années,99 je me rachèterai24 à mon tour."36

Ce trait de grandeur31 d'âme étant venu à la connaissance de Côme trois,42 Grand Duc de Toscane, il en fut si touché qu'il accorda sans rançon la libertéll aux deux frères.

QUESTIONNAIRE.

1. Qui était esclave à Livourne ?-2. Combien avait-il gagné ?—3. Comment avait-il gagné cet argent ?-4. Où le portat-il ?-5. Pourquoi le porta-t-il au fisc ?-6. Dans quelle condition était son frère ?-7. Que lui demanda le gouverneur ?-8. Que répondit le Turc ?-9. Qui fut touché de ce trait de grandeur d'âme ?-10. Que fit Côme trois ?

II.

AMOUR FILIAL.

UN51 mandarin47 chinois avait été condamné56 à mort, pour avoir prévariqué dans45 sa place. Son fils, âgé de quinze ans,37 alla au26 palais de l'empereur45 pour demander_avec_instance de mourir à la place de son père.

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Le monarque,80 surpris de l'action49, et touché de la piété de ce généreux enfant," lui accorda la grâce de son père,11 et voulut lui donner des marques personnelles11 d'honneur, afin qu'il servit d'exemple15 à la postérité; mais le garçon refusa84 de rien recevoir, disant, qu'une pareille distinction49 renouvellerait sans cesse le souvenir des raisons pour lesquelles son père avait été condamné, et que ce serait une tache56 pour l'un et pour l'autre.

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QUESTIONNAIRE.

1. Qui avait été condamné à mort ?-2. Pourquoi avait-il été condamné?-3. Quel âge avait son fils ?-4. Où alla-t-il ?—5. Que demanda-t-il à l'empereur ?-6. Que fit le monarque ?-7. Que voulut-il lui donner ?-8. Que fit le garçon ?-9. Quelles raisons donna-t-il ?

III.

LE VICIEUX CONVERTI.

La miséricorde céleste avait conduit_un_homme vicieux39 dans une société de sages, 63 dont les mœurs34

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étaient pures; il fut touché de leurs vertus, et chercha à les imiter et à perdrell ses mauvaises habitudes99: il devint17 juste, sobre, patient,93 laborieux, et bienfaisant.

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On18 ne pouvait nier ses œuvres, mais on les attribuait à de mauvais motifs; on admirait ses bonnes actions, mais_on détestait sa personne52; on le jugeait par ce qu'il avait été, et non par ce qu'il était devenu.

Cette injustice le pénétrait de douleur; il versait des larmes d'amertume dans le sein47 d'un vénérable vieillard". "O mon fils," lui dit il, "tu vaux mieux que ta réputation, rends en grâces à Dieu. Heureux99

est celui qui peut dire, mes ennemis censurent en moi12 des vices que je n'ai pas. Que te font les persécutions 19 des hommes ? N'as-tu pas pour te consoler deux témoins infaillibles71 de tes actions, 49 Dieu et ta conscience?"

QUESTIONNAIRE.

1. Qu'avait fait la miséricorde divine ?-2. Où l'avait-elle conduit ?-3. Que lui arriva-t-il ?-4. Que chercha-t-il ?-5. Quelle fut la conséquence de cette noble ambition ?—6. A quoi attribuaiton ses œuvres ?—7 Que pensait-on de ses actions et de sa personne?-8. Pourquoi sa personne était-elle détestée ?-9. Quelle impression cette injustice faisait-elle sur lui ?-10. Auprès de qui allait-il chercher une consolation en versant des larmes ?— 11. Quelles sont les paroles touchantes et vraies de ce vénérable vieillard?

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