Histoire d'un premier amour1860 |
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aimé Allons amour AURÉLIEN SCHOLL baisers Bergue Bernard Bernard Durand bientôt bonheur bonne bras C'était Caen CALVADOS chambre Charente cher cheveux chose cœur coin coup d'Hélène Denise Dieu dire dis-je dit-elle douleur enfant entrecôte fais famille femme fenêtre FERDINAND GOFFIN fidences Fille d'Oliva frère front Gertrude Grinchard Hélène heures heureux homme j'ai j'avais j'étais jalouse jamais jardin jeta jeune jour journal l'aime l'amour laisser larmes lettre lèvres m'aimer m'as m'avait m'écriai-je m'était madame Duvivier madame Hermann main maison mari marraine Mathieu Laugié matin ment mère monde musique n'ai nuit par-dessus le mur pardon passé pauvre peine pensée père petit Georges petite piano pied pleure poëte porte pouvait regard reste rêves rien rue de Bagatelle rue de l'Ouest sais salon semblait sentiments serait seule sœur soir songe sorti souf souffrir t'aime tête Théophile tion tour triste trouver vais veux veux-tu Videau vieille visite voilà voix yeux
Popular passages
Page 179 - LE LAC. Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde, je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir.
Page 80 - ... est le but , pourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs; Et, lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes, Pourquoi les voir partir d'un œil mouillé de pleurs? Si la vie est le but , pourquoi donc sur les routes Tant de pierres dans l'herbe et d'épines aux fleurs , Que , pendant le voyage , hélas ! nous devons toutes Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs?
Page 278 - Où, sans avoir rien fait pour cela, je suis né. On aperçoit sur la route La ferme au pied du coteau. La vache se penche — et broute L'herbe haute au bord de l'eau. Sous un noyer centenaire, Au front richement peuplé, Dans la cour on voit une aire...
Page 217 - Laissez-moi ! tout a fui. Le printemps recommence ; L'été s'anime, et le désir a lui ; Les sillons et les cœurs agitent leur semence. Laissez-moi ! tout a fui. Laissez-moi ! dans nos champs, les roches solitaires, Les bois épais appellent mon ennui.
Page 271 - ... le volet fermé. IX Elle faisait d'ailleurs la part de la sagesse, Et son zèle fervent ne fut pas attiédi. Le dimanche matin elle allait à la messe, Et n'aurait point mangé de viande un vendredi ! Il est bon de garder une juste mesure, De payer à chacun tour à tour son tribut; Satisfaire à la fois le ciel et la nature ; Assouvir son amour — et faire son salut! Ah! si l'on pénétrait au fond de vos alcôves, Bégueules qui trouvez mes vers audacieux, Avec vos amants blonds, avec vos...
Page 82 - Oswald soupira et garda le silence. Les idées mélancoliques ont beaucoup de charmes tant qu'on n'a pas été soimême profondément malheureux ; mais quand la douleur, dans toute son âpreté, s'est emparée de l'âme...
Page 50 - Comme tu penses bien, aussitôt mort, on a exploité le cadavre, comme on détaillerait une bête abattue : une agonie sur la grosse caisse.
Page 50 - Triste temps que le nôtre, comme on dit dans les mélodrames, si petit qu'il n'a pas de mesure pour le génie, et qu'il jette pêle-mêle génie et talent dans la fosse commune de la gloire !
Page 279 - Les trésors de la moisson. Les canards fouillent la vase. L'étable beugle et mugit. Le raisin foulé s'écrase Sous le pressoir qu'il rougit. Aux environs de l'étable, Le coq de son bec pointu, Sondant et triant le sable, Pique un grain sous un fétu.