Après la paix: considérations sur le libéralisme et la guerre d'orient

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E. Dentu, 1856 - Civilization, Western - 210 pages

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Page 11 - Dans un État, c'est-à-dire dans une société où il ya des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.
Page 85 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 13 - Paul ne peut en rien être altéré ou ébranlé: que toute personne soit soumise aux puissances supérieures; car il n'ya point de puissance qui ne vienne de dieu, et c'est lui qui ordonne celles qui sont sur la terre; celui donc qui s'oppose aux puissances résiste à l'ordre de dieu.
Page 74 - Tant qu'elles demeurent pures et pénétrées de l'esprit national, l'État est inébranlable, en dépit des vices des souverains; dès qu'elles sont corrompues, surtout sous le rapport religieux, il faut que l'État croule, quand il serait gouverné de Charlemagne en Charlemagne. Le patricien est un prêtre laïque : la religion nationale est sa première propriété et la plus sacrée , puisqu'elle conserve son privilège , qui tombe toujours avec elle. Il n'ya pas de plus grand crime pour un noble...
Page 22 - Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n'est pas en vain qu'il porte l'épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal.
Page 75 - ... intérêt que nous; car, puisqu'il est assez bien prouvé par l'histoire qu'il faut une religion aux peuples, et que le sermon sur la montagne sera toujours regardé comme un code de morale passable, il importe de maintenir la religion qui a publié ce code. Si ses dogmes sont des fables, il faut au moins qu'il y ait unité de fables, ce qui n'aura jamais lieu sans l'unité de doctrine et d'autorité, laquelle à son tour devient impossible sans la suprématie du souverain pontife.
Page 74 - Je yeux vous dire, sur ce point, une grande vérité. L'irréligion est canaille. Ainsi, en faisant même abstraction de toute recherche sur le oui ou sur le non, un homme distingué se garde bien non-seulement, comme on dit, de casser les vitres, mais de dire ou d'écrire un seul mot qui blesse directement ou indirectement les dogmes nationaux. Il ya dans tous les pays un certain nombre de familles conservatrices, sur lesquelles repose l'État : c'est ce qu'on appelle l'aristocratie ou la noblesse....
Page 13 - Mais Pierre et Jean leur répondirent : Jugez vous-mêmes s'il est juste devant Dieu de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; 20.
Page 11 - Hobbes ; c'est le bien et le mal qui ne sont que l'agréable et le désagréable , « car chaque homme appelle bon ce qui lui plaît , et mauvais ce qui lui déplaît.
Page 75 - Si j'étais athée et souverain, Monseigneur, je déclarerais le pape infaillible, par édit public, pour l'établissement et la sûreté de la paix dans mes États. En effet, il peut y avoir quelques raisons de se battre, de s'égorger même pour des vérités ; mais pour des fables, il n'y aurait pas de plus grande duperie.

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