Histoire des doctrines économiques ...: De Quesnay à Stuart Mill

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Nouvelle librairie nationale, 1927 - Economics
 

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Page 38 - LA nation est réduite à trois classes de citoyens : la classe productive, la classe des propriétaires et la classe stérile. La classe productive est celle qui fait renaître par la culture du territoire les richesses annuelles de la nation, qui fait les avances des dépenses des travaux de l'agriculture, et qui paye annuellement les revenus des propriétaires des terres.
Page 96 - En tout genre de travail, il doit arriver et il arrive en effet que le salaire de l'ouvrier se borne à ce qui lui est nécessaire pour lui procurer sa subsistance.
Page 56 - Qu'on maintienne l'entière liberté du commerce, car la police du commerce intérieur et extérieur la plus sûre, la plus exacte, la plus profitable à la Nation et à l'Etat, consiste dans la pleine liberté de la concurrence.
Page 55 - Que chacun soit libre de cultiver dans son champ telles productions que son intérêt, ses facultés, la nature du terrain lui suggèrent, pour en tirer le plus grand produit possible.
Page 98 - Quand tout cela n'aurait pas lieu, il n'en serait pas moins en droit d'exiger l'intérêt du prêt par la seule raison que son argent est à lui. Puisqu'il est à lui, il est libre de le garder ; rien ne lui fait un devoir de le prêter : si donc il le prête, il peut mettre à son prêt telle condition qu'il veut.
Page 68 - Les lois naturelles sont ou physiques ou morales. On entend ici, par loi physique, le cours réglé de tout événement physique de l'ordre naturel, évidemment le plus avantageux au genre humain.
Page 98 - C'est comme une mer répandue sur une vaste contrée : les sommets des montagnes s'élèvent au-dessus des eaux et forment des îles fertiles et cultivées. Si cette mer vient à s'écouler, à mesure qu'elle descend, les terrains en pente, puis les plaines et les vallons paraissent et se couvrent de productions de toute espèce. Il suffit que l'eau monte 1.
Page 60 - Qu'on ne soit pas trompé par un avantage apparent du commerce réciproque avec l'étranger, en jugeant simplement par la balance des sommes en argent, sans examiner le plus ou le moins de profit qui résulte des marchandises mômes que l'on a vendues, et de celles que l'on a achetées.
Page 54 - ... jouissent des dîmes ? Ces richesses elles-mêmes n'augmentent-elles pas aussi les dépenses et les gains ? Le manouvrier, l'artisan, le manufacturier, etc., ne font-ils pas payer leur temps et leurs ouvrages à proportion de ce que leur coûte leur subsistance ? Plus il ya de revenus dans un Etat, plus le commerce, les manufactures, les arts, les métiers et les autres professions deviennent nécessaires et lucratives.
Page 46 - ... matières premières qu'elle a employées dans ses ouvrages. Ainsi ses avances ne produisent rien ; elle les dépense, elles lui sont rendues, et restent toujours en réserve d'année en année. Les matières premières et le travail pour les ouvrages montent les ventes de la classe stérile à deux milliards, dont un milliard est dépensé pour la subsistance des agents qui composent cette classe ; et l'on voit qu'il n'ya là que consommation ou anéantissement de productions, et point de reproduction...

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