Revue du Lyonnais, Volume 8

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L. Boitel, 1884 - Lyon (France)

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Popular passages

Page 281 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 414 - Moche — d'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or, et en pointe d'une main armée d'une massue du môme.
Page 348 - Il garde en se brisant son arome divin, Et sa poussière heureuse en reste parfumée. Puisque par la blessure ouverte de mon cœur Tu t'écoules de même, ô céleste liqueur, Inexprimable amour, qui m'enflammais pour elle! Qu'il lui soit pardonné, que mon mal soit béni! Par delà l'heure humaine et le temps infini Mon cœur est embaumé d'une odeur immortelle ! SACRA FAMES Sacra fames L'immense mer sommeille.
Page 291 - Nous montrons le mécanisme de l'utile et du nuisible, nous dégageons le déterminisme des phénomènes humains et sociaux, pour qu'on puisse un jour dominer et diriger ces phénomènes. En un mot, nous travaillons avec tout le siècle à la grande œuvre qui est la conquête de la nature, la puissance de l'homme décuplée.
Page 286 - Les maçons du bon Dieu sont morts, la grande sagesse serait de ne plus construire ces laides carcasses de pierre, où nous n'avons personne à loger... Depuis le commencement du siècle, on n'a bâti qu'un seul monument original, un monument qui ne soit copié nulle part, qui ait poussé naturellement dans le sol de l'époque; et ce sont les Halles centrales, entendez-vous, Florent, une œuvre crâne, allez, et qui n'est encore qu'une révélation timide du vingtième siècle...
Page 393 - Jupin pour chaque état mit deux tables au monde : L'adroit, le vigilant, et le fort, sont assis A la première ; et les petits Mangent leur reste à la seconde.
Page 389 - Hypocrite, ôtez premièrement la poutre de votre œil, et alors vous verrez comment vous pourrez tirer la paille de l'œil de votre frère. 6. Gardez-vous bien de donner les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux...
Page 616 - J'ai vu Corinthe, Argos, et Crète et les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer et l'âge et les malheurs Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs. La voix me reste. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbuste assise, et se console et chante.
Page 285 - Mais Claude était monté debout sur le banc, d'enthousiasme. Il força son compagnon à admirer le jour se levant sur les légumes. C'était une mer. Elle s'étendait de la pointe Saint-Eustache, à la rue des Halles, entre les deux groupes de pavillons. Et, aux deux bouts, dans les deux carrefours, le flot grandissait encore, les légumes submergeaient les pavés. Le jour se levait lentement, d'un gris très doux, lavant toutes choses d'une teinte claire d'aquarelle.
Page 390 - Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur; Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse : La Mort ravit tout sans pudeur; Un jour le monde entier accroîtra sa richesse.

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