Œuvres de Moliere: avec des remarques grammaticales, des avertissemens et des observations sur chaque piéce, Volume 4Compagnie des libraires associés, 1788 |
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... gens s'oppofoient à la haute réputation de Molière , qu'il étoit prefque généralement déci dé qu'on pouvoit efpérer de lui quelques bouffon- neries , mais qu'il préfumoit trop de fes forces toutes les fois qu'il vouloit élever le ton ...
... gens s'oppofoient à la haute réputation de Molière , qu'il étoit prefque généralement déci dé qu'on pouvoit efpérer de lui quelques bouffon- neries , mais qu'il préfumoit trop de fes forces toutes les fois qu'il vouloit élever le ton ...
Page 7
... gens de la campagne à faire dialoguer , & il leur fit parler leur langage groffier , comme il l'avoit déjà fait dans quelques fcènes du Feftin de Pierre . C'eft ce que Defpréaux , qui ne pouvoit fouffrir qu'on blessât la langue , ne put ...
... gens de la campagne à faire dialoguer , & il leur fit parler leur langage groffier , comme il l'avoit déjà fait dans quelques fcènes du Feftin de Pierre . C'eft ce que Defpréaux , qui ne pouvoit fouffrir qu'on blessât la langue , ne put ...
Page 24
... gens qui s'aiment , ne font que ragaillardir l'affec- tion . Vas , je m'en vais au bois , & je te promets aujourd'hui plus d'un cent de fagots . SCÈNE I V. MARTINE feule . VAS quelque mine que je faffe , je n'oublierai pas mon ...
... gens qui s'aiment , ne font que ragaillardir l'affec- tion . Vas , je m'en vais au bois , & je te promets aujourd'hui plus d'un cent de fagots . SCÈNE I V. MARTINE feule . VAS quelque mine que je faffe , je n'oublierai pas mon ...
Page 26
... - fieurs Médecins ont déjà épuifé toute leur fcience après elle ; mais on trouve , par fois , des gens avec des fecrets admirables , de certains remèdes parti- . les autres culiers , qui font , le plus fouvent 26 LE MÉDECIN MALGRÉ LUI .
... - fieurs Médecins ont déjà épuifé toute leur fcience après elle ; mais on trouve , par fois , des gens avec des fecrets admirables , de certains remèdes parti- . les autres culiers , qui font , le plus fouvent 26 LE MÉDECIN MALGRÉ LUI .
Page 32
... gens - là ? VALERE à Lucas . C'est lui affurément LUCAS à Valere . Le vlà tout craché comme on nous l'a défiguré . Sgnarelle pofe la bouteille à terre ; & Valere fe baif- fant pour le faluer , comme il croit que c'est à deffein de de la ...
... gens - là ? VALERE à Lucas . C'est lui affurément LUCAS à Valere . Le vlà tout craché comme on nous l'a défiguré . Sgnarelle pofe la bouteille à terre ; & Valere fe baif- fant pour le faluer , comme il croit que c'est à deffein de de la ...
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Common terms and phrases
ACANTE ACTE ADRAST affez affure ainfi ALCMEN amour AMPHITRY AMPHITRYON auffi auroit avoit befoin bleffe c'eft c'eſt chofe choſe ciel CLEANTE CLEANTHIS cœur Comédie connoître courroux DAMIS DAPHNÉ deffein dévot difcours dire DORINE doux efprit ELMIRE ENTRÉE DE BALLET EROXEN eſt êtes étoit faffe fans doute favoir fcène fecret femble femme fens fent feroit fervir feul fieur FILENE fille foins foit fonge font fouffrir fous fouvent fuis fuivante GÉRONTE grace HALI homme ISIDOR j'ai j'en JACQUELINE jufqu'à jufte JUPITER l'efprit laiffe Léandre LICARSI lorfque LUCAS LUCINDE LYCAS m'en Madame PERNELLE MARIAN MARTIN Médecin Meffieurs Mélicerte MERCURE MIRTIL Molière Monfieur n'eft n'eſt n'étoit NAUCRATES Obfervations ORGON paffe parle paroître PEDRE penfe perfonne plaifir Plaute préfent puiffe puifque raifon rien s'eft SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII SGANAR SGANARELLE Sofie SOSIE Tartuffe tems TIRENE traître tranfports trouve vais VALERE veut veux voilà vois yeux
Popular passages
Page 285 - Point de cabale en eux, point d'intrigues à suivre; On les voit pour tous soins, se mêler de bien vivre. Jamais contre un pécheur ils n'ont d'acharnement, Ils attachent leur haine au péché seulement, Et ne veulent point prendre, avec un zèle extrême, Les intérêts du Ciel, plus qu'il ne veut lui-même.
Page 278 - Le soir elle eut un grand dégoût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout, Tant sa douleur de tête était encor cruelle ! ORGON Et Tartuffe? DORINE . Il soupa, lui tout seul, devant elle; Et fort dévotement il mangea deux perdrix, Avec une moitié de gigot en hachis.
Page 328 - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles: Mais il étale en vous ses plus rares merveilles...
Page 285 - Ils ne censurent point toutes nos actions, Ils trouvent trop d'orgueil dans ces corrections; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C'est par leurs actions qu'ils reprennent les nôtres.
Page 367 - Je l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu'on appelle vu. Faut-il vous le rebattre Aux oreilles cent fois, et crier comme quatre ? MADAME PERNELLE. Mon Dieu ! le plus souvent, l'apparence déçoit : Il ne faut pas toujours juger sur ce qu'on voit.
Page 281 - Ah! si vous aviez vu comme j'en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l'amitié que je montre. Chaque jour à l'église il venait, d'un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux.
Page 285 - Qui savent ajuster leur zèle avec leurs vices, Sont prompts, vindicatifs, sans foi, pleins d'artifices, Et, pour perdre quelqu'un, couvrent insolemment De l'intérêt du ciel leur fier ressentiment; D'autant plus dangereux dans leur âpre colère, Qu'ils prennent contre nous des armes qu'on révère Et que leur passion, dont on leur sait bon gré, Veut nous assassiner avec un fer sacré.
Page 280 - II m'enseigne à n'avoir affection pour rien; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère , enfants , mère , et femme, Que je m'en soucierais autant que de cela. CLÉANTE. Les sentiments humains , mon frère , que voilà ! ORGON.
Page 213 - Il fait noir comme dans un four. Le ciel s'est habillé ce soir en Scaramouche ' , et je ne vois pas une étoile qui montre le bout de son nez.
Page 225 - Si l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés. Celui-ci est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins...