Oeuvres complétes du seigneur de Brantôme: accompagnées de remarques historiques et critiques, Volume 7

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Popular passages

Page 396 - Ier, m'y reçut fort honnestement ; car il avoit dès ce temps-là connu les miens à la cour et aux guerres , et luy-mesme me voulut monstrer tout; et m'ayant mené à la chambre du roy, il me . monstra un escrit au costé de la fenestre : « Tenez, dit-il, lisez cela, Monsieur, si vous n'avez veu de l'escriture du roy mon maistre , en voilà. » Et l'ayant leu , en grandes lettres il y avoit ce mot :
Page 416 - Madame, j'y ay bien songé, mais je ne sens « rien mouvoir ; car je marche sur une pierre bien ferme. — Or, » je vous advise, dit lors la Reyne, sans le tenir plus en suspens, » que vous estes sur la tombe et le corps de la pauvre mademoi...
Page 215 - ... présumoit bien estre, il ne falloit rien craindre ny appréhender. Par quoy, le lendemain que le roy, les reines, les dames et tous et toutes de la cour se furent retirez pour se coucher, ne faillit de se trouver au lieu que le messager...
Page 217 - Paris, laquelle , faisant le guet aux passans , et ceux qui luy revenoyent et agreoient le plus, de quelques sortes de gens que ce fussent, les faisoit appeler et venir à soy ; et, après en avoir tiré ce qu'elle en vouloit, les faisoit précipiter du haut de la tour, qui paroist encores, en bas en l'eau, et les faisoit noyer.
Page 215 - ... avec un second, pour luy aider à faire le guet si l'autre n'estoit point suivy de page ny de laquais, ny vallet, ny gentilhomme. Aussi-tost qu'il le vit, luy dit seulement : « Allons, « monsieur, madame vous attend.
Page 461 - Encores dit-on qu'il luy jeta par beau dépit le gand au nez; car il eust mieux voulu qu'elle luy eust commandé cent fois d'aller enfoncer un bataillon de gens de pied, où il s'estoit bien appris d'y aller, que non de combattre des bestes, dont le combat n'en est guères glorieux.
Page 330 - Je voudrois avoir autant de centaines d'escus comme il ya eu des filles, tant du monde que de religieuses, qui se sont esmeues, pollues et despucelées, par la lecture des Amadis de Gaule.
Page 218 - ... le plus, de quelques sortes de gens que ce fussent, les faisoit appeler et venir à soy ; et, après en avoir tiré ce qu'elle en vouloit, les faisoit précipiter du haut de la tour, qui paroist encores, en bas en l'eau, et les faisoit noyer. (') Je ne peux dire que cela soit vray ; mais le vulgaire, au moins la pluspart de Paris, l'affirme ; et n'ya si commun , qu'en luy monstrant la tour seulement , et en l'interrogeant, que de luy-même ne le die.
Page 171 - Françoises, on les a veues le temps passé fort grossières, et qui se contentoient de le faire à la grosse mode ; mais, depuis cinquante ans en ça, elles ont emprunté et appris des autres nations tant de gentillesses, de mignardises, d'attraits et de vertus, d'habits, de belles grâces...
Page 44 - A elles se présenta un tableau fort beau, où estoyent représentées force belles dames nues qui estoyent aux bains, qui s'entre-touchoient, se palpoyent, se manioyent, et frottoyent, s'entremesloyent, se tastonnoyent, et, qui plus est, se faisoyent le poil tant gentiment et si proprement en monstrant tout, qu'une froide recluse ou hermite s'en fust...

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