Les Caractères: suivis des Caractères de Theophraste, Volume 2 |
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... goût quelquefois : ils changent leurs mœurs toujours mauvaises , fermes et constans dans le mal , ou dans l'indifférence pour la vertu . Le stoïcisme est un jeu d'esprit et une idée sem- blable à la république de Platon . Les stoïques ...
... goût quelquefois : ils changent leurs mœurs toujours mauvaises , fermes et constans dans le mal , ou dans l'indifférence pour la vertu . Le stoïcisme est un jeu d'esprit et une idée sem- blable à la république de Platon . Les stoïques ...
Page 35
... on puisse être pour lui , et le rend irréconciliable . ' C'est une chose monstrueuse que le goût et la facilité qui est en nous de railler , d'improuver et t de mépriser les autres ; et tout ensemble la C 2 DE 35 L'HOMME .
... on puisse être pour lui , et le rend irréconciliable . ' C'est une chose monstrueuse que le goût et la facilité qui est en nous de railler , d'improuver et t de mépriser les autres ; et tout ensemble la C 2 DE 35 L'HOMME .
Page 54
... goût pour ce qu'il désapprouve . Mais il n'est plus , il s'est fait du moins porter à table jusqu'au dernier soupir : il donnoit à manger le jour qu'il est mort , quelque part où il soit il mange , et s'il revient au monde , c'est pour ...
... goût pour ce qu'il désapprouve . Mais il n'est plus , il s'est fait du moins porter à table jusqu'au dernier soupir : il donnoit à manger le jour qu'il est mort , quelque part où il soit il mange , et s'il revient au monde , c'est pour ...
Page 64
... goût et de complexion n'est telle au contraire que parce qu'elle est feinte ou affectée : c'est Emilie qui crie de toute sa force sur un petit péril qui ne lui fait pas de peur : c'est une autre qui par mignardise pâlit à la vue d'une ...
... goût et de complexion n'est telle au contraire que parce qu'elle est feinte ou affectée : c'est Emilie qui crie de toute sa force sur un petit péril qui ne lui fait pas de peur : c'est une autre qui par mignardise pâlit à la vue d'une ...
Page 65
... goût , si on les en croit , est encore au - delà de toute l'affectation qu'on auroit à les satisfaire , et d'une dépense toute royale que l'on feroit pour y réussir ; il s'y mêle de la malignité qui va jusques à vouloir affoiblir dans ...
... goût , si on les en croit , est encore au - delà de toute l'affectation qu'on auroit à les satisfaire , et d'une dépense toute royale que l'on feroit pour y réussir ; il s'y mêle de la malignité qui va jusques à vouloir affoiblir dans ...
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Common terms and phrases
assez auroit auteur avoit beau belle Boileau Bouhours Bruyère Caractères censeur choses Cicéron connoissance connoître contraire critique croit de-là défauts desire devoit dévot Dieu différens Diphile dire discours dit-il donner écrivains endroit enfans Esculape esprit étoient étoit Evre Evremond femme foibles foiblesse font force fortune gens Godefroy de Bouillon goût grace hazard Hermippe hommes Iphis jour juge l'esprit l'homme l'opéra laisse langue libertin livre long-temps lui-même madame de Maintenon madame de Montespan manière Marville matière meilleur Mélanges d'Histoire Menage Menagiana Ménalque ment mérite mieux mille misanthrope mode mœurs monde n'étoit office divin ouvrage parle paroît paroles passer passions peine peinture pense personne peuple philosophe plaisir poëte portraits pourroit pouvoit prince qu'à qu'un quelquefois raison religion ridicule rien s'en s'il sage sait Santeuil saturne satyre sentiment seroit seul siècle Socrate sorte style sujet terre Théophraste trouve vanité vérité vertu veut vices vient Vigneul Vigneul-Marville voilà voit vrai yeux
Popular passages
Page 58 - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 94 - Un autre est simple, timide, d'une ennuyeuse conversation ; il prend un mot pour un autre, et il ne juge de la bonté de sa pièce que par l'argent qui lui en revient ; il ne sait pas la réciter, ni lire son écriture. • Laissez-le s'élever par la composition : il n'est pas au-dessous d...
Page 75 - Il n'ya point d'art si mécanique ni de si vile condition où les avantages ne soient plus sûrs, plus prompts et plus solides. Le comédien, couché dans son carrosse, jette de la boue au visage de CORNEILLE, qui est à pied.
Page 115 - ... d'années, il est encore dans toute sa fraîcheur, et ne fait presque que commencer ; nous-mêmes nous touchons aux premiers hommes et aux patriarches, et qui pourra ne nous pas confondre avec eux dans des siècles si reculés? Mais si l'on juge par le passé de l'avenir, quelles choses nouvelles nous sont inconnues dans les arts, dans les sciences, dans la nature, et j'ose dire dans l'histoire!
Page 57 - L'on voit (*) certains animaux farouches , des mâles et des femelles répandus par la campagne , noirs , livides et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée , et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 1 - Ne nous emportons point contre les hommes , en voyant leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur fierté, l'amour d'eux-mêmes, et l'oubli des autres; ils sont ainsi faits, c'est leur nature : c'est ne pouvoir supporter que la pierre tombe, ou que le feu s'élève.
Page 142 - Iphis voit à l'église un soulier d'une nouvelle mode ; il regarde le sien , et en rougit , il ne se croit plus habillé : il étoit venu à la messe pour s'y montrer, et il se cache : le voilà retenu par le pied dans sa chambre tout le reste du jour. Il a la main douce , et il l'entretient avec une pâte de senteur. Il a soin de rire pour montrer ses dents : il fait la petite bouche, et il n'ya guère de moments où il ne veuille sourire : il regarde ses jambes, il se voit au miroir; l'on ne peut...
Page 136 - ... les autres que dans ces chambres où il faut attendre, pour faire le compliment d'entrée, que les petits chiens aient aboyé. Ce n'est plus pour Diphile un agréable amusement ; c'est une affaire laborieuse et à laquelle à peine il peut suffire. Il passe les jours, ces jours qui échappent et qui ne reviennent plus, à verser du grain et à nettoyer des ordures...
Page 122 - ... ,ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres et ont joué ensemble de la dent et de la griffe ; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place , qui ont infecté l'air à dix lieues de là par leur puanteur , ne diriez-vous pas : voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler!
Page 94 - Un homme paraît grossier, lourd, stupide; il ne sait pas parler, ni raconter ce qu'il vient de voir: s'il se met à écrire, c'est le modèle des bons contes; il fait parler les animaux, les arbres, les pierres, tout ce qui ne parle point: ce n'est que légèreté, qu'élégance, que beau naturel, et que délicatesse dans ses ouvrages.