Oeuvres complètes de P. L. Courier, Volume 1Paulin, 1834 - France |
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... pouvait dérober aux sciences . Il entrait tou- jours plus à fond dans cette littérature unique , devinant déjà tout le profit qu'il en devait tirer plus tard en écri- vant sa langue maternelle . Cependant la révolution écla- tait . Les ...
... pouvait dérober aux sciences . Il entrait tou- jours plus à fond dans cette littérature unique , devinant déjà tout le profit qu'il en devait tirer plus tard en écri- vant sa langue maternelle . Cependant la révolution écla- tait . Les ...
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... pouvait passer pour une disgrace dans de telles circonstances . Mais Courier s'arrangeait de tout . Il avait alors vingt - trois ans . Ses premières années au sortir de l'école de Châlons avaient été attristées par le sombre régime ...
... pouvait passer pour une disgrace dans de telles circonstances . Mais Courier s'arrangeait de tout . Il avait alors vingt - trois ans . Ses premières années au sortir de l'école de Châlons avaient été attristées par le sombre régime ...
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... pouvait se détruire . On ne saurait nier que ce ne fût là l'état de l'Italie après le premier départ de Bonaparte , et que les plus hon- teux désordres , le plus effréné pillage n'y déshonorassent avec impunité la domination française ...
... pouvait se détruire . On ne saurait nier que ce ne fût là l'état de l'Italie après le premier départ de Bonaparte , et que les plus hon- teux désordres , le plus effréné pillage n'y déshonorassent avec impunité la domination française ...
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... pouvait avancer un pas sans une armée , et que , puisqu'à la faveur de son harnais , il avait à souhait un pays admirable , l'antique , la nature , les ruines de Rome , les tombeaux de la grande Grèce , c'était le moins qu'il ne sût pas ...
... pouvait avancer un pas sans une armée , et que , puisqu'à la faveur de son harnais , il avait à souhait un pays admirable , l'antique , la nature , les ruines de Rome , les tombeaux de la grande Grèce , c'était le moins qu'il ne sût pas ...
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... pouvait sans horreur les voir massacrer au nom du droit des gens par nos professeurs de tactique . Ce débonnaire et nonchalant mépris du danger était chose plus rare aux armées que la bouillante valeur qui emportait des redoutes . C ...
... pouvait sans horreur les voir massacrer au nom du droit des gens par nos professeurs de tactique . Ce débonnaire et nonchalant mépris du danger était chose plus rare aux armées que la bouillante valeur qui emportait des redoutes . C ...
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Common terms and phrases
accusation affaires agens amis ARMAND CARREL assez blâme Bonaparte bonhomme brochure c'était cagots cent Chambord cher chose cour courtisans curé d'autres d'Azai danser Decazes députés dévots Dieu dire discours dit-il domicile duc de Bordeaux écrit enfans êtes eût famille femmes filles François Ier gendarmes gouvernement grace guerre homme j'ai jamais jeune jour juges l'accusation l'auteur là-dessus laboureur lettres long-temps Luynes m'en madame Campan maire maître de Broë ment messieurs messieurs les Jurés mieux mille Mingrat ministres mœurs monde monsieur morale publique n'ai n'en nation noble noblesse outragé paie pamphlet Pamphlet des Pamphlets pamphlétaire parler passe Paul-Louis Courier pays paysan pense père Père Canaye personne peuple préfet président prêtres prince prison procureur public raison révolution rien s'en s'il sage Saint-Avertin Sainte-Alliance Sainte-Pélagie sais sait savez semble sentimens serait seul soldat sorte terre tion trouve Véretz veulent veut vigneron vilains Voilà voté voulait vrai
Popular passages
Page 312 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 137 - Néanmoins il pourra le transférer dans tout autre département où il paiera des contributions directes, à la charge par lui d'en faire, six mois d'avance, une déclaration expresse devant le préfet du département où il aura son domicile politique actuel, et devant le préfet du département où il voudra le transférer.
Page 15 - ... d'assez tristes pour vous peindre l'état de délabrement, de misère et d'opprobre où est tombée cette pauvre Rome que vous avez vue si pompeuse, et de laquelle à présent on détruit jusqu'aux ruines. On s'y rendait autrefois, comme vous savez, de tous les pays du monde. Combien d'étrangers qui n'y étaient venus que pour un hiver y ont passé toute leur vie ! Maintenant il n'y reste que ceux qui n'ont pu fuir, ou qui, le poignard à la main, cherchent encore dans les haillons d'un peuple...
Page 313 - Loin de blâmer ces amusements, qui n'ont rien en eux-mêmes que de fort innocent, il y assiste et croit bien faire, y ajoutant par sa présence et le respect que chacun lui porte un nouveau degré de décence et d'honnêteté. Sage pasteur, vraiment pieux, le puissions-nous longtemps conserver pour le soulagement du pauvre, l'édification du prochain et le repos de cette commune, où sa prudence maintient la paix, le calme, l'union, la concorde.
Page 189 - Ëconduit, il insiste; repoussé, il tient bon; qu'on le chasse, il revient; qu'on le batte, il se couche à terre. Frappe, mais écoute™ et donne. Du reste, prêt à tout. On est encore à inventer un service assez vil, une action assez lâche, pour que l'homme de cour, je ne dis pas s'y refuse, chose inouïe, mais n'en fasse point gloire et preuve de dévouement. Le dévouement est grand à la personne d'un maître.
Page 331 - J'ai cru bonnement à la Charle; j'ai donné dans la Charte en plein ; je le confesse , à ma très grande honte, et pourtant de plus fins y ont été pris comme moi. De ma vie, sans la Charte, je n'eusse imaginé de parler au public de ce qui l'intéresse. Robespierre , Barras , et le grand Napoléon , depuis plus de vingt ans, m'avaient appris à me taire, Bonaparte, surtout; ce héros ne trompait pas.
Page 312 - ... soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 126 - ... plus savamment combinés. Alors, si vous êtes sages, rappelez-vous l'avis que je vais vous donner. Lorsque vous marcherez en Lorraine, en Alsace, n'approchez pas des haies, évitez les fossés, n'allez pas le long des vignes...
Page 422 - Dans tout ce qui s'imprime il ya du poison plus ou moins délayé selon l'étendue de l'ouvrage, plus ou moins malfaisant, mortel. De l'acétate de morphine, un grain dans une cuve se perd, n'est point senti, dans une tasse fait vomir, en une cuillerée tue, et voilà le pamphlet.
Page 352 - France ; chaque jour se renouvelle par quarante mille jeunes prêtres , avec autant déjeunes filles qu'ils aiment parce qu'ils sont hommes , confessent de la sorte , entretiennent tête à tête, visitent parce qu'ils sont prêtres, et n'épousent point parce que le pape s'y oppose. Le pape leur pardonne tout , excepté le mariage, voulant plutôt un prêtre adultère , impudique , débauché , assassin , comme Mingrat , que marié.