Beautés des prosateurs français; ou, Lecons et modèles de littérature en prose, extraits des auteurs modernes ... |
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Page iv
... corps et se répandre uniformé- ment dans un écrit , que ces étincelles qu'on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres , et qui ne nous éblouissent pendant quelques instants que pour nous laisser ensuite dans ...
... corps et se répandre uniformé- ment dans un écrit , que ces étincelles qu'on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres , et qui ne nous éblouissent pendant quelques instants que pour nous laisser ensuite dans ...
Page 2
... corps , que tout suit au commandement du Tout- Puissant . Mais les corps jettent leur ombre nécessaire- ment ; le soleil envoie de même ses rayons ; les eaux bouil- lonnent d'une source comme d'elles - mêmes , sans que la source les ...
... corps , que tout suit au commandement du Tout- Puissant . Mais les corps jettent leur ombre nécessaire- ment ; le soleil envoie de même ses rayons ; les eaux bouil- lonnent d'une source comme d'elles - mêmes , sans que la source les ...
Page 11
... corps , que mes sèns , que mon ame ; et cette partie même de moi , qui pense ce que je dis et qui fait réflexion sur tout et sur elle - même , ne se connaît non plus que le reste . Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m ...
... corps , que mes sèns , que mon ame ; et cette partie même de moi , qui pense ce que je dis et qui fait réflexion sur tout et sur elle - même , ne se connaît non plus que le reste . Je vois ces effroyables espaces de l'univers qui m ...
Page 17
... ? Ah ! ne les plaignez point dans cet instant , vous qui ne jugez du bonheur que par les joies du monde ! leurs traits sont abattus , leur corps chancelle , et la mort observe leurs pas ; mais cette fin inévitable PROSATEURS FRANÇAIS . 17.
... ? Ah ! ne les plaignez point dans cet instant , vous qui ne jugez du bonheur que par les joies du monde ! leurs traits sont abattus , leur corps chancelle , et la mort observe leurs pas ; mais cette fin inévitable PROSATEURS FRANÇAIS . 17.
Page 22
... corps tendre et délicat , lui rendent le même témoignage , et souffrent avec joie les tourments les plus cruels . Elle s'étend , se multiplie , non seulement dans la Judée où elle a pris naissance , mais jusqu'aux ex- trémités de la ...
... corps tendre et délicat , lui rendent le même témoignage , et souffrent avec joie les tourments les plus cruels . Elle s'étend , se multiplie , non seulement dans la Judée où elle a pris naissance , mais jusqu'aux ex- trémités de la ...
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Beautés Des Prosateurs Français; Ou, Lecons Et Modèles De Littérature En ... Guyet De Fernex No preview available - 2018 |
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Common terms and phrases
ARGANTE assez avez beau Bélisaire bonheur Callisthène cheval choses chrétiens ciel CINQ-MARS CLEANTE cœur crime demande DERVILLE devant Dieu dieux dire divine donner douleur Ekber ennemis ÉRASISTRATE esprit éternelle êtes eût FIGARO fille FLÈCHE force Gélimer génie GERONIMO GÉRONTE gloire goût HARPAGON heureux hommes humain Ivanhoe j'ai jamais Jésus-Christ jour JOURDAIN juges juste justice l'ame l'éloquence l'esprit l'homme l'univers laisse livre lois Louis XIV MADAME DE SÉVIGNÉ main maître MAITRE JACQUES Majesté malheureux MASSILLON ment mille mœurs MOLIÈRE monde monsieur mort mourir nature PANCRACE PARACELSE parler paroles passé peine pensées père personne peuple philosophie plaisir porte prince qu'à qu'un raison regards Régulus religion reste reux rien Romains ROUSSEAU s'il saint sais sang SCAPIN sciences semble sentiment sera SERTORIUS seul SGANARELLE Sire sorte style sublime sujet Sylla Ténédos terre tion Troglodytes trouve vérité vertu veux vieillard voilà voix voyez vrai yeux Zadig
Popular passages
Page 454 - ... on me dit que, pendant ma retraite économique, il s'est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s'étend même à celles de la presse, et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 401 - Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait 1 ; je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré...
Page 72 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini , un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout.
Page 249 - Le flux et le reflux de cette eau, son- bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser.
Page 73 - Nous ne sentons ni l'extrême chaud ni l'extrême froid. Les qualités excessives nous sont ennemies, et non pas sensibles. Nous ne les sentons plus, nous les souffrons.
Page 495 - Les habitants de Paris sont d'une curiosité qui va jusqu'à l'extravagance. Lorsque j'arrivai, je fus regardé comme si j'avais été envoyé du Ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres; si j'étais aux Tuileries...
Page 194 - France ; impassibles égoïstes, qui pensez que ces convulsions du désespoir et de la misère passeront comme tant d'autres, et d'autant plus rapidement qu'elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d'hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer les mets dont vous n'aurez voulu diminuer ni le nombre ni la délicatesse?...
Page 454 - Il ne me restait plus qu'à voler; je me fais banquier de pharaon a : alors, bonnes gens ! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit.
Page iii - ... tout sujet est un, et quelque vaste qu'il soit, il peut être renfermé dans un seul discours ; les interruptions, les repos, les sections, ne devraient être d'usage que quand on traite des sujets différents, ou lorsque, ayant à parler de choses grandes, épineuses et disparates, la marche du génie se trouve interrompue par la multiplicité des obstacles, et contrainte par la nécessité des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus . solide,...
Page 264 - Jamais pays de plaine, quelque beau qu'il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents., des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés qui me fassent bien peur.