Le temps passé: mélanges de critique littéraire et de morale, Volume 2Perrin et cie., 1887 - Drama |
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aime Alfieri âme assez Atrée aurait beau Beaumarchais besoin Boileau bonheur bons airs Brantôme Brusquet c'était carac caractère cesse Chateaubriand chercher chose chrétien cœur connaissance croire croit défaut déisme devoir Dieu dire dit-il doit donner doute enfants esprit excuse facultés femme Fénelon filles force formes François Ier gaieté genre gens goût homme idées j'ai jamais jour Julien l'abbé Arnaud l'amour l'amour-propre l'éducation l'enfant l'esprit l'homme l'idée l'impolitesse laisser lettres louange lozzi lui-même Malesherbes malheur manière Mariage de Figaro ment Mère coupable mérite méthode missionnaires Mme du Châtelet monde monsieur morale moyens n'en nature naturel nécessaire nécessité de l'athéisme objets ouvrages parle passer passions peine pense personne Pestalozzi peut-être philosophie plaisir plaisirs poète politesse pourrait présente presque principes qu'un quelquefois raison religion rendre ridicule rien s'en s'il sais sait Saül savoir semble sentiment serait seulement société sorte souvent talent tence tion trouve Vauvenargues vérité vertu veut voilà Voltaire
Popular passages
Page 299 - D'autres pourront s'en occuper s'ils veulent, chacun pour le pays ou l'État qu'il aura en vue. Il me suffit que, partout où naîtront des hommes, on puisse en faire ce que je propose; et qu'ayant fait d'eux ce que je propose, on ait fait ce qu'il ya de meilleur et pour eux-mêmes et pour autrui.
Page 271 - Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes? Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l'oreille également heureux; Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure, Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure : Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux, et va saisir le cœur; Que le bien et le mal y...
Page 460 - ... vous perdez sans ressource votre autorité. Si vous le reprenez dans son premier mouvement, il n'a pas l'esprit assez libre pour avouer sa faute, pour vaincre sa passion et pour sentir l'importance de vos avis; c'est même exposer l'enfant à perdre le respect qu'il vous doit. Montrez-lui toujours que vous vous possédez : rien ne le lui fera mieux voir que votre patience.
Page 2 - Cesse de t'étonner si l'envie animée, Attachant à ton nom sa rouille envenimée, La calomnie en main, quelquefois te poursuit. En cela, comme en tout, le ciel qui nous conduit, Racine, fait briller sa profonde sagesse. Le mérite en repos s'endort dans la paresse; Mais par les envieux un...
Page 3 - ... immense du temps! Je ne suis rien; un si petit intervalle n'est pas capable de me distinguer du néant ; on ne m'a envoyé que pour faire nombre...
Page 244 - ... pour acquérir une nouvelle gloire; et c'est ce qui fait, en partie, que les plus beaux siècles dégénèrent si promptement, et, qu'à peine sortis de la barbarie, ils s'y replongent.
Page 68 - Il est dangereux de trop faire voir à l'homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l'un et l'autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l'un et l'autre.
Page 503 - ... sans peine deux heures loin de lui; je lui écrivais alors de ma chambre à la sienne, et il ya quinze jours que j'ignore où il est, ce qu'il fait ; je ne puis pas même jouir de la triste consolation de partager ses malheurs. Pardonnez-moi de vous étourdir de mes plaintes; mais je suis trop malheureuse.
Page 272 - Comme roi des auteurs, qu'on l'élève à l'empire, Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire ; Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : ' Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 69 - Nous nous persuadons souvent d'aimer les gens plus puissants que nous, et néanmoins c'est l'intérêt seul qui produit notre amitié. Nous ne nous donnons pas à eux pour le bien que nous leur voulons faire, mais pour celui que nous en voulons recevoir.