Madame de Girardin |
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Adieu admirable aimable aimait Alfred de Musset âme amie amour artiste avez beau belle bonheur bonne brillante c'était chant charme Chateaubriand chose Cléopâtre cœur Comédie Comédie-Française courrier d'esprit démission dévouement Dieu digne dire écrit écrivait Émile Émile de Girardin Émile Ollivier esprit femme Girondins gloire heures heureuse homme j'ai j'aurais jamais jeune fille journal jours Judith l'amour l'auteur Lady Tartuffe larmes Lettre parisienne lettre suivante Mâcon madame de Girar madame de Girardin madame de Lamartine madame Gay madame Récamier mademoiselle Delphine Gay mademoiselle Rachel main matin ment mieux mille moiselle Rachel monde mort n'ai Napoline nature noble parle passer pauvre pensée pleurer poëme poésie poëte poétique politique public qu'un reine reste rêve révolution rien rôle rue de Chaillot rue de Choiseul Saint-Point sais salon Sarah savez scène sentiments serait seul sincère sœur soir souvent sublime succès talent théâtre Théâtre-Français Théophile Gautier tion tragédie tragédienne triste tristesse Virieu voilà voix
Popular passages
Page 48 - Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours : Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours.
Page 161 - L'homme, par tout pays, en a bien vite assez. II O Maria-Félicia ! le peintre et le poète Laissent, en expirant, d'immortels héritiers ; Jamais l'affreuse nuit ne les prend tout entiers. A défaut d'action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés dans la lutte, ils tombent en guerriers.
Page 239 - C'est le Dieu tout-puissant, c'est la Muse implacable Qui dans ses bras en feu t'a portée au tombeau. xx Que ne l'étouffais-tu, cette flamme brûlante Que ton sein palpitant ne pouvait contenir! Tu vivrais, tu verrais te suivre et t'applaudir De ce public blasé la foule indifférente, Qui prodigue aujourd'hui sa faveur inconstante A des gens dont pas un, certes, n'en doit mourir.
Page 214 - Amour sacré de la patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, etc.
Page 143 - Quel bonheur d'être belle, alors qu'on est aimée ! Autrefois de mes yeux je n'étais pas charmée ; Je les croyais sans feu, sans douceur, sans regard; Je me trouvais jolie un moment par hasard. Maintenant ma beauté me paraît admirable. Je m'aime de lui plaire, et je me crois aimable...
Page 71 - Comme un son éloigné qu'affaiblit la distance, A l'oreille incertaine apporté par le vent. D'ici je vois la vie, à travers un nuage, S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé; L'amour seul est resté, comme une grande image Survit seule au réveil dans un songe effacé.
Page 239 - Connaissais-tu si peu l'ingratitude humaine? Quel rêve as-tu donc fait de te tuer pour eux ! Quelques bouquets de fleurs te rendaient-ils si vaine, Pour venir nous verser de vrais pleurs sur la scène, Lorsque tant d'histrions et d'artistes fameux, Couronnés mille fois, n'en ont pas dans les yeux?
Page 234 - N'ira plus de ses vœux importuner le sort ; Prêtez-moi seulement, vallons de mon enfance, Un asile d'un jour pour attendre la mort. Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée ; Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais, Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée, Me couvrent tout entier de silence et de paix. Là deux ruisseaux cachés sous des...
Page 75 - Marseillaise de la Paix, et qui commence ainsi : Boule, libre et superbe, entre tes larges rives, Rhin! Nil de l'Occident! coupe des nations! Et des peuples assis qui boivent tes eaux vives Emporte les défis et les ambitions! Il ne tachera plus le cristal de ton onde Le sang rouge du Franc, le sang bleu du Germain; Ils ne crouleront plus sous le caisson qui gronde Ces ponts qu'un peuple à l'autre étend comme une main!
Page 130 - Ou l'écho réveillé des débris d'alentour ! Ainsi tout change, ainsi tout passe; Ainsi nous-mêmes nous passons, Hélas ! sans laisser plus de trace ' Que cette barque où nous glissons /Sur cette mer où tout s'efface.