œuvres completes de M. le C. de B * * * de l'Académie françouse |
Common terms and phrases
affez aimable aimer Ainfi amant amour Apollon auffi avoit beau beauté belle Bergers brille c'eft c'eſt canal argenté carriere char charmes cieux connoître couronne Cythere Dart Déeffe defirs Deft Dieu Dieux douce doux efclaves efprit eſt étoit fage fans art fans ceffe fans doute fauvages favoir féconde fecret fein femble fenfible fens fentir feroit fes yeux feul feux de l'Été fiecle filence flambeau fleurs foible foibleffe foin foit fombre fon cœur fonges font fouffle fource fous fouvent François fuis fuit funefte gloire goût graces heureux hommes inftant jamais jour jufqu'à l'ame l'amour l'efprit l'onde l'Univers laiffe loix lumiere Mademoiſelle maîtreffe Milord monde Mufe Muſe Myfis n'eft n'eſt Naïades nature neuf Sœurs Nymphes paffé paffions pareffe paroît penfer plaifir plaifirs Poéfie Poëtes préfent puiffe raifon réfifter refpire rofes Rois ruiffeau ſes talent temple tendre terre Thémire tréfors trifte trône Vénus vertus zéphyrs
Popular passages
Page 137 - Semble au milieu de fa carrière 5ufperidre fon cours glorieux: Fier d'être le flambeau du monde , II contemple du haut des airs L'Olympe, la Terre...
Page 62 - Qui fe répandoit fur tes Vers, Par tes grands travaux modérée, Semble enfin s'être évaporée Comme un nuage dans les airs. Tandis que ma Mufe volage, Par un aimable égarement, S'arrête où le plaifir l'engage, Et donne tout au fentiment; L'ombre defcend, le jour s'efface, Le char du Soleil qui s'enfuit, Se joue en vain fur la furface De l'onde qui le reproduit.
Page 133 - S'éloigne et pâlit à nos yeux; Chaque astre au bout de sa carrière Semble se perdre dans les cieux. Des bords habités par le More Déjà les heures de retour Ouvrent lentement à l'Aurore Les portes du palais du jour. Quelle fraîcheur ! l'air qu'on respire Est le souffle délicieux De la volupté qui soupire Au sein du plus jeune des dieux.
Page 83 - Ces enfans si vifs et si doux Dont le front innocent déploie La candeur qu'ils tiennent de vous, Et tous les rayons de la joie : Vous aimez à vivre avec eux ; Vous vous jouez dans leurs cheveux Pour en parer la négligence. Compagnes de l'aimable enfance, Vous présidez à tous ses jeux ; Et de cet âge trop heureux Vous faites aimer l'ignorance.
Page 84 - Tous les instans sans les compter : Vous seules lui faites goûter Le besoin qu'il a d'être sage. Partout où brille votre image Le goût le force à s'arrêter, Et la constance est votre ouvrage.
Page 137 - Jouit des dons que les hivers Offrent en tribut à l'automne. Déjà le Champagne glacé Dans le verre éclate et bouillonne...
Page 89 - Le sage compas d'Uranie , Donnent le charme des couleurs Au pinceau brillant du génie , Enseignent la route des cœurs A la touchante Mélodie , Et prêtent des charmes aux pleurs Que fait verser la Tragédie, Malheur à tout esprit grossier...
Page 148 - S'ouvrent aux feux de leur amour : La nuit cède au jour son empire ; L'hiver s'enfuit au fond du nord ; Et la nature, qui respire , Sort des ténèbres de la mort. Immobile au centre du monde , Le soleil , que nous revoyons , Orne sa tête des rayons Qui rendent la terre féconde. Déjà des lacs les plus profonds Ses feux ont fondu la surface ; On voit tomber du haut des monts Des monceaux de neige et de glace Qui fertilisent les vallons; Les rochers découvrent leur cime , Dodone lève un front...
Page 19 - S'oppofent aux rayons du JourV LE LE MIDIt Ça A NT SECOND. grand Aftre dont la lumière Enflamme la voûte des Cieux , Semble au milieu de fa carrière...
Page 140 - Qui, né sur le bord aquatique, Se courbe pour le couronner. Oui, ces gazons, cette onde pure...