Vers et prose, Volumes 5-81906 - French literature |
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ab¹ ABONNÉS ADOLPHE RETTÉ aimé ALBERT ALBERT MOCKEL ALFRED âme amour ANDRÉ ANDRÉ SALMON arbres beau beauté belle blanc bleu bois bras brume c'était Champlieu chant CHARLES charme chose ciel cœur d'or devant Dieu divin douce douleur EMILE ÉMILE VERHAEREN éternel Etudiant EUGÈNE femme feuilles fille fleurs forêt GEORGES geste GUSTAVE KAHN Gwénolé HENRI HENRI DE RÉGNIER HERBERT TRENCH heures homme HUGUES REBELL j'ai Jammes JEAN MORÉAS jeune joie jour l'âme l'amour l'Aréthuse l'eau l'homme l'ombre lèvres Libraire Lourdes lumière lune Maeterlinck main maître Maurice Barrès MAURICE DE NOISAY ment Mile monde mort noir nuages nuit Parangeoux parfum passé PAUL PAUL FORT pensée petite pleurs poème poésie poète prince Professeur PROSE regard rêve rien rire roses saint sais Saturne sentiment serait seul silence Silvain soir soleil soudain souffle Stances Stion symbolisme Téhura terre tête tombe vent vieille Vielé-Griffin vieux Vigny visage vois voix yeux
Popular passages
Page 125 - Fontaine m'a dit plus d'une fois que les deux vers de mes ouvrages qu'il estimait davantage, c'était ceux où je loue le Roi d'avoir établi la manufacture des points de France, à la place des points de Venise. Les voici; c'est dans la première Êpître à sa Majesté : Et nos voisins frustrés de ces tributs serviles Que payait à leur art le luxe de nos villes, Virgile et Horace sont divins en cela, aussi bien qu'Homère.
Page 54 - Cependant à toute heure de la Terre il est toutes les heures à la fois ; à chaque saison toutes les saisons ensemble. Pendant que l'ouvrière en plumes voit qu'il est Midi au cadran de la...
Page 35 - ... cause des plaies bleues et suintantes que font les mouches entêtées qui s'y groupent en ronds. Mon Dieu, faites qu'avec ces ânes je Vous vienne.
Page 40 - Ce n'est point le futur que j'envisage, c'est le présent même qu'un dieu nous presse de déchiffrer. De moment à autre, un homme redresse la tête, renifle, écoute, considère, reconnaît sa position : il pense, il soupire, et, tirant sa montre de la poche logée contre sa côte, regarde l'heure. Où suis-je ? et Quelle heure eH-il ? telle est de nous au monde la question inépuisable; Où suis-je et Où en suis-je ? C'est pourquoi les Cités antiques postaient à demeure l'augure.
Page 58 - L'ancienne avait le syllogisme pour organe, celle-ci a la métaphore, le mot nouveau, l'opération qui résulte de la seule existence conjointe et simultanée de deux choses différentes.
Page 40 - L'homme pensait que toutes choses à toute heure avec son intime assentiment travaillées par la même inspiration qui mesure sa propre croissance élaboraient un mystère qu'il fallait de nécessité surprendre.
Page 57 - ... soudain j'étouffe, le plancher du diaphragme se tend, je tire l'air par les narines, et, m'y étant combiné, il s'expire de moi mon souffle, sonore ou non, parole ou pas, esprit psychique et buée sur le miroir. Et comme la flamme jaillit sous le soufflet, éclate à chaque aspiration la vie, du corps et celle de l'âme, le vers substantiel, phrase ou acte.
Page 57 - Ce n'est pas trop de toute ta vie pour me le faire oublier ; mais enfin, hier, j'ai revu ton âme tout entière et, après nos quatre heures de baisers et d'amour, elle s'est rouverte, comme tous les jours tes bras. Je t'en rends grâce mille fois, mon ange, ma chère belle, je t'ai retrouvée. Ton tendre repentir...
Page 47 - Insensé, qui pense que rien peut s'épuiser comme sujet de connaissance, jamais ! Je vous le dis : vous n'avez point...