Le théatre des grecs, Volume 11

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Page 157 - Deux fois mes sens frappés par un triste réveil Pour la troisième fois se livraient au sommeil. Quand j'ai cru, par des cris terribles et funèbres, Me sentir entraîner dans l'horreur des ténèbres. Je suivais, malgré moi, de si lugubres cris ; Je ne sais quels remords agitaient mes esprits. Mille foudres grondaient dans un épais nuage Qui semblait cependant céder à mon passage.
Page 156 - Témoin du crime affreux que poursuit ma vengeance , O Nuit , dont tant de fois j'ai troublé le silence , Insensible témoin de mes vives douleurs, Electre ne vient plus te confier des pleurs.
Page 25 - On ne les sent aussi que quand le coup approche, Et l'on ne reconnaît de semblables forfaits Que quand la main s'apprête à venir aux effets. L'âme, de son dessein jusque-là possédée, S'attache aveuglément à sa première idée; Mais alors quel esprit n'en devient point troublé?
Page 157 - Semblait, en s'écoulant, pousser un long murmure. A l'instant j'ai cru voir aussi couler le mien : Mais, malheureuse ! à peine at-il louché le sien, Que j'en ai vu renaître un monstre impitoyable...
Page 158 - A l'instant j'ai cru voir aussi couler le mien : Mais , malheureuse ! à peine at-il touché le sien , Que j'en ai vu renaître un monstre impitoyable Qui m'a lancé d'abord un regard effroyable.
Page 384 - C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures II n'eût...
Page 160 - J'ai vu dans ce palais une marque assurée Que ces lieux ont revu le petit-fils d'Atrée, Le tombeau de mon père encor mouillé de pleurs.
Page 160 - Pleurer auprès de lui mes malheurs et mon frère : Qu'ai-je vu? quel spectacle à mes yeux s'est offert? Son tombeau de présents et de larmes couvert; Un fer, signe certain qu'une main se prépare A venger ce grand roi des fureurs d'un barbare. Quelle main s'arme encor contre ses ennemis? Qui jure ainsi leur mort, si ce n'est pas son fils ? Ah ! je le reconnais à sa noble colère ; Et c'est du moins ainsi qu'aurait juré mon frère.
Page 390 - Comédie est une image de la vie commune : sa fin est de montrer sur le théâtre les défauts des particuliers, pour guérir les défauts du public, et de corriger le peuple par la crainte d'être moqué.
Page 450 - Il y avait des juges ou commissaires nommés par l'état pour juger du mérite des pièces, soit comiques, soit tragiques, avant que de les publier dans les fêtes. On les jouait devant eux , et même en présence du peuple, mais apparemment sans beaucoup d'appareil.

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