Elementary French reader |
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Common terms and phrases
1st or 2d 1st pl 1st sg 2d pl 2d sg 3d pl 3d sg aller Alsace avait-il back Bayard book chien comète comte de Bruce cond conj corbeau cueillant cueilli demanda Camille disait dit-il donnerais il donnerait dormir douze mois Est-ce faim faisait fille finirais il finirait finish Fontaine French give good goodness gracious Gustave Hamel Henriette INFINITIVE interj irregular j'ai Jeanne keep l'aveugle l'invalide l'opticien lire look loup lunettes maçons maison maître make manger Marie maudirai maudissons maudirais ment monsieur one's or 2d sg or imv ouvrir past def PAST DEFINITE patte pauvre enfant prep pres PRESENT pron Qu'est-ce que Camille Qu'est-ce qui arrive QUESTIONNAIRE Racontez Raimond rat des champs reader refl regarde répondit Camille right Robinson sœur soupe aux choux step Suderland take used vends vêtant vêtirai violettes vocabulary word ΙΟ
Popular passages
Page 85 - Hé bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
Page 41 - Alors, d'une chose à l'autre, M. Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide; qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient bien sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison.
Page 87 - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. — Attaché! dit le loup? Vous ne courez donc pas où vous voulez? — Pas toujours, mais qu'importé! — Il importe si bien que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 38 - D'UN PETIT ALSACIEN. CE matin-là j'étais très en retard pour aller à l'école, et j'avais grand'peur d'être grondé, d'autant que M. Hamel nous avait dit qu'il nous interrogerait sur les participes, et je n'en savais pas le premier mot. Un moment l'idée me vint de manquer la classe et de prendre ma course à travers champs. Le temps était si chaud, si clair! On entendait les merles siffler à la lisière du bois, et dans le pré Rippert, derrière la scierie, les Prussiens qui faisaient l'exercice.
Page 40 - J'en étais là de mes réflexions, quand j'entendis appeler mon nom. C'était mon tour de réciter. Que n'aurais-je pas donné pour pouvoir dire tout au long cette fameuse règle des participes, bien haut, bien clair, sans une faute; mais je m'embrouillai aux premiers mots, et je restai debout à me balancer dans mon banc, le cœur gros, sans oser lever la tête. J'entendais M. Hamel qui me parlait: Je ne te gronderai pas, mon petit Frantz, tu dois être assez puni . . . voilà ce que c'est. Tous...
Page 88 - Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ?rien ?- Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours, mais qu'importé ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 42 - BU. Là-bas, au fond de la salle, le vieux Hauser avait mis ses lunettes, et, tenant son abécédaire à deux mains, il épelait les lettres avec eux. On voyait qu'il s'appliquait lui aussi; sa voix tremblait d'émotion, et c'était si drôle de l'entendre que nous avions tous envie de rire et de pleurer. Ah! je m'en souviendrai de cette dernière classe. Tout à coup, l'horloge de l'église sonna midi, puis l'Angélus, Au même moment, les trompettes des Prussiens, qui revenaient de l'exercice,...
Page 41 - J'étais étonné de voir comme je comprenais. Tout ce qu'il disait me semblait facile, facile. Je crois aussi que je n'avais jamais si bien écouté, et que lui non plus n'avait jamais mis autant de patience à ses explications. On aurait dit qu'avant de s'en aller, le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d'un seul coup.
Page 39 - J'enjambai le banc et je m'assis tout de suite à mon pupitre. Alors seulement, un peu remis de ma frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la calotte de soie noire brodée qu'il ne mettait que les jours d'inspection ou de distribution de prix. Du reste toute la classe avait quelque chose d'extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient...
Page 42 - De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui, comme s'il avait voulu emporter dans son regard toute sa petite maison d'école... Pensez! depuis quarante ans, il était là, à la même place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute pareille. Seulement les bancs, les pupitres s'étaient polis, frottés par l'usage; les noyers de la cour avaient grandi, et le houblon, qu'il avait planté lui-même,...