Souvenirs militaires du Colonel de Gonneville |
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Page iv
... armée , quand on est capitaine , c'est rendre son épée à l'ennemi . Lorsque M. de Gonneville prit rang dans l'armée , il n'en était pas ainsi . Il eut des souffrances à supporter , pas de hontes à subir . mais Un grand nombre d'enfants ...
... armée , quand on est capitaine , c'est rendre son épée à l'ennemi . Lorsque M. de Gonneville prit rang dans l'armée , il n'en était pas ainsi . Il eut des souffrances à supporter , pas de hontes à subir . mais Un grand nombre d'enfants ...
Page viii
... armée de Condé . Ses biens furent vendus , et sa femme dut chercher un refuge dans la cabane d'un pêcheur , près de Rouen , sur les bords de la Seine . Cette femme d'un rang élevé , qui avait connu les honneurs et l'opulence , vivait ...
... armée de Condé . Ses biens furent vendus , et sa femme dut chercher un refuge dans la cabane d'un pêcheur , près de Rouen , sur les bords de la Seine . Cette femme d'un rang élevé , qui avait connu les honneurs et l'opulence , vivait ...
Page xi
... armée de Metz , portait le cachet d'une incontestable supériorité . Le vieux capitaine parlait avec une religieuse piété de notre malheureuse France . Il gémissait de ses erreurs , et terminant par ces mots de Shakespeare : La France ...
... armée de Metz , portait le cachet d'une incontestable supériorité . Le vieux capitaine parlait avec une religieuse piété de notre malheureuse France . Il gémissait de ses erreurs , et terminant par ces mots de Shakespeare : La France ...
Page xix
... armées que ce baptême n'apparaisse plus comme un jour de fête , mais bien comme l'heure des solen- nelles épreuves ... armée sur Vienne obligeait les Autrichiens , plus forts de trente mille hommes que les Français , à se replier par ...
... armées que ce baptême n'apparaisse plus comme un jour de fête , mais bien comme l'heure des solen- nelles épreuves ... armée sur Vienne obligeait les Autrichiens , plus forts de trente mille hommes que les Français , à se replier par ...
Page xxvi
... armées . De vagues échos la répètent encore . Les croisades et la chevalerie ont mis en honneur le sacrifice et le dévoue- ment . Il n'est pas jusqu'à ce mot tracé par notre plume , ce mot honneur , qui ne soit sorti de nos armées . Cha ...
... armées . De vagues échos la répètent encore . Les croisades et la chevalerie ont mis en honneur le sacrifice et le dévoue- ment . Il n'est pas jusqu'à ce mot tracé par notre plume , ce mot honneur , qui ne soit sorti de nos armées . Cha ...
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Common terms and phrases
aide de camp Ajaccio armée arrivée assez avaient avant avions ayant Bastia bataille bataille de Caldiero bataillon batterie blessés Brême brigade C'était campagne canon capitaine cavalerie cents chasseurs chef d'escadron chevaux chose colonel colonel de Gonneville colonne commandait comte de Moltke Corse côté coup cuirassiers d'infanterie Davoust détachement devant division donner dragons escadrons Espagne Espagnols étions faisait fûmes galop gauche général d'Avenay général de Bruslart Gonneville grade Guadalaviar guerre Hambourg Heilsberg heures hussards j'avais j'étais j'eus jour Koenigsberg l'armée l'Empereur l'ennemi l'état-major laissé Lanet lieu m'avait maison marche ment militaire n'avait n'était Napoléon Napoléon Ier nuit officiers Passarge passer pendant pied Pillau pont porte position poste pouvait prince de Neufchâtel prisonniers prussiens reçut l'ordre régiment rendre reste retraite rive route royaume de Valence Russes s'était sabre Saint-Maixent service seul soldats sort Suchet terrain tion Toro troupes trouvait Utiel vait Valence Valladolid venait village vint Vistule
Popular passages
Page vi - La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire; elle se laisse toucher et manier, elle ne perd rien à être vue de près; plus on la connaît plus on l'admire; elle se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revient sans effort dans son naturel; elle s'abandonne quelquefois, se néglige, se relâche de ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et...
Page xii - Si monsieur votre fils n'étoit pas là , vous regarderiez cette action comme cent autres dont vous avez ouï parler, sans être émue , et vous trouveriez seulement de la hardiesse au passage du Rhin , où vous trouvez aujourd'hui de la témérité. Croyez-moi , ma chère cousine , la plupart des choses ne sont grandes ou petites qu'autant que notre esprit les fait ainsi. Le passage du Rhin à la nage est une i belle action , mais elle n'est pas si téméraire que vous pensez.
Page 106 - Lui entendait cela tout aussi bien que nous, et n'avait pas l'air d'en tenir compte; mais, arrivé sur le point culminant où un lion colossal indique la limite des deux Castilles, il s'arrêta, fit appeler le général Lapisse, et lui dit de prendre à droite au pied de la montagne et d'aller loger avec sa division dans des villages qu'il trouverait là et qui lui offriraient des ressources.
Page 106 - Guadarrama par une tour« mente affreuse; la neige, chassée par iles tourbillons de vent, « tombait avec une violence furieuse, nous enveloppait et nous « couvrait d'une couche épaisse, qui pénétrait à travers nos « manteaux. Plusieurs hommes périrent pendant ce passage, « qui dura toute une journée, et on eut des peines incroyables « à faire passer l'artillerie. « Pendant que nous montions si péniblement le Guadarrama, « nous nous trouvâmes sur le flanc de la division d'infanterie...
Page 106 - Guadarrama, nous nous trouvâmes sur le flanc de la division d'infanterie commandée par le général Lapisse, et à quelques pas en arrière de l'Empereur, qui marchait à pied comme nous, aucune précaution n'ayant été prise pour le ferrage et les chevaux tombant à chaque instant. Les soldats de la division Lapisse manifestaient tout haut les plus sinistres dispositions contre la personne de l'Empereur, s'excitant mutuellement à lui tirer un coup de fusil et s'accusant de lâcheté de ne pas...
Page lxi - ... avec justice ses principaux lieutenants. La faveur pouvait élever quelques courtisans aux postes administratifs, aux honneurs du Sénat ou du Palais, mais il respectait le commandement des troupes. Il comprenait le péril de l'incapacité à la tête des soldats. Le second empire fut loin de partager ces scrupules, et c'est ce qui causa sa perte. En effet, le sort de la guerre de 1870 dépendait d'une première victoire. Si, au début, un succès avait couronné nos efforts, l'Autriche et l'Italie...
Page 244 - ... mon fils, l'officier qui est devant vous est M. de Canolles, envoyé par Sa Majesté; donnez votre main à baiser à M. de Canolles. A cet ordre, Pierrot, dressé convenablement par Lenet, qui, ainsi qu'il l'avait promis à madame la princesse, s'était chargé de son éducation , allongea une main qu'il n'avait eu ni le temps ni le moyen de changer en une main de gentilhomme; et force fut à Canolles d'imprimer , au milieu des rires étouffés des assistants , un baiser sur cette main , qu'un...
Page xli - Le mot impossible et la manière dont il avait été prononcé mirent l'empereur dans une telle colère qu'il lança à M. de Piré un coup de cravache que celui-ci n'évita que par un brusque mouvement de retraite. » Ainsi parle le colonel de Gonneville , témoin de la scène. Rien de semblable n'avait été dit jusqu'à ce jour par les historiens de l'Empire. Ceux...
Page lxiii - ... au plus pour quelques membres de l'Institut. Cependant Napoléon Ier avait dit aux élèves de l'École militaire : « Travaillez sans cesse; chaque heure perdue est une chance de malheur pour l'avenir! » L'avancement était plus lent sous le premier empire que sous le second, et l'ambition ne se développa, fougueuse, aveugle, insensée, que depuis la révolution de 1830. L'ambition militaire ne fut, ù tout prendre, que le résultat des aspirations de la société.
Page xlvii - L'empereur Napoléon a abdiqué pour lui et pour son fils. La maison de Bourbon remonte sur le trône de ses ancêtres. Demain, le drapeau tricolore sera remplacé, partout où il est arboré, par le drapeau blanc aux anciennes armes de France, et salué par cent vingt et un coups de canon.