Les caractères; ou, Les moeurs de ce siècle: précédés des Caractères de Théophraste, Volume 1 |
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Page 17
... reflexions ou des remarques ; que le premier & le plus grand livre de morale qui ait été fait , porte ce même nom dans les divines Ecritures ; on s'eft trouvé excité par de fi grands modeles à fuivre fe- I. 2 fur Theophrafte . 17.
... reflexions ou des remarques ; que le premier & le plus grand livre de morale qui ait été fait , porte ce même nom dans les divines Ecritures ; on s'eft trouvé excité par de fi grands modeles à fuivre fe- I. 2 fur Theophrafte . 17.
Page 29
... porte à fa bouche l'un des bouts de fon manteau , comme s'il ne pouvoit se contenir , & qu'il voulût s'empêcher d'éclater ; & s'il l'accompagne lors qu'il marche par la ville , il dit à ceux qu'il rencontre dans fon che- min , de s ...
... porte à fa bouche l'un des bouts de fon manteau , comme s'il ne pouvoit se contenir , & qu'il voulût s'empêcher d'éclater ; & s'il l'accompagne lors qu'il marche par la ville , il dit à ceux qu'il rencontre dans fon che- min , de s ...
Page 34
... porte pendant qu'ils dînent , ils font attentifs & curieux ; vous remarquez toûjours proche de leur table un gros chien de cour qu'ils appellent à eux , qu'ils empoignent par la gueule , en difant , voilà celuy qui garde la place , qui ...
... porte pendant qu'ils dînent , ils font attentifs & curieux ; vous remarquez toûjours proche de leur table un gros chien de cour qu'ils appellent à eux , qu'ils empoignent par la gueule , en difant , voilà celuy qui garde la place , qui ...
Page 61
... porte facrée ? autant , répond - il , penfant peut - être à de l'argent ou à des grains , que je voudrois que vous & moy en puffions avoir . 1. Les témoins étoient fort en ufage chez les Grecs , dans les paiemens & dans tous les actes ...
... porte facrée ? autant , répond - il , penfant peut - être à de l'argent ou à des grains , que je voudrois que vous & moy en puffions avoir . 1. Les témoins étoient fort en ufage chez les Grecs , dans les paiemens & dans tous les actes ...
Page 64
... un tifon ardent pris sur l'Autel où l'on brûloit la victime , elle étoit dans une chau- diere à la porte du Temple ; l'on s'en lavoit foy même , ou l'on s'en faifoit laver par les Prêtres . verfe deffus toute l'huile de fa phiole , plie ...
... un tifon ardent pris sur l'Autel où l'on brûloit la victime , elle étoit dans une chau- diere à la porte du Temple ; l'on s'en lavoit foy même , ou l'on s'en faifoit laver par les Prêtres . verfe deffus toute l'huile de fa phiole , plie ...
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Common terms and phrases
affez aime ainfi ajoûte aprés auffi avoit befoin Bruyère c'eft c'eſt caractere celuy celuy-cy CHARLES ASSELINEAU chofes choſe confignant connoître converſation Cour coûtume deffus déja difcours difent differentes dire échape efprit eft vray eft-ce eftime enfans enfuite enſemble eſt étes étoient étoit fage falut fans fçait fçavent fçavoir fçay fe trouve feconde fecret felon femble femme fent fentimens feroit fervir fes amis feul feur fiècle fien fimple foible foient foin foit fomme fonge font fortune fouffre fous fouvent foy-même fuivre fujet gens goût hazard homme interêt j'ay jufqu'à jufques jufte juſques l'efprit laiffer luy eft luy-même maiſon maniere mauvaiſe ment merite modeftie mœurs n'eft n'eſt neanmoins paffe paffion parler penfer perfonne perſonne peuple Philofophe plaifir plufieurs plûtôt prefent prefque premiere Prince puiffe quelquefois quoy refte rien s'eft s'il eft ſçait ſes ſon theatre Theophrafte toûjours verité vifage viſage vûë
Popular passages
Page 316 - Ces peuples, d'ailleurs, ont leur dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables. Les grands...
Page 117 - RABELAIS sont inexcusables d'avoir semé l'ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s'en passer, même à l'égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu'à rire dans un auteur. Rabelais surtout est incompréhensible : son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable ; c'est une chimère, c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête plus difforme; c'est un monstrueux assemblage...
Page 106 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire *entendre.
Page 334 - Évitons d'avoir rien de commun avec la multitude, affectons au contraire toutes les distinctions qui nous en séparent; qu'elle s'approprie les douze apôtres, leurs disciples, les premiers martyrs (telles gens, tels patrons); qu'elle voie avec plaisir revenir toutes les années ce jour particulier que chacun célèbre comme sa fête.
Page 265 - Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément; il ronfle en compagnie. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu'un autre ; il tient le milieu en se promenant avec ses égaux; il s'arrête, et l'on s'arrête; il continue de marcher, et l'on marche; tous se règlent sur lui.
Page 155 - ... -II ya dans quelques femmes une grandeur artificielle, attachée au mouvement des yeux, à un air de tête, aux façons de marcher, et qui ne va pas plus loin ; un esprit éblouissant qui impose, et que l'on n'estime que parce qu'il n'est pas approfondi.
Page 206 - HASARDE de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre L'INTERRUPTEUR. «Je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original: je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance.
Page 103 - L'on n'a guère vu, jusqu'à présent, un chef-d'œuvre d'esprit qui soit l'ouvrage de plusieurs. Homère a fait l'Iliade ; Virgile, l'Enéide ; Tite-Live, ses Décades ; et l'orateur romain ses oraisons. Il ya dans l'art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l'aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au delà, a le goût défectueux.
Page 132 - Il doit au contraire éviter comme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les figures, et qui tirent, pour ainsi dire, de leurs entrailles tout ce qu'ils expriment sur le papier...
Page 116 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge...