Les caractères; ou, Les moeurs de ce siècle: précédés des Caractères de Théophraste, Volume 1 |
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Page vii
... monde complexe auprès duquel la fociété de fon temps paraît fimple & primitive ? Et cependant on ne peut le nier , fi les mœurs , les modes de parler & d'agir ont changé , la matière , le fond est resté le même . La Bruyère reconnaît ...
... monde complexe auprès duquel la fociété de fon temps paraît fimple & primitive ? Et cependant on ne peut le nier , fi les mœurs , les modes de parler & d'agir ont changé , la matière , le fond est resté le même . La Bruyère reconnaît ...
Page xvi
... monde , de peur de s'ennuyer , & qui sem- blait avoir pris pour devife ce confeil du poëte : teur , ... Cache ta vie & répands ton esprit . Mais , avouons - le pourtant , ce n'était là qu'une manière de confolation . La curiofité qui ...
... monde , de peur de s'ennuyer , & qui sem- blait avoir pris pour devife ce confeil du poëte : teur , ... Cache ta vie & répands ton esprit . Mais , avouons - le pourtant , ce n'était là qu'une manière de confolation . La curiofité qui ...
Page xxviii
... monde & aller de pair avec les plus honnêtes gens ; ce qui , ajoute - t - il , est moins facile à celui qui eft engagé ... » Peut - être aura - t - il voulu garder son franc - parler avec les femmes , comme avec les grands , & fe fera ...
... monde & aller de pair avec les plus honnêtes gens ; ce qui , ajoute - t - il , est moins facile à celui qui eft engagé ... » Peut - être aura - t - il voulu garder son franc - parler avec les femmes , comme avec les grands , & fe fera ...
Page xxix
... à obferver leur efprit . Il aime à les regarder croître , Je transformer , s'épanouir : il assiste à leur dévelop- pement , comme un botaniste au progrès d'une plante . - Il femble que plus tard le monde les lui Introdu & ion . xxix.
... à obferver leur efprit . Il aime à les regarder croître , Je transformer , s'épanouir : il assiste à leur dévelop- pement , comme un botaniste au progrès d'une plante . - Il femble que plus tard le monde les lui Introdu & ion . xxix.
Page xxx
... monde les lui gâte & perver- tiffe tout ce qu'il aime en elles & tout ce qu'il en attend . Le bel âge de la femme eft pour lui , il l'a dit1 , de treize ans à vingt - deux ( treize ans , l'âge de Catherine Turgot lorsqu'elle se maria ) ...
... monde les lui gâte & perver- tiffe tout ce qu'il aime en elles & tout ce qu'il en attend . Le bel âge de la femme eft pour lui , il l'a dit1 , de treize ans à vingt - deux ( treize ans , l'âge de Catherine Turgot lorsqu'elle se maria ) ...
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Common terms and phrases
affez aime ainfi ajoûte aprés auffi avoit befoin Bruyère c'eft c'eſt caractere celuy celuy-cy CHARLES ASSELINEAU chofes choſe confignant connoître converſation Cour coûtume deffus déja difcours difent differentes dire échape efprit eft vray eft-ce eftime enfans enfuite enſemble eſt étes étoient étoit fage falut fans fçait fçavent fçavoir fçay fe trouve feconde fecret felon femble femme fent fentimens feroit fervir fes amis feul feur fiècle fien fimple foible foient foin foit fomme fonge font fortune fouffre fous fouvent foy-même fuivre fujet gens goût hazard homme interêt j'ay jufqu'à jufques jufte juſques l'efprit laiffer luy eft luy-même maiſon maniere mauvaiſe ment merite modeftie mœurs n'eft n'eſt neanmoins paffe paffion parler penfer perfonne perſonne peuple Philofophe plaifir plufieurs plûtôt prefent prefque premiere Prince puiffe quelquefois quoy refte rien s'eft s'il eft ſçait ſes ſon theatre Theophrafte toûjours verité vifage viſage vûë
Popular passages
Page 316 - Ces peuples, d'ailleurs, ont leur dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables. Les grands...
Page 117 - RABELAIS sont inexcusables d'avoir semé l'ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s'en passer, même à l'égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu'à rire dans un auteur. Rabelais surtout est incompréhensible : son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable ; c'est une chimère, c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête plus difforme; c'est un monstrueux assemblage...
Page 106 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire *entendre.
Page 334 - Évitons d'avoir rien de commun avec la multitude, affectons au contraire toutes les distinctions qui nous en séparent; qu'elle s'approprie les douze apôtres, leurs disciples, les premiers martyrs (telles gens, tels patrons); qu'elle voie avec plaisir revenir toutes les années ce jour particulier que chacun célèbre comme sa fête.
Page 265 - Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément; il ronfle en compagnie. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu'un autre ; il tient le milieu en se promenant avec ses égaux; il s'arrête, et l'on s'arrête; il continue de marcher, et l'on marche; tous se règlent sur lui.
Page 155 - ... -II ya dans quelques femmes une grandeur artificielle, attachée au mouvement des yeux, à un air de tête, aux façons de marcher, et qui ne va pas plus loin ; un esprit éblouissant qui impose, et que l'on n'estime que parce qu'il n'est pas approfondi.
Page 206 - HASARDE de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre L'INTERRUPTEUR. «Je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original: je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance.
Page 103 - L'on n'a guère vu, jusqu'à présent, un chef-d'œuvre d'esprit qui soit l'ouvrage de plusieurs. Homère a fait l'Iliade ; Virgile, l'Enéide ; Tite-Live, ses Décades ; et l'orateur romain ses oraisons. Il ya dans l'art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l'aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au delà, a le goût défectueux.
Page 132 - Il doit au contraire éviter comme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les figures, et qui tirent, pour ainsi dire, de leurs entrailles tout ce qu'ils expriment sur le papier...
Page 116 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge...