Les caractères; ou, Les moeurs de ce siècle: précédés des Caractères de Théophraste, Volume 1 |
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Page xiii
... donne la fatire per- fonnelle . Mais à mesure que ces gens - là ont disparu , il a ceffé de plaire fi fort par la matière . Et peut - être auffi que la forme n'a pas fuffi toute feule pour le fauver 1 . » L'abbé , homme d'efprit ...
... donne la fatire per- fonnelle . Mais à mesure que ces gens - là ont disparu , il a ceffé de plaire fi fort par la matière . Et peut - être auffi que la forme n'a pas fuffi toute feule pour le fauver 1 . » L'abbé , homme d'efprit ...
Page xv
... donné par La Bruyère pour le dépôt de ses thèses de licencié en droit & qu'il figne Johannes de La Bruyère , Parifinus . Voir Comé- die de La Bruyère , t . II , p . 430 . Bruyère eft resté le demi - inconnu , l'homme difcret Introdu ...
... donné par La Bruyère pour le dépôt de ses thèses de licencié en droit & qu'il figne Johannes de La Bruyère , Parifinus . Voir Comé- die de La Bruyère , t . II , p . 430 . Bruyère eft resté le demi - inconnu , l'homme difcret Introdu ...
Page xxi
... donné pour modèle . Il eft informé comme lui des maladies des comédiens & des rhumes de la chanteufe ; il fréquente tout autant que lui , & on le voit encore très - bien à la précifion de ses renseignements , aux fermons , au théâtre ...
... donné pour modèle . Il eft informé comme lui des maladies des comédiens & des rhumes de la chanteufe ; il fréquente tout autant que lui , & on le voit encore très - bien à la précifion de ses renseignements , aux fermons , au théâtre ...
Page xxvi
... donne à une très - jeune femme un homme trop âgé pour elle . De ce premier bonheur La Bruyère avait fait fon deuil : il lui fallait encore porter le deuil du bonheur d'où il s'était exclu . Que M. de Boiflandry ait xxvj Introdu & ion .
... donne à une très - jeune femme un homme trop âgé pour elle . De ce premier bonheur La Bruyère avait fait fon deuil : il lui fallait encore porter le deuil du bonheur d'où il s'était exclu . Que M. de Boiflandry ait xxvj Introdu & ion .
Page xxx
... donne la peine , & fe plaint qu'on s'en prenne aux hommes de ce que les femmes ne foient pas favantes , c'est - à - dire pour lui , inftruites & exercées à penfer . Car il ne voit , dit - il , ni loi , ni édit qui leur défende « d'ou ...
... donne la peine , & fe plaint qu'on s'en prenne aux hommes de ce que les femmes ne foient pas favantes , c'est - à - dire pour lui , inftruites & exercées à penfer . Car il ne voit , dit - il , ni loi , ni édit qui leur défende « d'ou ...
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Common terms and phrases
affez aime ainfi ajoûte aprés auffi avoit befoin Bruyère c'eft c'eſt caractere celuy celuy-cy CHARLES ASSELINEAU chofes choſe confignant connoître converſation Cour coûtume deffus déja difcours difent differentes dire échape efprit eft vray eft-ce eftime enfans enfuite enſemble eſt étes étoient étoit fage falut fans fçait fçavent fçavoir fçay fe trouve feconde fecret felon femble femme fent fentimens feroit fervir fes amis feul feur fiècle fien fimple foible foient foin foit fomme fonge font fortune fouffre fous fouvent foy-même fuivre fujet gens goût hazard homme interêt j'ay jufqu'à jufques jufte juſques l'efprit laiffer luy eft luy-même maiſon maniere mauvaiſe ment merite modeftie mœurs n'eft n'eſt neanmoins paffe paffion parler penfer perfonne perſonne peuple Philofophe plaifir plufieurs plûtôt prefent prefque premiere Prince puiffe quelquefois quoy refte rien s'eft s'il eft ſçait ſes ſon theatre Theophrafte toûjours verité vifage viſage vûë
Popular passages
Page 316 - Ces peuples, d'ailleurs, ont leur dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église. Il ya au fond de ce temple un autel consacré à leur dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables. Les grands...
Page 117 - RABELAIS sont inexcusables d'avoir semé l'ordure dans leurs écrits : tous deux avaient assez de génie et de naturel pour pouvoir s'en passer, même à l'égard de ceux qui cherchent moins à admirer qu'à rire dans un auteur. Rabelais surtout est incompréhensible : son livre est une énigme, quoi qu'on veuille dire, inexplicable ; c'est une chimère, c'est le visage d'une belle femme avec des pieds et une queue de serpent, ou de quelque autre bête plus difforme; c'est un monstrueux assemblage...
Page 106 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire *entendre.
Page 334 - Évitons d'avoir rien de commun avec la multitude, affectons au contraire toutes les distinctions qui nous en séparent; qu'elle s'approprie les douze apôtres, leurs disciples, les premiers martyrs (telles gens, tels patrons); qu'elle voie avec plaisir revenir toutes les années ce jour particulier que chacun célèbre comme sa fête.
Page 265 - Il déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profondément; il ronfle en compagnie. Il occupe à table et à la promenade plus de place qu'un autre ; il tient le milieu en se promenant avec ses égaux; il s'arrête, et l'on s'arrête; il continue de marcher, et l'on marche; tous se règlent sur lui.
Page 155 - ... -II ya dans quelques femmes une grandeur artificielle, attachée au mouvement des yeux, à un air de tête, aux façons de marcher, et qui ne va pas plus loin ; un esprit éblouissant qui impose, et que l'on n'estime que parce qu'il n'est pas approfondi.
Page 206 - HASARDE de le contredire, et lui prouve nettement qu'il dit des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre L'INTERRUPTEUR. «Je n'avance, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache d'original: je l'ai appris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance.
Page 103 - L'on n'a guère vu, jusqu'à présent, un chef-d'œuvre d'esprit qui soit l'ouvrage de plusieurs. Homère a fait l'Iliade ; Virgile, l'Enéide ; Tite-Live, ses Décades ; et l'orateur romain ses oraisons. Il ya dans l'art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l'aime a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au delà, a le goût défectueux.
Page 132 - Il doit au contraire éviter comme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les figures, et qui tirent, pour ainsi dire, de leurs entrailles tout ce qu'ils expriment sur le papier...
Page 116 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d'un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple ; il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre, sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge...