Œuvres complètes de Saint-Amant, Volume 1P. Jannet, 1855 - 512 pages |
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accors Adieu agreable Amant amour assez aujourd'huy avecques avoit Bacchus beau beauté belle boire Bois-Robert bransle brusler cabaret celuy chant charmes cher chose ciel cieux cœur comte d'Harcourt costez croy d'estre demon desirs desjà Dieu dieux divin doux emeue Escoute esprit estat esté estoit estonnez estrange estre étoit eust extresme faisoit Faret flame Furetière gloire goust grace J'ay veu j'en jamais jour joye l'amour l'honneur l'onde lasche Louis XIII m'en main maint Melay merite mesme mille Monseigneur mort muse n'en Neptune noble nompareil œil parmy pense petun pièce plaisir plume poème poète Pologne pourroit Pourveu prince prosne qu'en qu'un quoy ravy reine rien rime s'en Saint Saint-Amant sepulture seray seroit seul sieur SONNET sort soucy Tallemant Tallemant des Réaux Tantost teste tousjours tresors triolet trofée trosne vaisseau veux vieux vray yeux
Popular passages
Page 21 - Eloignés du monde et du bruit, Plaisent à mon inquiétude ! Mon Dieu ! Que mes yeux sont contents De voir ces bois qui se trouvèrent A la nativité du Temps Et que tous les Siècles révèrent...
Page 182 - L'espoir, qui me remet du jour au lendemain , Essaye à gagner temps sur ma peine obstinée , Et, me venant promettre une autre destinée , Me fait monter plus haut qu'un empereur romain. Mais à peine cette herbe est-elle mise en cendre, Qu'en mon premier...
Page 89 - Font languir les accens et plaindre l'harmonie ; Mille tons délicats, lamentables et clairs, S'en vont à longs soupirs se perdre dans les airs', Et...
Page ix - Tes vers sont beaux quand tu les dis, Mais ce n'est rien quand je les lis ; Tu ne peux pas toujours en dire, Fais-en donc que je puisse lire.
Page 393 - Et cet air net et sain, propre à l'esprit vital, Sont si doux à mes yeux que d'aise ils en pétillent. Cette saison me plaît, j'en aime la froideur ; Sa robe d'innocence et de pure candeur Couvre en quelque façon les crimes de la terre. Aussi l'Olympien la voit d'un front humain ; Sa colère l'épargne, et jamais le tonnerre Pour désoler ses jours ne partit de sa main.
Page 23 - L'orfraie, avec ses cris funèbres, Mortels augures des destins, Fait rire et danser les lutins Dans ces lieux remplis de ténèbres. Sous un chevron de bois maudit Y branle le squelette horrible D'un pauvre amant qui...
Page 26 - Tantost, la plus claire du monde, Elle semble un miroir flottant. Et nous représente à l'instant Encore d'autres cieux sous l'onde. Le soleil s'y fait si bien voir, Y contemplant son beau visage, Qu'on est quelque temps à sçavoir Si c'est luy-mesme, ou son image. Et d'abord il semble à nos yeux Qu'il s'est laissé tomber des cieux.
Page 25 - Là dessous s'estend une voûte Si sombre en un certain endroit, Que, quand Phebus y descendroit. Je pense qu'il n'y verroit goutte; Le Sommeil aux pesans sourcis.
Page 23 - N'y fit servir sa main de tasse; Jamais chevreuil désespéré N'y finit sa vie à la chasse; Et jamais le traître hameçon N'en fit sortir aucun poisson.
Page 233 - Ha ! ma vieillottine Perrette ! Que ne te tiens-je ores seulette Près de quelque flot argentin, Or' que l'archerot enfantin, De ses vo-volantes flammèches, R'innove en mon sang mille brèches. Et qu'en despit du froid, du temps, En songeant à toy je m'estends ! Je sçaurois si hermaphrodite Avec vérité tu es ditte...