Le parterre du Parnasse françois. Ou nouveau recueil des pieces les plus rares & plus curieuses, des descriptions, caracteres, allusions, pensées morales, ingénieuses & galantes des plus célebres poëtes françois, depuis Marot jusqu' à present |
From inside the book
Results 1-5 of 23
Page 9
... tendre , On lit en vain tout ce qu'Ovide écrit Contre l'Amour . De la Raison il ne faut rien attendre , Trop de malheurs n'ont fù que trop apprendre , Qu'elle n'eft rien dès que le coeur agit . La feule fuite , Iris , nous garentit , C ...
... tendre , On lit en vain tout ce qu'Ovide écrit Contre l'Amour . De la Raison il ne faut rien attendre , Trop de malheurs n'ont fù que trop apprendre , Qu'elle n'eft rien dès que le coeur agit . La feule fuite , Iris , nous garentit , C ...
Page 16
... tendre Eft fait pour se rendre , Il n'a point à prendre De fâcheux détour . Pourquoi fe défendre ? Que fert - il d'attendre ? Quand on perd un jour On le perd fans retour . L'amour a des charmes , Rendons - lui les armes , Ses foins ...
... tendre Eft fait pour se rendre , Il n'a point à prendre De fâcheux détour . Pourquoi fe défendre ? Que fert - il d'attendre ? Quand on perd un jour On le perd fans retour . L'amour a des charmes , Rendons - lui les armes , Ses foins ...
Page 21
... tendre maîtreffe Defportes faifoit des vers . Je m'étois affis à peine Dans le plus fombre du bois , Quand j'ouïs du beau Philene Et les foûpirs & la voix . Seul aux pieds d'une bergere Qui rioit de fon souci , Cet amant tendre ...
... tendre maîtreffe Defportes faifoit des vers . Je m'étois affis à peine Dans le plus fombre du bois , Quand j'ouïs du beau Philene Et les foûpirs & la voix . Seul aux pieds d'une bergere Qui rioit de fon souci , Cet amant tendre ...
Page 23
... tendre ardeur Laiffe de vuide dans la vie ! Rien ne remplace le bonheur Dont la douce union des amans est suivie . Non , il n'appartient qu'à l'amour De mettre les mortels au comble de la joïe , A fes brûlans tranfports lors qu'on n'eft ...
... tendre ardeur Laiffe de vuide dans la vie ! Rien ne remplace le bonheur Dont la douce union des amans est suivie . Non , il n'appartient qu'à l'amour De mettre les mortels au comble de la joïe , A fes brûlans tranfports lors qu'on n'eft ...
Page 28
... tendre De verfer des torrens de pleurs ? L'eau que fes yeux peuvent répandre N'attirent jamais des faveurs . Une ame quand elle foûpire Fait injure à l'Amour , & détruit fon , empire : Elle effarouche ceux qu'il veut affujettir , Et dés ...
... tendre De verfer des torrens de pleurs ? L'eau que fes yeux peuvent répandre N'attirent jamais des faveurs . Une ame quand elle foûpire Fait injure à l'Amour , & détruit fon , empire : Elle effarouche ceux qu'il veut affujettir , Et dés ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez afile aifé aime ainfi Amans amant ame eft amour appas auffi auffi-tôt avoit Bacchus beau beauté befoin belle Belphegor BENSERADE bien-tôt C'eft C'eſt caufe chaffe chagrin charmes chofe Ciel Cieux cœur deffeins défirs deftin DESHOULIERES DESPREAUX Dieu Dieux difcours doux efprit eſt étes étoit faffe fage fageffe faints falut fans ceffe favez favoir feconde fecours fecret femme fens fent feroit fervir feul fevere flâme foins foit fombre fommes fon ame fonge font foucis fouffrir foûpire fous fouvent fuis fuit fujet funefte fuperbe gloire grace hazard Heros heureux hymen illuftre Iris jamais jour jufte l'amour l'efprit laiffe loix long-tems lumiere Marlborough maux mille MOLIERE mort mortels n'eft n'eſt Naffau nuit paffe paffions paroît penfe perfonne Philis plaifir plaifirs puiffance puiffe qu'un raifon rien rofe Rois ſes ſon STANCES tems Timandre tiran toûjours trifte verité veux vifage voïant voit vûë yeux
Popular passages
Page 182 - fort peu de réfidence. Hors de la Cour fans doute on n'a pas cet appui, Et ces titres d'honneur qu'elle donne aujourd'hui ; Mais on n'a pas auffi, perdant ces avantages, Le chagrin de jouer de fort fots perfonnages. On n'a point à fouffrir mille rebuts cruels, On n'a point à louer les vers
Page 115 - Tous les jours mis par elle à deux doits du naufrage.,. Tu voiois tous tes biens au fort abandonnez Devenir le butin d'un pique ou d'un fonnez ? Le doux charme pour toi,. de voir chaque journée De nobles champions ta femme environnée, Sur une table longue & façonnée exprès D'un Tournois de Baflette ordonner les apprêts:
Page 131 - trouve à l'avouer toujours un peu de honte ; On 's'en défend d'abord, mais de l'air qu'on s'y prend, On fait connoître aflèz que nôtre cœur fe rend ; Qu'à nos vœux par honneur nôtre bouche s'oppofe, Et que de tels refus promettent toute chofe.
Page 124 - remede eft facile; Et fi du bon chemin on la fait écarter, Deux mots incontinent l'y peuvent rejetter. Mais une Femme habile eft bien une autre bête, Nôtre fort ne dépend que de fa feule tête : De ce qu'elle s'y met rien ne la fait gauchir. Et nos enfeignemens ne font là que blanchir. Son bel efprit lui
Page 14 - l'abfolu changement Devient par fes leçons l'ouvrage d'un moment ;. De la nature en nous il force les obftacles, Et fes effets foudains ont de l'air des miracles ; D'un avare à l'inftant il fait un liberal, Un vaillant d'un poltron, un
Page 160 - qu'elles font.. Il eft bien difficile enfin d'être fidèle A de certains maris faits d'un certain modèle ; Et qui donne à fa fille un homme qu'elle hait,. Eft refponfable au Ciel des. fautes qu'elle fait.
Page 239 - D'un feul fouffle il abbat fes plus' fiers ennemis. Que peuvent contre lui tous les Rois de la Terre ? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre. Pour
Page 171 - N'imiter pas ces gens un peu trop débonnaires. Qui tirent vanité de ces fortes d'affaires, De leurs femmes toujours vont citant les galans. En font par tout l'éloge, & prônent leurs talens , Témoignent avec eux d'étroites fimpathies, Sont de tous leurs
Page 172 - qui gronde , Attire au bruit qu'il fait les yeux de tout le monde ; Et qui par cet éclat femblent ne pas vouloir, Qu'aucun puifle ignorer ce qu'ils peuvent avoir. Entre ces deux partis il en eft un
Page 181 - Je ne fai ni tromper, ni feindre, ni mentir, Et quand je le pourrais, je n'y puis confentir. Je ne fai point en lâche efluïer les outrages D'un faquin orgueilleux qui vous tient à fes gages : De mes Sonnets