Le parterre du Parnasse françois. Ou nouveau recueil des pieces les plus rares & plus curieuses, des descriptions, caracteres, allusions, pensées morales, ingénieuses & galantes des plus célebres poëtes françois, depuis Marot jusqu' à present |
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Page 9
... Gens dont le cœur s'explique avec efprit : Il en eft peu de ce genre maudit , Mais trop encor pour mettre un cœur en cendre . Quand une fois il leur plaît de nous rendre D'amoureux foins , qu'ils prennent un air tendre , On lit en vain ...
... Gens dont le cœur s'explique avec efprit : Il en eft peu de ce genre maudit , Mais trop encor pour mettre un cœur en cendre . Quand une fois il leur plaît de nous rendre D'amoureux foins , qu'ils prennent un air tendre , On lit en vain ...
Page 14
... gens coquets il change les Catons , Par lui les fots deviennent des oracles , Par lui les loups deviennent des moutons . - Il fait fi bien que l'on n'eft plus le même : Témoin Hercule , & témoin Poliphéme Mangeurs de gens . L'un fur un ...
... gens coquets il change les Catons , Par lui les fots deviennent des oracles , Par lui les loups deviennent des moutons . - Il fait fi bien que l'on n'eft plus le même : Témoin Hercule , & témoin Poliphéme Mangeurs de gens . L'un fur un ...
Page 42
... gens dans la créance , Que la Magie avoit puiffance De donner & d'ôter l'amour quand on vouloit : Mais ce n'eft pas ce que je penfe ; Car fi cela fe pouvoit , L'enchantereffe Medée Auroit retenu Jafon , Ou de fes fers dégagée Recouvré ...
... gens dans la créance , Que la Magie avoit puiffance De donner & d'ôter l'amour quand on vouloit : Mais ce n'eft pas ce que je penfe ; Car fi cela fe pouvoit , L'enchantereffe Medée Auroit retenu Jafon , Ou de fes fers dégagée Recouvré ...
Page 48
... gens de qui la main Par les préfens s'aplanit tout chemin C'est un reffort en tous deffeins utile . Je l'ai jà dit , & le redis encor ; Je ne connois d'autre premier mobile Dans l'Univers , que l'argent & que l'or . LA FONTAINE . L'A- L ...
... gens de qui la main Par les préfens s'aplanit tout chemin C'est un reffort en tous deffeins utile . Je l'ai jà dit , & le redis encor ; Je ne connois d'autre premier mobile Dans l'Univers , que l'argent & que l'or . LA FONTAINE . L'A- L ...
Page 49
... gens plus habiles , Qui de les repouffer prenoient la liberté . S'ils bleffoient , la bleffure étoit bien - tôt guerie , Perfonne ne s'en trouvoit mal . Quel remede ? Il falut changer de batterie , Il les fit d'un autre metal , Ce fut d ...
... gens plus habiles , Qui de les repouffer prenoient la liberté . S'ils bleffoient , la bleffure étoit bien - tôt guerie , Perfonne ne s'en trouvoit mal . Quel remede ? Il falut changer de batterie , Il les fit d'un autre metal , Ce fut d ...
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Common terms and phrases
affez afile aifé aime ainfi Amans amant ame eft amour appas auffi auffi-tôt avoit Bacchus beau beauté befoin belle Belphegor BENSERADE bien-tôt C'eft C'eſt caufe chaffe chagrin charmes chofe Ciel Cieux cœur deffeins défirs deftin DESHOULIERES DESPREAUX Dieu Dieux difcours doux efprit eſt étes étoit faffe fage fageffe faints falut fans ceffe favez favoir feconde fecours fecret femme fens fent feroit fervir feul fevere flâme foins foit fombre fommes fon ame fonge font foucis fouffrir foûpire fous fouvent fuis fuit fujet funefte fuperbe gloire grace hazard Heros heureux hymen illuftre Iris jamais jour jufte l'amour l'efprit laiffe loix long-tems lumiere Marlborough maux mille MOLIERE mort mortels n'eft n'eſt Naffau nuit paffe paffions paroît penfe perfonne Philis plaifir plaifirs puiffance puiffe qu'un raifon rien rofe Rois ſes ſon STANCES tems Timandre tiran toûjours trifte verité veux vifage voïant voit vûë yeux
Popular passages
Page 182 - fort peu de réfidence. Hors de la Cour fans doute on n'a pas cet appui, Et ces titres d'honneur qu'elle donne aujourd'hui ; Mais on n'a pas auffi, perdant ces avantages, Le chagrin de jouer de fort fots perfonnages. On n'a point à fouffrir mille rebuts cruels, On n'a point à louer les vers
Page 115 - Tous les jours mis par elle à deux doits du naufrage.,. Tu voiois tous tes biens au fort abandonnez Devenir le butin d'un pique ou d'un fonnez ? Le doux charme pour toi,. de voir chaque journée De nobles champions ta femme environnée, Sur une table longue & façonnée exprès D'un Tournois de Baflette ordonner les apprêts:
Page 131 - trouve à l'avouer toujours un peu de honte ; On 's'en défend d'abord, mais de l'air qu'on s'y prend, On fait connoître aflèz que nôtre cœur fe rend ; Qu'à nos vœux par honneur nôtre bouche s'oppofe, Et que de tels refus promettent toute chofe.
Page 124 - remede eft facile; Et fi du bon chemin on la fait écarter, Deux mots incontinent l'y peuvent rejetter. Mais une Femme habile eft bien une autre bête, Nôtre fort ne dépend que de fa feule tête : De ce qu'elle s'y met rien ne la fait gauchir. Et nos enfeignemens ne font là que blanchir. Son bel efprit lui
Page 14 - l'abfolu changement Devient par fes leçons l'ouvrage d'un moment ;. De la nature en nous il force les obftacles, Et fes effets foudains ont de l'air des miracles ; D'un avare à l'inftant il fait un liberal, Un vaillant d'un poltron, un
Page 160 - qu'elles font.. Il eft bien difficile enfin d'être fidèle A de certains maris faits d'un certain modèle ; Et qui donne à fa fille un homme qu'elle hait,. Eft refponfable au Ciel des. fautes qu'elle fait.
Page 239 - D'un feul fouffle il abbat fes plus' fiers ennemis. Que peuvent contre lui tous les Rois de la Terre ? En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre. Pour
Page 171 - N'imiter pas ces gens un peu trop débonnaires. Qui tirent vanité de ces fortes d'affaires, De leurs femmes toujours vont citant les galans. En font par tout l'éloge, & prônent leurs talens , Témoignent avec eux d'étroites fimpathies, Sont de tous leurs
Page 172 - qui gronde , Attire au bruit qu'il fait les yeux de tout le monde ; Et qui par cet éclat femblent ne pas vouloir, Qu'aucun puifle ignorer ce qu'ils peuvent avoir. Entre ces deux partis il en eft un
Page 181 - Je ne fai ni tromper, ni feindre, ni mentir, Et quand je le pourrais, je n'y puis confentir. Je ne fai point en lâche efluïer les outrages D'un faquin orgueilleux qui vous tient à fes gages : De mes Sonnets