Mérope ; Le fanatisme ; Semiramis, Oreste ; Catilina: avec toutes les pièces rélatives à ces DramesPlomteux, 1772 - 420 pages |
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affaffin affez Affur Agamemnon ainfi ARZAC auffi AUREL Azéma bras c'eft c'eſt CATILINA CATON Céfar Cicéron ciel CLYTEM Clytemnestre coeur Conful crainte crime cruel d'Agamemnon d'Egifte d'Orefte deffeins deftin Dieu Dieux efprit Egifte EGIST Electre époux eſt EURICLES Euripide facré faibleffe faifait fang fans fcène fecond fecret fein femble fens fentimens fers fervir feul foeur foins foit foldats fon fils font fous fouvent fuis fujet funefte fureur furtout Grecs hymen ISMENIE j'ai jufte l'amour laiffe lieux loix longtems Mahomet main malheureux MERO Mérope monftre mort n'eft NARBA NESTRE Ninias Ninus OMAR Orefte OREST OROES OTANE paffer Palmire Pammène penfer père peuple PILAD pleurs POLIFONTE punir refpect refte Reine repréfente Rois Rome s'eft SCENE SEIDE SEMIRA MIS Sémiramis Sénat ſon Sophocle Sylla tems théâtre toûjours tragédie tragédie Grecque tremble trifte trône tyran vengeance venger vois voix yeux ZOPIR Zopire МАНОМЕТ
Popular passages
Page 38 - J'en atteste le ciel: il sait mon innocence. Aux bords de la Pamise, en un temple sacré, Où l'un de vos aïeux, Hercule, est adoré, J'osais prier pour vous ce dieu vengeur des crimes : Je ne pouvais offrir ni présents ni victimes ; Né dans la pauvreté, j'offrais de simples vœux, Un cœur pur et soumis, présent des malheureux. Il semblait que le dieu, touché de mon hommage, Au-dessus de moi-même élevât mon courage.
Page 110 - Je suis ambitieux; tout homme l'est, sans doute; Mais jamais roi, pontife, ou chef, ou citoyen Ne conçut un projet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre, Par les lois, par les arts, et surtout par la guerre; Le temps de l'Arabie est à la fin venu.
Page 356 - L'ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire, il dévore Le reptile acharné qui le combat encore; Il le perce, il le tient sous ses ongles vainqueurs; Par cent coups redoublés il venge ses douleurs. Le monstre en expirant se débat, se replie ; II exhale en poisons les restes de sa vie ; Et l'aigle tout sanglant, fier, et victorieux, Le rejette en fureur, et plane au haut des cieux.
Page 30 - Qui sert bien son pays n'a pas besoin d'aïeux. Je n'ai plus rien du sang qui m'a donné la vie ; Ce sang s'est épuisé , versé pour la patrie ; Ce sang coula pour vous ; et , malgré...
Page 369 - Pensez-vous affaiblir ma gloire et ma puissance, En décriant mes soins, mon état, ma naissance? Dans ces temps malheureux, dans nos jours corrompus, Faut-il des noms à Rome? il lui faut des vertus. Ma gloire (et je la dois à ces vertus sévères) Est de ne rien tenir des grandeurs de mes pères. Mon nom commence en moi : de votre honneur jaloux, Tremblez que votre nom ne finisse dans vous.
Page 39 - Jeux cruels du hasard, en qui me montrez-vous Une si fausse image, et des rapports si doux ? Affreux ressouvenir, quel vain songe m'abuse ! EURYCLÈS. Rejetez donc, madame, un soupçon qui l'accuse; II n'a rien d'un barbare, et rien d'un imposteur.