Histoire de France, depuis la fin du règne de Louis XVI jusqu'à l'année 1825: précédée d'un discours préliminaire et d'une introduction historique sur la monarchie française et les causes qui ont amené la révolution, Volume 1

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Page 224 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent', la maintiennent, ou la précipitent ; tous les accidents sont soumis à ces causes...
Page vii - Avant de le livrer à l'impression , on a cru devoir le communiquer à plusieurs membres de la Chambre des pairs et de la Chambre des députés...
Page 133 - Oui, sire, c'est le choix de la nation qui mit d'abord le sceptre entre les mains de vos ancêtres; c'est elle qui les éleva sur le bouclier militaire, et les proclama souverains. Le royaume devint ensuite l'héritage de leurs successeurs ; mais ils le durent originairement au consentement libre de leurs sujets. Leur naissance seule les mit ensuite en possession du trône; mais ce furent les suffrages publics qui attachèrent d'abord ce droit et cette prérogative à leur naissance.
Page 225 - ... qu'ailleurs : c'est un séminaire de grands seigneurs ; il remplit le vide des autres états. Ceux qui le composent prennent la place des grands malheureux, des magistrats ruinés, des gentilshommes tués dans les fureurs de la guerre ; et quand ils ne peuvent pas suppléer par eux-mêmes, ils relèvent toutes les grandes maisons par le moyen de leurs filles, qui sont comme une espèce de fumier qui engraisse les terres montagneuses et arides.
Page 338 - Nous avons dû, à l'exemple des Rois nos prédécesseurs, apprécier les effets des progrès toujours croissants des lumières, les rapports nouveaux que ces progrès ont introduits dans la société, la direction imprimée aux esprits depuis un demisiècle, et les graves altérations qui en sont résultées : nous avons reconnu que le vœu de nos sujets pour une Charte constitutionnelle était l'expression d'un besoin réel; mais en cédant à ce vœu, nous avons pris toutes les précautions pour...
Page 140 - Par là fut introduit un nouveau genre d'autorité dans l'Etat, auquel on donna le nom de suzeraineté, mot, dit Loyseau, qui est aussi étrange que cette espèce de seigneurie est absurde.
Page 98 - XIV, ni pacifique, ni guerrier; il avoit les formes de la justice, de la politique, de la dévotion, et l'air d'un grand roi. Doux avec ses domestiques, libéral avec ses courtisans, avide avec ses peuples, inquiet avec ses ennemis, despotique dans sa famille, roi dans sa cour, dur dans ses conseils, enfant dans celui de conscience, dupe de tout ce qui joue le prince : les ministres, les femmes et les dévots. Toujours gouvernant et toujours gouverné, malheureux dans ses choix, aimant les sots,...
Page 366 - Monsieur le Prince, il ne se donne point par les grands du royaume, il ne se donne point par les provinces : il se donne par le Parlement, qui...
Page 366 - Le peuple entra dans le sanctuaire : il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire, tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence.
Page 478 - Vengez-nous ; il est temps que ce voisin parjure Expie et son orgueil et ses longs attentats ; D'une servile paix prescrite à nos états C'est trop laisser vieillir l'injure : Dunkerque vous implore ; entendez-vous sa voix Redemander les tours qui gardaient son rivage , Et...

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