Fables choisies: mises en vers, Volume 2Bassompierre, 1780 - 464 pages |
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... esprit plein de fouplesse , Par éloquence & par adreffe , i eut adoucir les cœurs , & détourner ce coup , Je vous facrifierai cent Moutons : c'est beaucoup Pour un habitant du Parnaffe . Cependant faites - moi la grace De prendre en don ...
... esprit plein de fouplesse , Par éloquence & par adreffe , i eut adoucir les cœurs , & détourner ce coup , Je vous facrifierai cent Moutons : c'est beaucoup Pour un habitant du Parnaffe . Cependant faites - moi la grace De prendre en don ...
Page 66
... esprit ; L'une fournit toujours des choses agréables , L'autre , en moins d'un moment , laffe les EC- gardans . O que de grands Seigneurs au Léopard femblables N'ont que l'habit pour tous talens ! FABLE IV . Le Gland & la Citrouille ...
... esprit ; L'une fournit toujours des choses agréables , L'autre , en moins d'un moment , laffe les EC- gardans . O que de grands Seigneurs au Léopard femblables N'ont que l'habit pour tous talens ! FABLE IV . Le Gland & la Citrouille ...
Page 204
... esprit ; Cet animal vous a fur la machoire écrit Que de tout inconnu le Sage se méfie . FABLE XVIII Le Renard & les Poulets d'Inde . CONTRE ONTRE les affauts d'un Renard Un arbre à des Dindons fervoit de citadelle . Le perfide ayant ...
... esprit ; Cet animal vous a fur la machoire écrit Que de tout inconnu le Sage se méfie . FABLE XVIII Le Renard & les Poulets d'Inde . CONTRE ONTRE les affauts d'un Renard Un arbre à des Dindons fervoit de citadelle . Le perfide ayant ...
Page 250
... esprit , tout enfin Fait qu'à l'abord Damon admire fon deftin : Puis le plaint , puis l'emmene , & puis lui dit fa Aamme . D'une efclave , dit - il , je n'ai pu toucher l'ame : Elle chérit un mort ! un mort , ce qui n'eft plus L'emporte ...
... esprit , tout enfin Fait qu'à l'abord Damon admire fon deftin : Puis le plaint , puis l'emmene , & puis lui dit fa Aamme . D'une efclave , dit - il , je n'ai pu toucher l'ame : Elle chérit un mort ! un mort , ce qui n'eft plus L'emporte ...
Page 253
... esprit , fon humeur fombre , Rendoient ces talens mal placés : Il fuyoit les cités , il ne cherchoit que l'ombre , Vivoit parmi les bois , concitoyen des Ours , Et paffoir fans aimer les plus beaux de fes jours . Nous avons condamné l ...
... esprit , fon humeur fombre , Rendoient ces talens mal placés : Il fuyoit les cités , il ne cherchoit que l'ombre , Vivoit parmi les bois , concitoyen des Ours , Et paffoir fans aimer les plus beaux de fes jours . Nous avons condamné l ...
Common terms and phrases
affez ainfi alloit amour animaux Apollon auffi auffi-tôt avoient avoit Baucis beau belle Belphegor c'eft c'eſt C'étoit cent Cérès chaffe Chaffeur Chat Chien chofe choſe Cieux Cloris cœur confeil conte Conty Cormoran crut Déeffe deftin déja Dieu Dieux difcours difoit dit-il doux efprits encens enfans époux eſt étoit FABLE VIII fage faifoit fans ceffe fecret femblables fens fentiment feroit fert fervir feul fimple fœurs foins foit fommes fonge font fous fouvent fuis fujet gens grace homme hymen j'ai J'en jour Jupiter l'amour l'autre l'efprit l'homme L'un laiffe Lion logis Loup maint maître maniere Meffieurs mieux mort Mouton n'eft n'en neuf Sœurs paffe peine penfer perfonne peuple Philémon Pilpay plaifir pleurs préfent prefque premiere Prince qu'un raifon refforts refte Renard rien s'en Scythe ſes Singe ſon Souris Styx Télamon Thisbé Tircis tréfor trifte Ulyffe voifin voilà voleurs
Popular passages
Page 62 - DEUX pigeons s'aimaient d'amour tendre : L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux...
Page 149 - Je supplie avant tout les dieux de m'assister : Veuillent les immortels, conducteurs de ma langue, Que je ne dise rien qui doive être repris (*) ! Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice : Faute d'y recourir, on viole leurs lois. Témoin...
Page 63 - L'air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon...
Page 149 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère; Et, mettant en nos mains, par un juste retour...
Page 3 - Remerciant son hôte ; et qu'on fît son paquet : Car de combien peut-on retarder le voyage? Tu murmures, vieillard! vois ces jeunes mourir; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts, il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles.
Page 150 - En quoi vous valez mieux que cent peuples divers. Quel droit vous a rendus maîtres de l'univers? Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en paix d'heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu'au labourage.
Page 106 - L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire ; II courbait sous les fruits ; cependant pour salaire Un rustre l'abattait, c'était là son loyer, Quoique pendant tout l'an libéral il nous donne Ou des fleurs au Printemps, ou du fruit en Automne ; L'ombre l'Été, l'Hiver les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée ? De son tempérament il eût encor vécu.
Page 5 - Eh bien! que gagnez-vous, dites-moi, par journée? Tantôt plus, tantôt moins: le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes; L'une fait tort à l'autre; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 64 - Demi-morte, et demi-boiteuse, Droit au logis s'en retourna. Que bien, que mal, elle arriva Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Page 147 - C'est un fromage exquis : le dieu Faune l'a fait ; La vache lo donna le lait. Jupiter, s'il était malade, Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets.