Fables choisies: mises en vers, Volume 2Bassompierre, 1780 - 464 pages |
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... enfin ne fe trouveroit las De combattre cette Hydre ? Et faut - il qu'elle oppose Une nouvelle tête aux efforts de fon bras ? Si votre esprit plein de fouplesse , Par éloquence & par adreffe , i eut adoucir les cœurs , & détourner ce ...
... enfin ne fe trouveroit las De combattre cette Hydre ? Et faut - il qu'elle oppose Une nouvelle tête aux efforts de fon bras ? Si votre esprit plein de fouplesse , Par éloquence & par adreffe , i eut adoucir les cœurs , & détourner ce ...
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... Que fais - tu , Jupiter , que du haut de la nue Tu n'en perdes la race enfin de me venger ? Pour tuer une Puce il vouloit obliger Ces Dieux à lui prêter leur foudre & leur maffue FABLE V I. La Femme & le Secret . RIEN LIVRE HUITIEME . II.
... Que fais - tu , Jupiter , que du haut de la nue Tu n'en perdes la race enfin de me venger ? Pour tuer une Puce il vouloit obliger Ces Dieux à lui prêter leur foudre & leur maffue FABLE V I. La Femme & le Secret . RIEN LIVRE HUITIEME . II.
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... enfin n'en parlez pas . La femme neuve fur ce cas , Ainfi que fur mainte autre affaire , Crut la chofe , & promit fes.grands Dieux de fe taire . Mais ce ferment s'évanouit Avec les ombres de la nuit . L'épouse indifcrette & peu fine ...
... enfin n'en parlez pas . La femme neuve fur ce cas , Ainfi que fur mainte autre affaire , Crut la chofe , & promit fes.grands Dieux de fe taire . Mais ce ferment s'évanouit Avec les ombres de la nuit . L'épouse indifcrette & peu fine ...
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... enfin il l'étoit ; & tous tant que nous fommes , Nous nous laiffons tenter à l'approche des biens . Chofe étrange ! On apprend la tempérance aux Chiens , Et l'on ne peut l'apprendre aux homines . Ce Chien - ci donc étant de la forte ...
... enfin il l'étoit ; & tous tant que nous fommes , Nous nous laiffons tenter à l'approche des biens . Chofe étrange ! On apprend la tempérance aux Chiens , Et l'on ne peut l'apprendre aux homines . Ce Chien - ci donc étant de la forte ...
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... enfin il les fut engager A lui fervir d'un monftre affez vieux pour lul dire Tous les noms de chercheurs de Mondes in- connus , Qui n'en étoient pas revenus ; Et que depuis cent ans , fous l'abîme avoient vus Les anciens du vafte Empire ...
... enfin il les fut engager A lui fervir d'un monftre affez vieux pour lul dire Tous les noms de chercheurs de Mondes in- connus , Qui n'en étoient pas revenus ; Et que depuis cent ans , fous l'abîme avoient vus Les anciens du vafte Empire ...
Common terms and phrases
affez ainfi alloit amour animaux Apollon auffi auffi-tôt avoient avoit Baucis beau belle Belphegor c'eft c'eſt C'étoit cent Cérès chaffe Chaffeur Chat Chien chofe choſe Cieux Cloris cœur confeil conte Conty Cormoran crut Déeffe deftin déja Dieu Dieux difcours difoit dit-il doux efprits encens enfans époux eſt étoit FABLE VIII fage faifoit fans ceffe fecret femblables fens fentiment feroit fert fervir feul fimple fœurs foins foit fommes fonge font fous fouvent fuis fujet gens grace homme hymen j'ai J'en jour Jupiter l'amour l'autre l'efprit l'homme L'un laiffe Lion logis Loup maint maître maniere Meffieurs mieux mort Mouton n'eft n'en neuf Sœurs paffe peine penfer perfonne peuple Philémon Pilpay plaifir pleurs préfent prefque premiere Prince qu'un raifon refforts refte Renard rien s'en Scythe ſes Singe ſon Souris Styx Télamon Thisbé Tircis tréfor trifte Ulyffe voifin voilà voleurs
Popular passages
Page 62 - DEUX pigeons s'aimaient d'amour tendre : L'un d'eux, s'ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire? Voulez-vous quitter votre frère ? L'absence est le plus grand des maux...
Page 149 - Je supplie avant tout les dieux de m'assister : Veuillent les immortels, conducteurs de ma langue, Que je ne dise rien qui doive être repris (*) ! Sans leur aide, il ne peut entrer dans les esprits Que tout mal et toute injustice : Faute d'y recourir, on viole leurs lois. Témoin...
Page 63 - L'air devenu serein, il part tout morfondu, Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie; Dans un champ à l'écart voit du blé répandu, Voit un pigeon...
Page 149 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère; Et, mettant en nos mains, par un juste retour...
Page 3 - Remerciant son hôte ; et qu'on fît son paquet : Car de combien peut-on retarder le voyage? Tu murmures, vieillard! vois ces jeunes mourir; Vois-les marcher, vois-les courir A des morts, il est vrai, glorieuses et belles, Mais sûres cependant, et quelquefois cruelles.
Page 150 - En quoi vous valez mieux que cent peuples divers. Quel droit vous a rendus maîtres de l'univers? Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en paix d'heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu'au labourage.
Page 106 - L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire ; II courbait sous les fruits ; cependant pour salaire Un rustre l'abattait, c'était là son loyer, Quoique pendant tout l'an libéral il nous donne Ou des fleurs au Printemps, ou du fruit en Automne ; L'ombre l'Été, l'Hiver les plaisirs du foyer. Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée ? De son tempérament il eût encor vécu.
Page 5 - Eh bien! que gagnez-vous, dites-moi, par journée? Tantôt plus, tantôt moins: le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes; L'une fait tort à l'autre; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 64 - Demi-morte, et demi-boiteuse, Droit au logis s'en retourna. Que bien, que mal, elle arriva Sans autre aventure fâcheuse. Voilà nos gens rejoints; et je laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Page 147 - C'est un fromage exquis : le dieu Faune l'a fait ; La vache lo donna le lait. Jupiter, s'il était malade, Reprendrait l'appétit en tâtant d'un tel mets.